C.R.A.Z.Y. Chronique annoncée d'une famille ordinaire
Mes films préférés, sans ordre de préférence,
de Marcel Vallée (2005) Note :
Comment l'énoncer pour donner le sentiment qu'on éprouve. Il aurait fallu qu'un seul mot signifie fou, magique, mystique, à la fois pudique et sexy, drôle et touchant, réaliste et intemporel.
J'ai trouvé : GAMME, car toutes les notes y sont : mélodique, dramatique, harmonieuse, grave, en bémol, ...
C'est le portrait d'une famille qui dépeint la vie souvent extraordinaire de gens ordinaires à la poursuite de leur bonheur. L'histoire débute le 25 décembre 1960.
Du réalisateur québécois Jean-Marc Vallée qui dresse le portrait authentique d'une famille avec ce que cela comporte d'amour, d'acceptation, de différence et pour toile de fond un Québec en pleine mutation, façonné, modernisé par la révolution tranquille du nationalisme.
Ils sont cinq enfants, tous plus différents les uns des autres. Au coeur de cette mêlée, Zachary, le quatrième des cinq frères. Il traverse l'enfance, l'adolescence perturbée dans la quête de l'assentiment de son père et va jusqu'à renier sa nature profonde pour attirer l'attention de son père.
La musique omniprésente (aznavour, Emmène-moi au bout de la terre - Pink Floyd - David Bowie - Rolling Stones), véritable protagoniste du film, scande les étapes, accompagne le propos, suggère les émotions.
Chaque détail réveille en nous des souvenirs de notre jeunesse (si 40 ans) et les rend présents. Ils nous sudmergent et nous renvoient également aux idéaux, aux attentes de nos parents. Ces rappels sont pourtant propre à chaque famille, mais nous rappelle nos attentes, les notes affectives des liens parents-enfants et le soin qu'apporte le réalisateur à montrer la filiation fils-mère, les liens immuables qui nous unissent pour la vie.
Mais l'humour québécois n'est pas en reste et permet à la trame de rester légère.
La deuxième facette du film semble être l'homosexualité, mais c'est aussi et surtout, l'hymme à la tolérance.
Dernière touche du film, le voyage mystique de Zac à Jérusalem "au bout de la terre" comme chantait son père, où peut-être si loin, réussira-t'il à le retrouver, enfin...
Je pense que chacun y retrouve une partie de son histoire, quelque soit l'époque où a commencé nos souvenirs. Les dates ne sont pas signifiantes, elles s'échappent pour laisser place qu'à l'émotion. Notre sensibilité est exacerbée et le film reste une leçon qui nous tenaille même à sa fin. Jusqu'à quand ? enfin, soyez adulte !
Genre
Comédie dramatique
Producteur
Pierre Even
Acteurs
Michel Côté, "Gervais Beaulieu" le père
Marc-André Grondin, "Zacharie"
Danielle Proulx, "Laurianne Beaulieu" la mère
Pierre-Luc Brillant, "Raymond Beaulieu" 22 à 28 ans
Emile Vallée, "Zacharie Beaulieu" 6 à 8 ans
Marie-Loup Wolfe, "Brigitte" 15 à 20 ans
Alex Gravel, "Antoine Beaulieu" 21 à 27 ans
Maxime Tremblay, "Christian Beaulieu" 24 à 30 ans
Félix-Antoine Despatie, "Yvan Beaulieu "
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BONUS DU FILM
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Réponse : Juste Fausse