19 juin 2013
Le Cirque des Rêves d'Erin Morgenstern
Le Cirque des Rêves
The Night Circus
Auteur : Erin Morgenstern
Parution : 10 octobre 2012
Edition : Flammarion, traduit de l'anglais U.S. par Sabine Porte
500 pages
21,50 €
ISBN : 978-2-08-126432-8
EAN : 9782081264328
"Le cirque des Rêves d'Erin Morgenstern est un rêve sans rêve"
sic Impasse des Pas Perdus
Etes-vous amateur de rêve ?
"Le rêveur est celui qui ne trouve son chemin qu'au clair de lune et son châtiment est de voir l'aurore avant le reste du monde."
(Oscar Wilde)
J'effeuille les pages ciselées de rouge, le livre est déjà en bonne main, je l'admire par sa couverture si originale qui fait références à l'époque du récit 1873-1903.
Je suis déjà spectatrice ! Je vais utiliser l'art de m'échapper par sa lecture prometteuse au regard des descriptions de l'auteure ! Je rentre dans l'univers de ce cirque virtuel dont le modèle ne ressemble à aucun autre. La magie de remonter le temps, nous sommes un siècle plus tôt, dans un univers onirique qu'est le "Le cirque des rêves".
Friedrich Thiessen, l'horloger-artiste qui a conçu l'horloge emblématique du cirque m'aidera à tourner les pages comme les aiguilles de l'horloge qui rythment les tournées du cirque.
Extrait
"Comment se fait'il que vous ne m'ayez pas demandé comment je réalisais mes tours ?" lui demande Célia, certaine que ce n'est pas de la simple politesse de sa part.
Fredrick réfléchit longuement à la question avant de répondre.
"Parce que je ne souhaite pas le savoir. Je préfère que l'on ne m'éclaire pas pour mieux apprécier l'obscurité".
Je n'échappe pas au sort de Célia & Marco, deux jeunes illusionnistes pris dans un défi dont ils ne connaissent ni le but, ni l'issue. L'approche de l'enseignement est instrumentée par leur Maître à penser, deux magiciens dont la rivalité de longue date les porte à interposer leur élève, par l'apprentissage de leur propre méthode et savoir.
Ils suivent des vies parallèles pendant leur étude, jusqu'au jour où ils se rencontrent, conditionnés et unis dans ce jeu qui les enchaîne et les oppose. Leur vie se rapproche et fusionne dans un accord parfait, jusqu'à l'heure de la confrontation qui les conduira sur leur propre chemin... (je vous laisse découvrir l'issue fatale du jeu !)
Extrait
Le cirque arrive sans avertissement. Aucune annonce précèdent. Il est tout simplement là, quand hier il n'était pas. Le signe noir, peint en lettres blanches qui pèse sur les portes, se lit ainsi: Ouvre à "Closes Nightfall" à l'aube. Alors que le soleil disparaît derrière l'horizon, partout dans les tentes de petites lumières commencent à vaciller, comme si l'ensemble du cirque est recouvert de lucioles particulièrement lumineux. Quand les tentes sont toutes illuminées, étincelantes dans le ciel de nuit, le signe apparaît. Le Cirque des Reves "The Circus of Dreams". Maintenant, le cirque est ouvert. Maintenant, vous pouvez entrer.
Les descriptions sont toutes en finesse et la lecture semble vous apaiser, tandis que vous restez assez éveillé pour savourer cet enchantement. Le cadre est intime, une sorte de cabinet de curiosités. Je me faufile dans les dédales des chapiteaux à la rencontre de ces personnalités captivantes par leur originalité et qui donnent leurs points de vue sur le cirque, ainsi que les uns sur les autres. Mes yeux s'émerveillent de ce décor constellé, blanc comme l'éblouissement et noir comme son côté sombre. Il invite à visiter les attractions si improbables mais poétiques ; et à ce titre, je deviens spectateur de ce cirque si différent qui, au même titre que les félibres, m'amène à fédérer à cet engouement des inconditionnels rêveurs, en partageant cet écrit.
La contorsionniste au tatouage
"Au début, on a du mal à discerner ce que représente la multitude de marques noires qui s'enroulent autour de son épaule et de sa gorge frôlant son décolleté avant de disparaître entre les lacets de son corset. Il est impossible de dire jusqu'où descend son tatouage.
Puis en regardant de plus près, on s'aperçoit que le svolutes que desine le tatouage ne sont pas de simples marques, mais un flot débordant de symboles alchimiques et astrolgiques, des représentations antiques de planètes et d'éléments inscrites à l'encre noire sur sa peau claire. Mercure, plomb, antimoine. Un croissant de lune est palcé sur sa nuque ; une croix ansée égyptienne au niveau de sa clavicule. Il y a également d'autres symboles, des runes nordiques, des caractères chinois. D'innombrables tatouages se fondent ainsi en un unique dessin qui pare son corps avec grâce, tel un bijou aussi élégant qu'original.
Tsukiko surprend le regard de Marco et, sans qu'il lui ait posé la moindre question, lui explique à voix basse : "Cela fait partie intégrante de qui j'étais, suis et serai".
"Et bin, maintenant que vous êtes au courant, vous pouvez faire ce que vous voulez".
Tragédie de la logique
Sa lecture contemplative laisse le temps à chacun d'entre nous de flatter son esprit rêveur, cependant la fin semble interrompue. Magie ou déception de ne pas voir la suite !
Que dire de plus, j'ai aimé mais d'une manière différente que mes attentes. J'émets donc quelques réserves sur la fin qui donne l'impression d'une attente. Oui, j'étais perdue dans le cirque et je me suis laissée porter par le mouvement de ce genre littéraire unique qui joue sur les rapports de l'être humain et sa représentation. La mécanique est rôdée et le dispositif même si ambitieux nous transporte, nous intrigue. Chaque chapître est écrit du point de vue d'un personnage. Il combine descriptions et dialogues qui viennent se confronter à notre affect et transforme ces élèments en une lecture particulière. Le poids du regard est au comble par les descriptions et rend hommage au cirque. J'espère qu'il y aura des émules et par vos commentaires, je veillerai à suivre son apogée.
Oeuvre similaire : Cf. Jules Verne
Quatrième de couverture
"Le cirque arrive sans crier gare. Aucune annonce ne précède sa venue, aucune affiche sur les réverbères, aucune publicité dans les journaux. Il est simplement là, alors qu'hier il ne l'était pas"
Sous les chapiteaux rayés de noir et de blanc, c'est une expérience unique, une fête pour les sens où chaque visiteur peut se perdre avec délice dans une dédale de nuages, flâner dans un luxuriant jardin de glace, s'émerveiller et se laisser enivrer.
Extraits
"Les gens voient ce qu'ils ont envie de voir. Et la plupart du temps, ils voient ce qu'on leur dit de voir"
P. 36
"[...] Vous pouvez raconter une histoire qui va s'ancrer dans l'âme de quelqu'un, devenir son sang, son être, sa raison de vivre. Cette histoire va l'émouvoir, le galvaniser, qui sait ce dont il sera capable grâce à elle, grâce à vos paroles".
P. 489
"Tu ne sais pas de quelque côté de la grille est le rêve"
Auteur
Erin Morgenstern est née le 8 juillet 1978, à Marshfield dans le Masaschussetts. Artiste peintre et écrivain. Elle possède un diplôme en théâtre de "Smith College". Actuellement, elle vit à Boston (Masaschussetts).
Un chat sur ces genoux, elle écrit.
Elle publie "Le Cirque des Rêves", son premier ouvrage, aux Etats-Unis en octobre 2011.
Après les Etats-Unis, l'Angleterre, le succès est là. Il est traduit dans 29 pays et paré en France dès octobre 2012. Il existe en version audio, mais l'éditeur anglais (Harvill Secker) par l'intermédiare des "Jeux Failbetter" a mis en ligne un jeu pour accompagner la lecture.
Le livre a reçu le prix "Alex" d'Award par l'Association américaine des Biblothécaires. Sept semaines sur la liste des meilleures ventes du New York Times.
Un projet de film est à l'étude par Moira Buffini qui écrit le scénario.
Site de l'auteur : http://erinmorgenstern.com
http://www.facebook.com/erinmorgensternbooks
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Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe, Hollandais
Parution : 19 juin 2013
Mise à jour : 19 juin 2013
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17 mai 2013
Pourquoi, je n'aime pas l'hégémonie de Wikipédia
Etes-vous allés surfer sur une explication de ce dogme de Wikipédia ?
Première analyse
Je me suis mise à la place de lecteurs qui surfent et qui souhaitent connaître comment Wikipédia est devenu une encyclopédie depuis sa création. J'ai saisi cette occasion et figurez-vous que j'ai découvert à cette requête que des réponses de Wikipédia. Est-ce neutre ?
Alors, je me suis posée la question si c'était possible que cette caste puisse survivre que par elle-même ? Elle se suffit par ces 5 000 collaborateurs qui font que quelque soit le moteur de recherche, les premières données présentées proviennent de ce même site, car l'esprit de collaboration fait que le site "Wikipédia" est référencé dans les premiers. En fait, Google favorise Wikipédia car ils se complémentarisent par le biais des liens.
Deuxième analyse
Et, il y a un autre domaine où j'ai fait des recherches. Le mot "blog" sur Wikipédia est bien décrit. Le mot "Canalblog" y fait références. Mais les données source de Wikipédia ne doivent pas provenir de "blog" et j'en fus à mes frais pour "Impasse des Pas Perdus". Le blog hébergé par le site "Canalblog" y était cité depuis de nombreuses années comme des références source.
Or, il a fallu que j'en discute avec un modérateur des 5 000 collaborateurs (Cf. Wikipédia, il se nomme un "WikiGnome") pour découvrir que c'était impossible de considérer qu'un blog puisse être une source de données sur Wikipédia. Cela ne fait pas partie du concensus et, de ce fait, mes données saisies par un contributeur comme "source sur Wikipédia" en tant que "liens externes" furent supprimées, même s'ils elles ont servi et servent, encore à maintes reprises, à alimenter les données de Wikipédia, les références ne seront plus portées (ex. de page : Danielle Jacqui, Kees van Dongen... ), ce qui est contraire à tout règlement sur les droits d'auteur.
Il serait étonnant que vos articles soient cités sur wikipédia : les blogs ne sont pas considérés comme des sources.Quant à la présence de cet article wikipédia, il faudra d'abord prouver qu'il entre dans les critères d'admissibilité. Le pouvez-vous ? Merci, Cédric Questions, problèmes, angoisses ? 16 mai 2013 à 10:49 (CEST)
Désolé, mais la règle sur les liens web a été appliquée et votre site n'est plus cité...De toute façon, vous ne nous donnez toujours aucune source (articles de presse) prouvant l'admissibilité de ce site. Cédric Questions, problèmes, angoisses ? 16 mai 2013 à 19:00 (CEST)
J'ai essayé d'expliquer que ce raisonnement me semblait simpliste. J'en perds mes références et ma reconnaissance morale ! (Cf. le Code de la Propriété Intellectuelle & la LCEN, loi de 2004 relative aux contenus sur internet)
A mon avis, un lien externe sur Wikipédia a pour but de donner une source de données pour aller plus loin dans la démarche de l'information. Mais pour Wikipédia, si la provenance de cette source émane d'un blog, elle est rejetée (Cf. politique éditoriale de Wikipédia), même si l'article dudit blog est référencé ou inédit !
Troisième analyse
Je ne fais pas partie des détracteurs de ce site, mais ce type d'incident m'amène à m'expliquer sur mon étonnement. Les contributeurs font la chasse aux mauvaises informations et être un blog, c'est mauvais ! Par contre si vous avez un blog avec un porte nom de style site (.com, sans l'adresse canalblog), vos données peuvent être créditées comme source dans des liens externes.
Quatrième analyse
Lorsque vous faites une requête, après un rejet de Wikipédia, la solution est unilatérale et bien sûr émane de Wikipédia. Ne cherchez pas à donner des explications, allez plutôt voir la liste des dossiers en attente. En vain, les requêtes sont archivées s'il n'y a pas un rapport de force avec cette communauté.
Cinquième analyse
La vie dans Wikipédia ? Oui, Wikipédia n'est pas qu'une encyclopédie collaborative gratuite, elle rémunère ces contributeurs dont certains "WikiGnome" qui touchent des récompenses.
Ils appellent çà "L'intelligence collective par le don de soi, sans contrepartie". Entendez par là une encyclopédie collaborative, libre, gratuite et bénévole.
Sixième analyse
Wikipédia permet à tout instant d'apporter une correction. Donc, c'est un brouillon, constamment raturé. Un exemple d'ineptie est l'article calomnieux qui a terni la réputation d'un des collaborateurs des frères Kennedy, pendant plusieurs mois en 2005. Donc, il est conseillé d'exploiter avec une grande prudence cette encyclopédie !
C'est également un média en ligne où chaque contributeur tente d'imposer son point de vue dès que l'on sort de la physique et des maths ou tout ne peut être que carré ! Il m'est avis d'être en veille dès que vous abordez des sujets comme l'art, la littérature... où les débats peuvent obstruer la simple définition, voire la déformer.
Je reviens donc sur ces points de vue, car il n'y a pas plusieurs vérités sur Wikipédia et elle ne peut pas provenir d'un blog. Est-ce objectif ?
Septième analyse
Wikipédia a fait plusieurs campagnes de demandes d'aide auprès de donateurs particuliers afin de gérer ses dépenses. Google a proposé d'héberger gratuitement Wikipédia. Est-il possible d'avoir une modèle économique neutre ?
Huitième analyse
La Démocratie dirige sans intervention dogmatique et surnaturelle, par les seules lumières de la conscience et de la science... Et Wikipédia, l'hypothèse est-elle vérifiée ou vérifiable d'être démocrate ?
Neuvième analyse
Cette page qui est en ligne aura un déférencement sur le moteur de recherche le plus utilisé au monde (dont j'ai oublié le nom) au profit des liens sponsorisés de Wikipédia, en lui infligeant une sanction "minus 50" d'ici quelques jours ! Déclassement par abus ?
Réaction critique
Je tiens à souligner que ce n'est pas de la défiance.
Je réagis donc à ce réseau tentaculaire appelé "Wikipédia" par son fondateur Jimmy Wales, une communauté ! Certes c'est un réseau collaboratif et rapide "Wiki" mais pas "Pédia" pour son fonctionnement.
Je sais qu'il n'existe pas de science unique ou parfaite, donc unanime et je peux donc dire que je ne fais pas partie de cette "école" du savoir où les règles sont établies par un nombre infime de contributeurs sans consensus et qui tendrait à nommer un gourou qui aurait autorité sur le monde du Net.
Le mot "Trustrank" vous connaissez ?
80 % de vos requêtes sont redirigées par les moteurs de recherche sur Wikipédia, le monde de l'éphémère.
Le mot "modérateur" des articles signifie donc un "tout pouvoir" qui peut entraîner des risques de débordement. D'où un modérateur de modérateur nommé gourou qui a pour définition sur le site même de Wikipédia de "maître à penser".
Après cette discussion, je ferais partie de la majorité silencieuse qui se refuge à un raisonnement unique qui dirigent aujourd'hui des millions de cerveaux.
Je ne retournerai plus sur Wikipédia, dès ce jour.
Astuce
Sur le moteur de recherche, mettre "définition" avec chaque demande. Wikipédia n'a pas la volonté de se définir comme un dictionnaire, mais une encyclopédie.
J'ouvre le débat. Et vous quelles sont vos impressions ?
Définition
WikiGnome : modérateur
Gendarme : administrateur
Patrouilleur : traqueur
Minus 50 : est une sanction infligée par un moteur de rercherche qui est caractérisée par un déclassement du site afin de l'empêcher de dépasser la cinquième page de résultats sur toutes les requêtes, nom du domaine compris.
Liens d'autres bloggueurs
Pourquoi je n'aime pas wikipédia (ALICEWONDERVERDEN)
Wikipédia n'aime pas les bibliothécaires ! (la bibliothèque apprivoisée)
Comment j'ai pourri le Web (la vie moderne.net)
Observatoire de Wikipédia, le mythe de la réalité
Bibliographie
15 mai, un jour pas comme les autres sur Wikipédia. J'ai créé une page Wikipédia, suite à plusieurs articles de mon blog référencés sur Wikipédia afin de comprendre le contexte social de ce dogme.
Je me suis laissée porter par la rencontre de Wikipédia et ce texte fut rédigé suite à une veille documentaire sur la bataille de la concurrence sur les contenus de Wikipédia et leur consommation au niveau de chaque pays. De là, l'analyse de la contre-culture face à l'importance de la culture dans le monde, au même titre que l'innovation technologique et la recherche qui m'a amené à étudier l'influence de Wikipédia qui véhiculent des contenus qui façonnent les mentalités. Je remets donc en cause le système qui censure la liberté d'échange d'information, à défaut du savoir.
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Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe, Hollandais
Parution : 17 mai 2013
Mise à jour : 17 mai 2013
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21 avril 2013
06h41 - Jean-Philippe BLONDEL
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Livre : 06h41 de Jean-Phlippe BLONDEL
Parution : 3 janvier 2012 (anniversaire de mon neveu !)
Edition : Buchet Chastel, Paris, France.
Genre : romans et nouvelles - français
ISBN : 978-2-283-026052
Prix : 15 euros
Format : 11,5 x 19 cm
232 pages lus.
Liens
Article "Page des libraires"
Couverture
Ces lignes parallèles et courbes sont ... les parallèles ne se rencontrent pas, mais...
Je n'ai pas pris le train pour vous le raconter, je le regrette !
Elle, c'est Cécile Duffaut qui prend place au fauteuil 58 côté fenêtre. Elle s'installe avec soulagement dans ce train après avoir passé un week-end pénible chez ses parents. Son mari et sa fille n'ont pas voulu l'accompagner.
La place à côté d'elle est libre.
Lui, c'est Philippe Leduc qui grimpe dans ce même compartiment et au même moment où il s'installe sur le fauteuil N° 57, découvre Cécile.
C'est ainsi qu'ils se retrouvent côte à côte. Ils restent cois.
Le train les réunit le temps d'un trajet où va défiler à la vitesse d'un train, toute une vie avec leur rencontre vingt-sept ans auparavant, leur chemin respectif et le silence de cette séparation.
1 heure 1/2 pour se remettre sur les rails d'une aventure avortée. Une parenthèse inattendue qui suspend le temps pour réapprendre à se connaître, se confronter au passé et feindre l'indifférence...
1h1/2 de cheminement qui fait écho par monologue. Le double, pour sa lecture.
Il faut que je vous dise que je ne connaissais pas Jean-Philippe Blondel avant de le découvrir comme vrai coup de coeur chez plusieurs blogueuses.
Un livre sur le pardon, les rêves d'adolescence et le bilan de son parcours quand on saute vers la cinquantaine dans un destin tracé comme les rails d'une voie ferrée ! J'ai beaucoup aimé la description des ressentiments, l'introspection sur les changements d'aptitude face à une vieille connaissance, l'ironie de Cécile sur les désillusions. Elle, elle sort de sa torpeur pour rentrer dans cette situation ambarrassante. Lui, trouve les circonstances amusantes.
L'écriture aligne un chapitre-elle et un chapitre-lui où Jean-Philippe Blondel, l'auteur dépèce le trajectoire de ces personnages au fur et à mesure que les souvenirs s'imposent. Des vies normées faites de rencontres, de regrets, de choses imperceptibles qui nous construisent et font de ce quotidien, un voyage et un roman doux-amer.
Je suis un peu mitigée pour annoncer que dans ce livre "06h41", j'ai aimé l'écriture aux phrases courtes avec des morceaux choisis. Mais je suis restée à quai en quelque sorte car j'avais envie que l'histoire avance plus vite, même si je ne reste pas indifférente aux vécus de l'auteur car j'ai attaqué le monde d'adulte avec les mêmes aléas. J'ai donc décidé de mieux le connaître avec son roman éponyme qu'est "Et rester vivant" qui sera la rencontre avec l'auteur car Jean-Philippe Blondel s'est inspiré de son histoire personnelle pour l'écrire.
Auteur, décrivez-vous ?
Image de John Foley
Je m'appelle Jean-Philippe Blondel, depuis 1990, je suis professeur d'anglais au Lycée Edouard Herriot de Sainte-Savine, près de Troyes. En parallèle de l'enseignement, je mène une carrière d'écrivain. J'écris depuis l'âge de 19 ans.
Je suis né à Troyes, dans l'Aube en Champagne, (octobre 1964) et suis de nationalité française.
A 17 ans, suite à un accident de la route, je perds ma mère, ainsi que mon frère. Je commençais à le réaliser quand je fus confronté à la perte de mon père, quatre ans plus tard, dans un autre accident de la route. C'est ce faux départ qui m'amène à parcourir la Californie avec mes deux meilleurs amis, Samuel et. Une méthode pour se reconstruire.
Je suis marié et père de deux filles.
Mes préférences en lecture sont Echenoz, Modiano aussi bien qu'Auster ou Proust.
Depuis, je me suis exercé à rendre ma vie musique. J'écoute Etienne Daho et d'autres chanteurs dont le disque de Lloyd Cole. Chaque roman est écrit sur une note musicale. Ainsi ce roman fut écrit avec le groupe australien "Jet" sur la chanson "Look what you've done"
J'écris tant pour le public adultes que pour les adolescents. Certains de mes romans sont de l'ordre autobiographique et d'autres comme celui-ci font partie de la littérature imaginaire.
Ces oeuvres :
. Accès direct à la plage - 2003 (Prix Marie Claire Blais en 2005) - Editeur : Delphine Montalant - Musique choisi : Etienne Daho
. 1979 - 2004 - Editeur : Delphine Montalant - Musique choisi : Smashing Pumpkins
. Juke-box - 2004 - Editeur : Robert Laffont
. Un miniscule inventaire - 2005 - Editeur : Robert Laffont
. Passage de gué - 2006 - Editeur : Robert Laffont
. Rencontres au bout du monde - 2007 - Editeur : Le bout du monde - Recueil de nouvelles
. This is not a love song - 2007 - Editeur : Robert Laffont (Prix Charles Exrayat en 2008)
. Un endroit pour vivre - 2007 - Editeur : Actes Sud Junior
. A contretemps - 2009 - Editeur : Robert Laffont
. Au rebond - 2009 - Editeur : Actes Sud Junior
. Le Baby-sitter - 2010 - Edition Buchet Chastel
. Blog - 2010 - Actes Sud Junior
. Qui vive ? - 2010
. G229 - 2011 - Edition Buchet Chastel - (Prix du Roman, version Femina - Virgin Megastore 2011)
"le titre du roman est le numéro de la salle où il enseigne".
. Replay - 2011 - Editeur : Actes Sud Junior
. Brise glace - 2011 - Editeur : Actes Sud Junior
. Et rester vivant - 2011 (c'est l'histoire de sa vie qui raconte le drame familial)
. 06h14 - 2012 - Edition Buchet Chastel (roman qui fait partie des quatre finalistes du Prix Relay des voyageurs)
Inspiration sur cette histoire ?
« Le roman est né à la poste. Il y a quinze ans à peu près. C'est marrant de voir le temps que mettent les idées avant de fleurir. J'étais à la poste à Troyes et je faisais la queue derrière un mec qui avait besoin de donner son nom, je ne sais plus pourquoi. De l'autre côté du guichet, la fille lui demande son nom. Il lui donne ; c'était un nom polonais hyper compliqué avec des « z », des « c », des « k ». Et la fille l'écrit sans faire une faute d'orthographe ! Le mec lui dit « chapeau car d'habitude les gens se plantent tout le temps ». Elle le regarde et lui dit : « Vous ne vous souvenez vraiment pas de moi ? » Il lui dit « non, je devrais ? » Elle lui répond « oui, on est sorti ensemble il y a 25 ans ! » (rires). C'était il y a quinze ans. Un tout petit truc. Mais je me suis dit que ça, ça ressortirait. » ndlr
Diplômes
1982 - Baccalauréat A2 mention TB – Lycée Chrestien de Troyes 1987 Maître d’anglais
1988 - Licence Lettres modernes
1989 - CAPES anglais
1998 - Agrégation anglais
A propos de Jean-Philippe Blondel sur facebook
Extraits
Pour "Elle"
« J'aime bien les trains. Les heures passées à ne rien faire de particulier. On prépare un sac pour le trajet – pareil que les enfants quand ils sont encore petits. On y fourre deux livres de poche, des chewing-gums, une bouteille d'eau – pour un peu on y mettrait aussi sa couverture fétiche. Tout pour que le temps passe agréablement. En arrivant à la gare, on traîne même du côté des magazines, et on en achète un, de préférence sur les riches et célèbres. C'est comme si on allait à la plage – et, comme à la plage, on n'ouvre ni les romans, ni le magazine, on ne mâche pas de sucreries et on oublie même de s'hydrater. On est hypnotisé par le paysage qui défile ou par le rythme des vagues. »
« Chaque fois que je reviens les voir, mes parents, j'ai l'impression de redescendre l'échelle temporelle et sociale que je grimpe avec circonspection mais ténacité. Dès que j'arrive à la gare, je retrouve mes oripeaux d'enfance - la voix qui tremblote, le geste mal assuré et l'agacement. Cet agacement profond qui me fait me demander pourquoi, mais pourquoi grands dieux est-ce que m'inflige cette visite bimensuelle ? »
Pour "Lui"
« Depuis longtemps. C'est ce qui me trouble. Tu rencontres quelqu'un, tu l'accompagnes pendant quelque temps, puis il ou elle disparaît de ton quotidien, tu t'en remets, tu oublies. Un jour, dans un train, tu te dis : « Si ça se trouve, il ou elle est mort. » Je suis content de voyager en silence avec Cécile Duffaut parce que je sais qu'elle n'est pas morte. »
« Le verbe "avoir". Il est gênant, celui-là. Ce n'est pas un verbe qui m'est familier. Plus le temps passe, et plus je perds. Plus je perds et plus je suis libre. Plus je suis libre et moins j'ai envie de l'être. Qu'est-ce qui je vais faire de toute cette liberté ? »
Quatrième de couverture
Le train de 06h41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme tous les lundis matins. Cécile Duffaut, 47 ans, revient d’un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille et sa situation de chef-d’entreprise. La place à côté d’elle est libre. S’y installe, après une légère hésitation, Philippe Leduc. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans auparavant, pendant quelques mois. Cela s’est très mal passé. A leur insu, cette histoire avortée et désagréable a profondément modifié leurs chemins respectifs. Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s’installe, les images remontent. Ils ont une heure et demie pour décider de ce qui les attend.
"Laisser vos coups de coeur et vos coups de gueule en commentaire", merci.
Liste alphabétique "LIRE & RELIURE" à consulter par auteur ICI
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Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe, Hollandais
Parution : 21 avril 2013
Mise à jour : 22 avril 2013
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13 avril 2013
Le parfum et le vin
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Hier, j'étais à la conférence sur le vin, donnée par Jean Natoli à Castelnau-le-lez et je me suis laissée aller à réfléchir si le parfum partagait le même registre émotionnel que le vin ?
Je voyageais dans le monde des odeurs et je m'aprêtais à y réfléchir quand Fédérica me demanda le nom de mon parfum ? "Eau de Narcisso Rodriguez for Her" que je gardais discrètement sur ma peau.
Je m'arrêtais à ce premier mot : "Eau" et la confusion fut forte devant le nom : vin. Le terme "minéral" était le mariage parfait entre ces deux matières. Les nuances olfatives de chacun m'amenait à penser aux senteurs de fruits, aux essences de pétales pressées, à l'éternel Iris et son rhizome qui poudre au même titre que les épices comme l'ambre, la cannelle et le musc, le parfum.
Je pris ce verre présenté, pour mesurer sa courbe galbé, sa teinte charnue et son côté sensoriel pour sa rondeur et sa robe grenat. Tenu par son pied, le verre faisait rouler le liquide qui distribuait en séquence rythmée, ses arômes épicées et de terre charriée qui évoque en moi la senteur du cuir poivrée. Je m'énivrais de ses effluves, en mettant de côté, pour un instant le côté gustatif.
Le vin et sa complexité m'amenait à penser que l'oenologue était au même titre que le nez chez un parfumeur, en quête de nouvelles alchimies pour élaborer des fragances inédites dont les formules ne sont pas divulguées.
"On ne déguste pas dans le palais des autres" est le reflet philosophique de notre besoin socio-culturel. Le vin est aussi musical, au même titre que le parfum, ces notes se déroulent avec le temps. Il a des "notes" de tête, de coeur et de fond qui constituent la partition de sa création.
Les comparaisons se mélangeaient tout au long de la conférence. Le nom et l'étiquette, la couleur et la texture, le prix et l'emballage et la symbolique qu'est la France à l'étranger pour ses parfums et son vin.
Bien sûr, il y avait de l'eau mise à disposition pour déguster les vins.
Mais est-ce un mariage que l'eau et le vin ? Je fus confuse de découvrir le nom de mon parfum : eau. N'est'il pas plus naturel que l'eau, est-ce la quintescence d'afficher ce nom "eau" pour un parfum dont les effluves font penser à la rosée sur les pétales. J'abordais ce sujet dans la contemplation car chaque mot décliné m'amenait son lot de souvenirs et de bonheur.
Je l'avais donc choisi, comme le vin, pour son étiquette et son nom ? Quoi de plus féminin ! Et à chaque questionnement, je pouvais donner une réponse au parfum comme au vin. Cette part de rêve, de luxe et de séduction quand vous vous aspergez avant d'aller à la rencontre du vin.
Dans l'univers du parfum, une des différences est le prix de ce nectar appelé vin. Par la spéculation, il peut atteindre des sommes jamais vu au niveau des grandes marques de parfum et devenir ambroisie.
Ouvrir une bouteille, c'est aussi un message que vous envoyez à vos amis. Trouver la bouteille qui correspond au moment et à l'importance que vous y donnez, se pèse. Mettre une bouteille en évidence sur la table donne le ton à la soirée ! Le vin c'est une affaire de convivialité.
Que dire de ces deux univers réunis. Ce fut une soirée réussie, le vin ne fut que plaisir, l'ambiance enrichie par des connaissances retrouvées et une conférence appuyée sur des grands noms et des grands vins !
Cette conférence a permis de verbaliser le vocabulaire utilisé par les professionnels, de connaître la cartographie des vins et les différents cépages autorisés. Présentation de la diversité de l'offre avec des visuels sur le marché du vin : pyramide des prix en comparaison avec celle du Languedoc Roussillon qui donne une atrophie vers le sommet en comparaison de l'offre française, pyramide des nouvelles appellations en comparaison avec les anciennes au regard de la législation européenne et française. J'ai beaucoup apprécié son regard sur le respect de l'environnement, sa présentation des données socio-démographiques, l'analyse sur les comportements d'achat en fonction des pays, du niveau de vie et des concepts de mode.
Je remercie particulièrement Jean Natoli, agronome, oenologue conseil et vigneron, pour son discours ambiant et pour nous avoir communiqué son savoir-faire, sa sensibilité et sa passion. Il nous a invité à déguster, ressentir, voir et savoir les vins de sa cave personnelle, sous la directon d'un sommelier qui dirigea la dégustation afin de reconnaître les odeurs, d'améliorer notre perçu en bouche lié à la minéralité.
Cette soirée agrémentée d'amateurs éclairés, de vin d'un choix particulier dont j'ai retenu une étiquette "Gens et Pierre", intéressante pour sa double image dont je retiendrai le sens de celle qui m'accroche "caillou" !
Alors amateur de vin, quel parfum portez-vous ? et est-ce que cela dérange vos narines ?
Lexique
Intrants : produits de levures ou tanins
AOP : dénomination d'un produit dont la production, la transformation et l'élaboration doivent avoir lieu dans
une aire géographique déterminée avec un savoir-faire reconnu et constaté.
IGP : signe officiel européen d'origine et de qualité qui permet de défendre les noms géographiques et offre une possibilité
de déterminer l'origine d'un produit quand il tire une partie de sa spécificité de cette origine.
VSIG : Vin Sans Indication Géographique
AOC
Minarilité : La minéralité évoque un "goût", un "arôme", la "bouche", et "l'acidité. Elle fait partie de la famille des aromatiques
qui regroupe la craie, le fer, le pétrole, le naphte, l'iode, la terre et la pierre à fusil.
Arôme : il décrit soit un cépage, soit une technique de vinification, soit encore un stade d'évolution.
Notes parfumées : violette, fleur de sureau, bourgeon de cassis, myrrhe, vanille, framboise, fruits secs, fleurs blanches...
Sécrétions animales utilisées dans le parfum : musc, ambre, civette, castoréum
Synthèse des molécules : courmarine (1868), vanilline (1874), musc (1891), ambrarone absolu (1926), ...
Encépagement du Languedoc Roussillon
Rouge
Le Cabernet Sauvignon : très coloré et tannique qui développe avec l'âge des bouquets complexes avec une dominante de sous-bois
Le Carignan : puissant, bien coloré, avec des tanins durs et parfois une amertume finale
Le Cinsault : note de poivre, délicatesse des tanins
Le Grenache : puissance alcoolique et grain de tanins particuliers
Le Mourvèdre : apport de fraîcheur et arôme balsamique
La Syrah : arôme cassis, graphite et encre
Blanc
Le Grenache, Le Picpoul, La Clairette, Muscat
Rosé
Le Cinsault
Conférence sur "Les idées reçues sur le vin"
à l'initiative de "Connaissance et partage"
Vendredi 12 avril à 19h30
Evènement ouvert au grand public
Palais des sports "Jacques Chaban Delmas" de Castelnau-le-Lez
Salon VIP
Jean Natoli : Agronome, oenologue conseil, vigneron bio,
Exploitant du Mas des Quernes à Saint-Jean-de-Fos
Exploitant du Mas Cascal dans le Vaucluse.
Philippe Combes : géologue
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Crédit photo : natoliandco.com/trinquefougasse.com
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Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe, Hollandais
Parution : 13 avril 2013
Mise à jour : 13 avril 2013
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16 mars 2013
Les oreilles de Buster - Maria Ernestam
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Page traduite en anglais
Edition : Gaïa, Montfort-en-Chalosse (Landes)
Parution : 4/9/2011
Traduit du suédois par Esther Sermage
410 pages /ISBN 978-2-84720-202-1
Difficile de ne pas écouter ce qu'Eva nous murmure à l'oreille et elle nous réserve bien des surprises !
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Sa relation avec les rosiers de son jardin est beaucoup plus simple qu'avec sa famille dont les épines enfoncées semblent ressortir.
Dans son carnet qu'elle nous dévoile tardivement, la narratrice aligne des confessions sur son enfance solitaire qui nous lient et qu'on gardera secret pour qu'à votre tour, vous les découvriez.
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Chaque nuit, elle s'accroche à l'écriture depuis que sa petite-fille lui a offert un carnet pour ses 56 ans. On partage ses émotions, on traverse ses épreuves pour finalement comprendre pourquoi elle tache l'encre de ses aveux, c'est un acte de foi.
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Ces révélations nous entretiennent sur l'emprise maternelle, amenées par des hiatus entre sa vie et son enfance car la narratrice ménage des pauses lorsque les souvenirs la remuent trop pour nous ramener au présent dans son jardin où chaque rosier lui ravive le passé. Elle se remémore cette femme séductrice dont les rapports avec sa fille sont destructeurs. Dès l'âge de 7 ans, elle prend conscience que l'anéantissement maternel sera la découverte de son identité et de cet éloignement, elle se retrouvera, s'estimera en découvrant l'amour et s'affranchira en tant qu'individu pour construire sa féminité, sans modèle.
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Elle nous amène à la réflexion sur l'écriture salvatrice, l'énergie d'écrire son histoire pour se réconcilier, se libérer, renoncer.
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Maria Enerstam a une écriture puissante qui mêle les accords et désaccords pour nous faire sentir cette relation difficile d'une petite fille qui cherche la reconnaissance de sa mère, admirablement restituée par l'auteur. Sa construction est fluide et poétique, soupoudré d'humour et elle partitionne dans le temps pour nous faire découvrir son printemps, sa beauté et son éclosion. Elle nous présente aussi la politique sociale suédoise avec les problématiques des personnes âgées, des étrangers.
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Les oreilles de Buster est un roman sur l'amour, la confiance et la tromperie.
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Le titre énigmatique obtient son explication à la lecture.
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Couverture
Le coeur aux branches apparemment épineuses matérialise le récit.
Auteur
Maria Ernestam est née le 28 novembre 1959. Le décès de son père Arne, le 31 mai 2006, a affecté sa vie.
Elle a grandi à Uppsala (au Nord de Stockholm) en Suède.
Elle poursuit ses études dans le journalisme, puis la littérature anglo-saxonne et les mathématiques. Elle obtient un Master en Sciences Politiques aux Etats-Unis.
Durant 11 ans, elle travaille en Allmagne en tant que correspondante étrangère pour les journaux "Veckans affärer" et "Dagens medicin".
Sa carrière littéraire débute en 2005 avec le roman "Caipirinha with Death". Elle vit actuellement à Stockholm avec sa famille.
Actuellement auteur à temps plein, de quoi étonner ! Ses romans traitent des relations humaines mais mêlent le côté psychologie au suspens et à un humour drastique. Son style en fait une écrivaine reconnue en Suède. Elle dépeind la Suède de l'illusion et de la réalité. Elle a été influencé par ces lectures d'auteur comme "Selma Lagerlöf", "Lagerkvist Pär", "Wilhelm Moberg" et "Majgull Axelsson".
Son premier roman "Caipirinha med Döden a été conçu après avoir vu un film de Woody Allen sur la mort.
Les romans de Maria Ernestam parus en Suède :
2005 - Caipirinha med Döden ; Caipirinha avec la mort - roman
2006 - Buster öron ; Les oreilles de Buster (traduit en français) - roman
2007 - Klopatras kam ; Le peigne de Cléopâtre - roman
2008 - Alltid hos dig ; Toujours avec toi (1er roman traduit en français par Esther Sermage) - roman
2010 - På andra sidan solen ; D'autre part, le soleil - roman
2010 - Le chat, mes voisins et moi
2012 - Marionetternas döttrar ; Les filles des marionettes (court roman)
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Ces livres sont publiés dans onze pays : Allemagne, Thaïlance, Danemark, Pays-Bas, Russie, Norvège, France. Ils connaissent un franc succès en France.
Maria vit en Suède avec son mari et ses deux enfants. Elle passe ses étés à Frillesås, sur la côte ouest de la Suède.
Ses envies : boire du thé ! (4 000 tasses par an).
Son site http://www.mariaernestam.com/
Vous pouvez la contacter : m.ackermand @ telia.com
Oscar des "Oreilles de Buster" :
Prix des lecteurs de l'Armitière en 2012
Prix "Page des libraires" en 2011
Lire ou télécharger un extrait
Quatrième de couverture
Eva cultive ses rosiers. A cinquante-six ans, elle a une vie bien réglée qu'elle partage avec Sven. Quelques amies, des enfants, et une vieille dame acariâtre dont elle s'occupe. Le soir, lorsque Sven est couché, Eva se sert un verre de vin et écrit son journal intime. La nuit est propice aux souvenirs, aussi douloureux soient-ils. Peut-être aussi ta cruauté est-elle plus douce lorsqu'on l'évoque dans l'atmosphère feutrée d'une maison endormie. Eva fut une petite fille traumatisée par sa mère, personnage fantasque et tyrannique, qui ne l'a jamais aimée. Très tôt, Eva s'était promis de se venger. Et elle l'a fait, avoue-t-elle d'emblée à son journal intime.
Un délicieux mélange de candeur et de perversion.
Résumé
Eva, 56 ans, fête son anniversaire et l'une de ses petites filles, lui offre un journal intime, ce cadeau va déclencher en elle le désir d'avouer un secret qu'elle étouffe depuis 40 longues années.
Les erreurs de l'éditeur
"Roi de Pic" à remplacer par "Roi de Pique"
Mon avis
Découvert chez " La Pyrénéenne" et "le choix des libraires", ce roman est d'une noirceur raisonnable et grâce à sa construction, le sujet m'a transporté. J'ai été râvie qu'il accompagne mon week-end ! Un roman que j'ai savouré pour son côté décalé, original et j'apprécie de plus en plus la littérature scandinave pour l'atmosphère si différent des romans français !
J'ai hâte d'avoir votre avis ?
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Liste de mes lectures "Lire et reliure"
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Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe, Hollandais
Parution : 16 mars 2013
Mise à jour : 23 mars
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