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J'ai rencontré cette artiste lors d'une vente aux puces. Je m'apprêtais à me dessaisir de son image quand je vins à réaliser que peut-être elle avait une histoire.
Son portrait, sa pose sur cette eau forte était des plus originales. Je scrutais à mon tour ce tableau pour me l'approprier comme je venais de voir le faire les antiquaires du matin qui s'approchaient, loupe à la main, pour saisir l'authenticité de ce bien, dans le clair obscur du matin.
Tizianella
Graveur Pierre-Gustave TAVERNE d'après l'oeuvre de Joana Romani
Eau-forte
Epreuve signée par Juana Romani
Graveur à l'eau-forte, né à Bordeaux le 10 août 1859. Elève de Laguillermie. Elève de l’Ecole municipale de Bordeaux et à Paris de MM. Cormon et Teyssonnières. Collaborateur des principaux journaux illustrés de Paris. A exposé au salon de Paris en 1886 ; en 1887, Portrait de M Raynal ancien ministre.
A mon tour, je le découvrais. Je n'avais pas perdu ma journée, ce tableau m'a rendu fanatique de l'artiste. Je vous relate cette pioche miraculeuse par cette exposition, rétrospective de chefs d'oeuvre empruntés aux galeries particulières.
La Rossa
La jeune femme rousse de Juana Romani
Portrait d'elle-même envoyé à Henner
Musée national Jean-Jacques Henner
Juana Romani débuta en 1882 comme modèle notamment pour la "Diane" du sculpteur Alexandre Falguière. Auparavant, elle fut mannequin et chanteuse à Veliterna (Italie). Les peintres Carolus-Duran, Jean-Jacques Henner et Ferdinand Roybet (1840-)(graveur & peintre) la peindront. Elle deviendra l'égérie de ce dernier, bien avant d'être sa maîtresse. Avec son visage triangulaire, sa frange et ses grands yeux noir, elle est l'effigie d'Henner.
Photographe Félix Potin
Album de 500 célébrités
Portrait de Juana Romani 1896
Elle fait partie des modèles comme Sarah Bernardt de cette époque.
Elle habitait 56, bd de Montparnasse avec sa soeur Carolina, surnommée "L'italienne" par Henner qui l'avait fait poser durant la période de juillet à décembre 1884, de février à novembre 1886 et en janvier 1889.
Tizianella Autoportrait de Juana ROMANI - 1892
De ces années de pose, elle développe un sens artistique définit par ses longues années d'apprentissage, de formation en atelier auprès des Maîtres et par ironie elle dit qu'elle aime poser pour des peintres peu connus alors qu'elle est attirée par la présence de grands peintres. Sûreté, souplesse des traits, sens du volume et de la représentation quasi réelle du corps idéalisé (visage, coiffure, regard...), restitution des costumes avec une précision archéologique sont dans sa toile un condensé de vérité et d'humanité. Elle produit des portraits idéalisés, hors du temps, qui est le manifeste de l'idéal féminin en vogue à la fin du XIXème siècle. Elle représente la femme séductrice, sans attache, belle et parée.
C'est le début de l'image et l'art ouvert à un large public habitué aux images pieuses et jusque là antinomique dans une France libératrice qui crée l'Orient vu par l'Occident.
Ces peintures sont dans l'art dit "Pompier" car à la fois de style ampoulé ou pompeux, fidèle à l'art antique, d'archéologie et de Pompéi, mais ces toiles présentent les détails des costumes. Cet art est dit aussi "académique".
Son talent est remarquée par Filippo Colarossi, sculpteur italien et Directeur de "l'Académie de nu ou modèle vivant" (1815) qui reprit le titre après la mort du fondateur genevois Charles Suisse. Il l'invite à produire des dessins, c'est l'école de la préparation des Beaux-Arts avec une école privée et des ateliers libres. Cette institution devient prisée par les nombreux élèves étrangers, notamment américains, scandinaves, canadiens, russes car l'Ecole des Beaux-Arts est un barrage par la langue. En 1910, l'Académie nomma sa première Professeure, l'artiste néo-zélandaise Frances Hodgkins. Une participation financière est demandée pour payer les modèles. Cette école est innovante car on paye à la séance et les artistes femmes sont les bienvenues malgré que l'accès à l'école des Beaux-Arts leurs soit interdit jusqu'en 1897 où Hélène Bertaux fut la fondatrice de l'Union des femmes peintres et sculpteurs. Elles n'obtiendront le droit de concourir au Prix de Rome qu'en 1902. Cette école permet également de présenter ses oeuvres aux Salons. L'apprentissage du dessin se fait par la copie de gravures, puis l'étude des "plâtres" afin de se familiariser à l'Antiquité et aux effets de demi-teintes. Puis l'élève est autorisé à faire des séances de croquis ou peindre des modèles vivants en se rapprochant des canons antiques et de la perfection. Elles peuvent peindre ou sculpter des nus à partir de modèles masculins. Le tarif pratiqué pour les femmes était le double de celui des hommes, discrémination. Cette école située sur l'ïle de la Cité fut rachetée par Filippo Colarossi et prit le nom "Académie de la rose". Elle fut transplantée en 1870 : 10, rue de la Grande Chaumière (VIème arrondissement). Elle fut surnommée "Académie Colarossi" (1870), puis "Académie de la Grande Chaumière" (1905) qui ferma en 1930 et les archives furent brûlées par Madame Colarossi en signe de représailles pour les infidélités de son époux. Elle fut reprise par l' "Académie Charpentier" (1957).
Adèle 1902 peint par Juana Romani
C'est à l'âge de dix-neuf ans, qu'elle décide de devenir peintre à son tour, au grand regret de ses maîtres. Elle se retire du monde de modèles. Elle devint élève de Henner et participe à "l'atelier des dames", destiné aux femmes qui n'ont pas accès à l'enseignement de l' "Ecole des Beaux-Arts" jusqu'en 1900. L'académie des Beaux-Arts en France est fondée en 1648, mais les femmes sont mises à l'écart de l'enseignement.
Son art est inspiré de Jean-Jacques Henner (1829-1905) pour les nuances de clair obscur et de Henri Regnault (18431871) pour les références esthétiques.
Henri Regnault, Salomé (1870)
Metropolitain Museum à New York
Elle est également sculptrice. Elle expose durant les années 1888 à 1904 dans les salons de la -Société des Artistes français-, situés au Palais des Champs Elysées à Paris. Peindre la nudité est une offense à la morale de cette époque.
Elle peint sur le pseudo Carolina Carlesimo di Casalvieri, mais également signe Veliterna Romains Juana.
Son prénom Juana n'est pas italien, plutôt d'origine espagnole ou mexicaine.
La Société des Artistes français publie des fascicules bi-mensuels qui contiennent des textes avec des illustrations monochromes.
Elle se fait connaître pour ses autoportraits et portraits dont celui de la princesse Joachim Murat, de la duchesse de Palmella, de Mlle Gibson, de Mme Prètet, de Mlle Guillemet, de Mme Hériot, de Mr Roger Gouri du Roslan, de Mme Hériot, de la Comtesse de Briche, de Mme de Lurcy, de Melle Claire Lemaître.
Giovana orientale (1895/98)- Peinture de Juana Romani
Don de Angel Roverano en 1910
au Musée d'Argentine
Ce tableau incarne la séduction fatale. Une oeuvre des plus provocantes qui met en scène un des modèles favoris de la peintre. Son modèle n'est autre que une cousine lointaine d'Italie. Ce tableau est au musée des Beaux-Arts de Buenos Aires depuis 1910, suite à la donation d'Angel Rovanero.
Bella Dona de Juana Romani
80,7 x 64,1 cm
"...Les peintres qui resteront sont les hommes robustes : Velascquez, Rembrandt, Henner et Roybet"
Juana Romani
Angelica de Juana Romani - 1891
61 x 131 cm
Beauté au cheveu noir de Juana ROMANI - 1898
La fille de Théodora
"[…] Ayant envie de connaître le maître et de poser pour lui, elle vint sonner à sa porte très souvent, pendant plusieurs années, dit-elle. Longtemps ce fut sans succès, car il faut sonner trois coups chez Henner pour avoir une chance d’être reçu. Enfin, soit par hasard, soit que Falguière l’eût annoncée, elle parvint à ses fins. C’est une femme peu instruite, mais très intelligente, développée par le milieu artistique dans lequel elle a vécu. D’après Henner, elle se connaît fort bien en peinture. « Mieux que beaucoup de peintres, »
ajoute-t-il. Elle se plaint amèrement de poser devant des artistes sans talent, qui « font des croûtes d’après elle ».
Par contre, elle adore les grands artistes : « Je voudrais rester tous les jours dans votre atelier, » répète-t-elle à Henner."
5 juillet 1884 – Extrait de Entretiens de J.-J. Henner notes prises par Émile Durand-Gréville (1925).
Jeune fille avec collerette de Juana ROMANI
Portrait de 1892
65 cm x 53,5 cm
" Henner m’a montré une tête de face aux grands yeux, au teint blanc mat, aux cheveux d’un roux ardent (grandeur nature). Étude, ou plutôt fantaisie d’après une Italienne de dix-sept ans, très jolie, celle-là même qui a posé pour Falguière la Diane Chasseresse. Elle est devenue depuis un peintre de talent. C’est Melle Juana Romani."
5 juillet 1884 – Extrait de Entretiens de J.-J. Henner notes prises par Émile Durand-Gréville (1925)
Une critique de Louis Gonse dans le journal "Le Monde Moderne" en 1896 fait part de :
"cette jeune et sympathique artiste me pardonne de lui dire sans périphrases que je la trouve plus habile que M. Roybet lui-même".
Dame au costume vénitien de Juana ROMANI Musée de Courbevoie
Elle fait partie des peintres du Marais. Ses portraits sont délibérément hors du temps, symboles de l'idéal de cette époque et restent épurés. Souvent, les parures sont magnifiques et le travail pictural est dans les étoffes.
Mario Cianca (1876-1940), fondateur de l'Ecole Royale de l'Art "Romani Juana", décrit dans ses textes le personnage. Dans cet institut au centre de Vellore (Italie), Antonio Babille (1875-) est professeur des garçons, elle devient professeur.
Fleur dans les cheveux de Juana ROMANI
"Fior d'Alpe"
Giudetta Judith
cachée derrière le rideau rouge est sur le point de décapiter Holopherne. Tableau signé de J. Romains 89
Graziella de Juana ROMANI
Ses oeuvres sont mises régulièrement en vente, parfois sous le nom d'Henner, alors qu'elles sont clairement signées.
Elle expose, au salon de 1892 de la -Société des artistes français-, deux oeuvres "Capello" et "Alanuela", figures qui attirent l'attention du public. Tandis que Ferdinand Roybet expose son oeuvre "Juana Romani".
En 1901, elle participe au Salon, sous le nom "Les artistes critiqués par eux-mêmes". Dans le numéro spécial N°51 de "Cocorico" on retrouve des photos en noir et blanc de son travail et un article qu'elle a produit sur elle-même.
1901, elle participe à l'exposition Internationale d'Art qui se déroule à Venise.
Jeanne d'Arc 1900 Juana Romani
Le 21 octobre 1901, elle revient de Paris à sa ville natale, accompagnée d'un des Frères Lumière. Le célèbre inventeur français a donné à la ville natale du peintre Viliterna Romains Juana une salle de cinéma équipait d'un dispositif cinématographique. La salle est inaugurée sous le nom des "Frères Lumière" Au cours de ce voyage, elle alloue la somme de 5000 livres, à l'Institut des afin que les étudiants les plus méritants bénéficient d'une bourse annuelle.
Son talent la porte, mais malheureusement elle perd l'équilibre et sombre dans la dépression. Internée, elle sombre dans l'oubli et meurt en 1924.
Les artistes qui font preuve d'audace, à la fois dans leur milieu social, carrière et vie personnelle peuvent se perdre (suicide ou folie), comme ce fut le cas pour Juana et tant d'autres : Constance Mayer, Camille Claudel. La période était dure pour ces femmes qui aspiraient à la reconnaissance. D'autant que Juana se lance dans l'art dit "Pompier" qui ne survécut aux impressionnistes et dont les ouvrages d'histoire de l'art écrits durant la période 1920-1970 ne mentionnèrent pas cette époque qui seulement fut exposée aux Etats-Unis.
Cet art était pourtant précurseur de l'impressionnisme. Cette ignorance méprisante les fit majoritairement oubliées et revit le jour à contre-courant malgré qu'il soit le plus méconnu de France. Ce savoir faire technique met en avant la maîtrise du langage de l'image, de la culture et du sens théâtral qui fait éprouver des émotions esthétiques devant la perfection du dessin, le sens du volume, source de sentiments souvent cachés.
Cette exposition permet, à juste titre, d'acquérir la visibilité qui lui est due et de leur ouvrir grand, la porte de l'histoire officielle de l'Art.
Ces tableaux que je vous expose sont issues de fond public ou de collections privées.
Née à Villetri en Itallie (1869), près de Rome. Elle s'appelle Juana Romaine. Son père Mr Carlesimo décède quand elle est jeune et sa mère Maria Manuela Schiavi s'installe à Villetri. Elle se remarie avec l'ingénieur Romains Thémistocle, célèbre famille de Villetri. La profession de son beau-père leur impose de vivre à Paris. Elle s'installe dans le quartier Latin à Paris en 1877 avec sa mère et son beau-père, Thémiscople Romani. Elle a une éducation classique. Elle fréquente avec sa mère, le cercle des artistes. Elle commence très jeune à poser pour les grandes écoles d'art.
Elle emprunte un pseudonyme "Joanna" qui deviendra pour les français "Joan" en souvenir de Jeanne d'Arc. Son prénom Juana est difficile à prononcer, il est d'origine espagnole ou mexicain.
La monographie de la vie du peintre Juana Romani est pour le moment introuvable.
Quelques textes d'Emile Durand-Gréville parle de Juana dans les ateliers d'Henner.
Il existe seulement un tableau d'un graveur A. BRAUER qui fait suite à une huile sur toile de la famille Romains fait par le peintre Ferdinand Victor Léon Roybet (1840-1920) qui fut exposé au salon à Paris en 1892.
Internée en hôpital psychiatrique à la suite de troubles dits dus à l'alcool, elle succombe. Son corps est donné à la recherche pour étudier son cerveau.
Elle décède en 1924 à Paris. Elle est enterrée à Paris.
"Très paresseuse pour poser quand elle n’est pas en train, et grande dévoreuse de livres. Un jour qu’Henner avait commencé une figure nue d’après elle, pendant un repos elle prit un livre, et s’obstina à lire au lieu de reprendre la pose. En vain le maître la rappelait à l’ordre ; alors elle levait légèrement la tête, regardait le peintre de ses grands yeux bruns, puis se remettait à lire ! « Ne bougez pas » lui dit-il tout à coup à un moment où elle regardait ainsi de bas en haut, le front et les yeux à moitié plongés dans l’ombre portée par ses cheveux roux en désordre"
Émile Durand-Gréville (Entretiens de J.-J. Henner) (5 juillet 1884).
Esquisse sur la liseuse - Musée national Jean-Jacques Henner
La liseuse d'Henner - 1883 (Musée d'Orsay)
Modèle Juana Romani au corps d'albâtre
Dormeuse de Jean-Jacques Henner - 1893
Henner aime le charme qui résulte de la peinture, la beauté qui attire le coeur et non l'esprit. L'expression est par la couleur. Il adore peindre les rousses, avec des éclairs dans les cheveux pour attraper la lumière qu'il en ressort qui incendie la toile. Le dernier des romantiques a fait école en étudiant les grands maîtres comme Le Caravage, Raphaël à Rome, puis le Corrège, le Titien.
Cet exercie a rendu sa palette plus claire sur un fond sfumato (de l'italien fumo : fumée) qui donne un effet vaporeux en superposant plusieurs couches de peinture extrêmement délicates et rend incertain les contours des formes. Cette technique fut utilisée par les flamands, ainsi que Léonard de Vinci malgré son origine lombarde.
Henner peint les rousses, aiment les rousses. Il exploitent la lumière et sa formule dans ces compositions.
Dans le tableau ci-dessus "La dormeuse", il ressort un corps alangui qui jouit du plaisir de l'abandon. La représentation du sexe glabre a contrario de cette chevelure flamboyante étalée dont la couleur omniprésente éclaire la toile sans sécheresses et fait ressortir ce corps juvenil qui évoque une opale. La pureté des lignes, le blanc laiteux, l'évanescence de sa puberté sur le pubis sont les signes voluptueux qui nous ramènent vers la lumière de cette tache de couleur rousse, incarnant la passion, la dualité de la chair face au maître incontestable. Le champ de lumière autour de cette ronde bosse nous offre sa nudité qui se détache du fond quasiment inexistant tant il est sobre et mystérieux. Il nous invite à tourner autour de corps auréolé, chaud.
Il impose le corps par un cerne marron doré appuyé qui se noie sur un fond sombre pour renforcer l'impression de la blancheur perlée de la peau. Cette carnation de peau vient de son attirance pour la peinture de "Prud'hon". Il nimbe tous ces corps d'un cerne marron par l'influence de Le Caravage, Holbein et Rembrandt. A l'inverse, son visage n'est qu'un simple motif figuratif.
Solitude de Jean-Jacques Henner
Hérodiade de Jean Jacques Henner (1887) Musée J.J. Henner à Paris
Quant à Roybet, il fait le portrait de Juana Romani, dans une toilette sombre qui fait ressortir admirablement sa matité de sa physionomie éveillée (présentation au salon de 1892).
Portrait de Juana par Ferdinand Victor Léon Roybet 1891
Portrait de Juana ROMANI par Roybet
131 x 61 cm
Sur les traces de Juana, j'ai découvert que beaucoup de ces oeuvres se trouvaient en Russie car elle fut connue par son amant Roybet qui vendit son tableau fétiche "Le fou du roi" fut vendu au Grand-duc de Russie
OEUVRES
Portrait de Madame Jane Guillemet
fille du peintre Antoine Guillemets
In the library de Juana ROMANI
Leonora d'Este de Juana ROMANI
Tizianella
Portrait de jeune femme de Juan ROMANA
Portrait de femme en buste
Juana Primavera -1894-
présenté au salon de 1895 N° 1650
Salomé, tableau de Juana Romani
Exposition au Salon de 1898 N° 1745
Desdemona de Melle Juana ROMANI
Bianca Capello de Juana ROMANI
L'infante de Juana Romani paru dans la revue "La Famille" N° 800 du 3 février 1895
Pensierosa (Pensive)
Rêverie de Juana Romani
Portrait de femme de Juana Romani
signé en haut à droite
80 x 61,4 cm
Le Modèle de Juana ROMANI
La belle rousse
Fiametta -Exposition de Monte Carlo- en 1899
Portrait de Melle de Luynes (1903), de Juana ROMANI
Danseuse de théâtre, signé avec les initiales "J.H."
Judith signé Juana Romani
Judithe signé
La femme au noeud vert signé Juana Romani
Jeune garçon de Juana Romani - 1889
Wahrsagerin in der schenke de Juana Romani
Giomméïïa par Juana Romani
Giovanellà par Juana Romani
Portrait d'un jeune homme de Juana Romani
Vous pouvez poursuivre la visite sur ses sites,
BIOGRAPHIE
Un dimanche aux puces, mars 2012
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Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe, Hollandais
Parution : 25 mars 2012
Mise à jour : 21 avril 2016