Villa aux cent regards de Victor Grazzi
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Art naïf ou Villa aux Cent regards à Montpellier
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C'est à Montpellier que je vous amène, Quartier des Aiguelongues, voir cette construction d'art naïf appelée communément "la maison du fada" "le château du nan" et qui ressemble quelque peu à la fabrique du Facteur Cheval dans la Drôme.
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Décriée ou regardée avec sympathie, elle ne laisse pas indifférente. Certains voulaient qu'elle soit démolie ou d'autres, en gardent des souvenirs émus. Et celà, la considère comme non identifiable, car en dehors de toute référence de l'Art et par ce trou dans le dictionnaire des Arts... on la considère comme Art brut. Elle fait partie du patrimoine de Montpellier.
Cette bâtisse insolite fut construite aux années 50 par un maçon italien (lombard), Mr Victor Grazzi, ancien élève de l'école du ciment armé de Rome. Il fut surnommé "Garibaldi" pour sa longue barbe blanche. Auparavant, il habitait sur ce terrain dans un ancien mazet qu'il transforma de jour en jour. Tout les matins, il préparait son ciment mais il était incapable de dire à l'avance ce qu'il construirait. Et le soir, une nouvelle figure parsemait sa construction que se soit tourelle, nain, de nombreux personnages et animaux, un pont-levis. Il faisait chaque jour, quelque chose de différent se souvient une habitante du quartier. Une vie entière pour ce "fou" de béton qui a consacré son temps à élaborer sa maison en dehors des heures de travail. Même les portes sont fabriquées dans ce même matériau. Créneaux, tours, miradors lui donnent le merveilleux d'un château d'opérette. Ce château était entouré de vignes autrefois. Dans ce lieu théâtralisé, Mr Grazzi y vécut particulièrement la fin de sa vie, cultivant sa vigne avoisinante et faisant son vin chaque année.
Pour beaucoup d'habitants du quartier, ce fut un lieu de rencontre où les enfants aimaient venir jouer et rêver aux contes de fée.
Lui disparu (1970), la maison inhabitée commença à recevoir des visites de tout genre. Amoureux et clochards à la recherche d'un abri, mais aussi des architectes, des écrivains, des cinéastes... Ainsi en 1980, la revue "Energumène" y organisa une séance de lecture de textes. Etaient présents Renaud CAMUS, Valère NOVARINA et Jean-Noël VUARNET. De même en 1976, vingt architectes de chicago établirent un dossier sur cette maison. On la trouve répertoriée dans les livres sur l'architecture populaire. Bernard LASSUS lui consacre un texte en 1974 dans les "Jardins Imaginaires"..., dans la nouvelle revue de psychanalyse.
En 1982, la mairie de Montpellier rachète ce château en miniature et l'entoure d'une clôture pour protéger et sauver de la dégradation ce qui peut l'être encore... Mais bientôt toute vie s'éteint et le château prend des allures fantomatiques. Il est question de le démolir pour récupérer le terrain. Pour éviter cette solution extrême, la Mairie décide de le vendre pour qu'il devienne un lieu culturel. C'est Michel FRESSOZ, ancien fonctionnaire territorial et propriétaire d'une galerie d'art "Saint-Côme" dans le centre de Montpellier qui devint le propriétaire avec des contraintes de conserver ce patrimoine et de le mettre en valeur.
Cours de dessin de nu, cours d'encre de Chine ou de bronze et de gravures organisés directement ou en relation avec des associations cud'échange... Travail d'édition de livres d'artistes, la villa aux cent regards, laissée à l'abandon pendant plus de trente années, retrouve ainsi une nouvelle vie.lturelles de Montpellier... Lieu d'exposition, lieu de rencontre et et d'échange... Travail d'édition de livres d'artistes, la villa aux cent regards, laissée à l'abandon pendant plus de trente années, retrouve ainsi une nouvelle vie.
En effet, elle est rénovée, et subventionnée par diverses associations, en partenariat avec l'école d'architecture de Montpellier et le lycée professionnel "Léonard de Vinci" pour la réflexion sur l'agrandissement de sa bâtisse fantaisiste. L'ensemble aide à la rénovation de cette oeuvre.
Elle est le siège d'ateliers artistiques "contemporain". Ainsi, cette maison, bien connue des Montpellierains, retrouve une utilisation plus conforme avec l'originalité de son architecture !
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Le calendrier des expos peut être vu sur site Web...0
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Adresse
1000, rue de la Roqueturière - 34090 Montpellier
Accès
Exposition
Entomologie parallèle de Jean-Pierre ROSE
Vendredi 22 juin à 18h30 du 18 juin au 5 juillet 2007
Les samedis et dimanches
de 10 à 12 h et de 14 à 18 h
ou sur rendez-vous
Protocole
En 2001, lors d’importants travaux de réhabilitation effectués au sein de l’Harmas, domaine et laboratoire de l’entomologiste Jean-Henri Fabre, les ouvriers découvrirent au sous-sol de l’édifice principal, une ouverture murée.
Dégagée, celle-ci révéla une grande pièce aux murs garnis de rayonnages, de vitrines et de cadres contenant d’étranges documents. S’agissait-il de l’Harmas II le mythique laboratoire caché du fameux chercheur ?
La trouvaille, encore à l'étude aujourd'hui, paraît être cohérente.
Elle comprend :
. des représentation d'insectes à ce jour inconnus,
. une accumulation d'objets divers (pièces de fouilles, tableaux, instruments scientifiques, etc.) montrant que Fabre, secrètement, s'est très tôt intéressé aux Histoires Extraordinaires d'Edgar Allan Poe et particulièrement au thème du Scarabée d'Or. Cherchait-il à réunir des preuves de son existence, regroupant ainsi des documents témoins appartenant à différentes époques ?
J.P.R.,
pour le Centre International d'Entomologie Parallèle
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Dernière mise à jour, le 22 janvier 2008