25 mai 2014
Comédie du livre à Montpellier 29ème édition -Rencontre avec les écrivains illustres du XIXème siècle ou la mémoire taraudée-
24 avril 2011
La forêt des tristesses infinies - Ida ESCURIER
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Aujourd'hui Pâques a emporté Ida. Les cloches, ce matin, n'ont pas sonné pour me l'annoncer. Elle est partie discrètement dans son sommeil, ébranlant des souvenirs propres à son entourage.
Ida n'était pas une personne résignée. Ida, forte de sa vie aux multiples facettes malgré ses 89 ans, pouvait encore clairement vous raconter chaque particule qui composait son vécu. Les dates n'étaient pas enrayées, chaque anecdote se juxtaposait dans le film de sa vie. Ce matin, 24 avril 2011, ce fut sa dernière heure.
Elle nous dit aurevoir, nous fait traverser la Méditerranée pour y déposer son nom à jamais gravé sur cette terre qu'est l'Algérie où elle séjourna et y laissa des attaches, des amis français ou algériens. Et au détour de ses aventures, nous ramène au souvenir de Gillette VEAUTE qui l'accompagna durant les événements d'Algérie, après la perte prématurée de son époux.
Le sol qui l'a vu naître en la commune de Saint-Denis-en-Margeride (Lozère) ne la laissait pas indifférente malgré ses attaches particulières à Montpellier où elle séjourna dès la retraite. Deux frères, des neveux Armand et Marcel, des nièces sont ses sources parentales. Sa famille s'agrandit au travers des branches qu'elle épouse DOUMERGUE, DUPOUY.
Ida veuve, Ida la rapatriée, Ida femme de militaire, Ida seule, Ida ma tante.
Sa famille Doumergue de Montpellier
Sa famille ESCURIER de Saint-Denis-en-Margeride
Sa famille Domergue de Mireval
L'ensemble de la famille, amis et proches
ont la profonde tristesse de vous annoncer le décès de :
Ida ESCURIER
Le Clos de l'Etoile
Bât. H1
Rue de la Figairasse
34000 MONTPELLIER
Elle s'est éteinte ce dimanche 24 avril 2011 au matin (8H40) à l'hôpital après avoir été hospitalisée vendredi dernier pour des problèmes de tension.
Visites au défunt : Grammont - Salon Lozère à compter du 25/04/2011 à 14h00
La cérémonie religieuse aura lieu mercredi 27 avril 2011 à 10h30
en l'église de Gramont - Montpellier (34070)
suivie de l''inhumation qui aura lieu à 11h30 au Cimetière Saint Lazare de Montpellier dans le caveau familial.
Cimetière Saint Lazare
2 RPT du Souvenir français
340O0 Montpellier
Concession : Secteur R- du pourtour N° 59
Remerciements
Très touchés par vos témoignages de soutien et de sympathie, nous vous adressons nos sincères remerciements.
"Si la matière grise était plus rose,le monde aurait moins les idées noires" de Pierre DAC
Une vie décrite par petite touche
Naissance le 3 mars 1922 à Saint-Denis (Lozère) de Ida, Gabrielle, Marcelle ESCURIER
Fille de Pierre, Claude ESCURIER
et de Marie, Marguerite, Alix BARRANDON
Elle vit 7, place Aristide Briand à Montpellier
Mariage avec Jean Roger DOUMERGUE à Montpellier, le 25 juillet 1942. Il est le fils d'Alfred Marius Calixte Doumergue et de Flavie Léontine Gratuze, son épouse.
1945, Roger est militaire et est affecté en Algérie. Ils sont domiciliés 51, rue Luciari El Biar à Alger.
Leurs amis sont les familles Jean & Gilette VEAUTE, André & Huguette GRATUZE, Marcel & Jacqueline VALLET (aviateur), le Sergent-Major Manuel BERENGUEL, Henri GIRARD (Adj. Chef), le Lieutenant Paul TURCAN, la famille Lucien MORALES, René CARBONNE...
1955, Roger est déclaré victime de guerre et devient invalide. Il change de profession, en tant qu'ancien combattant, pour comptable.
1957, ils sont installés à Cité Brossette - Bât. A - HUSSEIN-DEY (ALGER).
Décés prématuré de son époux, le 13 janvier 1960 à Alger à l'âge de 41 ans (né le 29 octobre 1919 à Lepuy dans la Hte Loire). Son corps est ramené à Mireval où il est enterré. Elle n'a alors que 38 ans.
Ida DOUMERGUE, veuve, reste en Algérie et travaille comme secrétaire dans une Société Algérienne du Mobilier, 9, rue Arago à Alger.
La guerre se durcit. Elle aide la famille de Jean VEAUTE dans les établissements NIAGARA & André ferrasse & Fils (12, rue Colonna d'Ornano à Alger).
Souvent, elle se retrouve chez la famille VEAUTE. Elle affectionne le petit Lucien qui grandit en sa présence.
1965, retour à Marseille chez Gilette VEAUTE qui l'accueille.
Mémé Alix vient vivre à Montpellier auprès de sa fille. La tante Dorothée habite pas très loin.
Rencontre avec Jean DUPOUY. Ils vivent ensemble et décide de se marier le 19 mars 1983 à la mairie de Lyon, avec Jean, Edouard, Bernard DUPOUY. La cérémonie religieuse a eu lieu à l'église avec le frère Jean, ce même jour.
Jean est attaché à son village d'Augnax dans le Gers où sa soeur vit. Les vacances leurs permettent de se retrouver. Au retour, ils ne manquent pas de s'arrêter à Carnon, pour profiter de la compagnie d'Yvette. Une halte est faite chez la cousine Elisabeth, sa fille Hélène et le petit-fils Jean-Baptiste à Montpellier ; Puis à Orange, chez les cousins Dédé & Huguette GRATUZE.
Sa nouvelle vie l'amène à arpenter toute la France auprès de son mari, Commandant, dont la carrière militaire impose des changements de domicile chaque trois ans. Elle habite donc à Avignon en 1968, Sarrebourg 1970, Epernay 1973, Paris 1974 domiciliés à Bois d'Arcy où ils achètent un logement, Nancy, Lyon en 1983, ... et les amis rejoignent la liste des amis déjà établis. La famille PLANTAIN à Montrison (Loire), la famille MAISANT (Rennes), la famille LAYRAC, la famille BARRE ...
1967, Marseille.
1985, retraite à Montpellier.
1985, Jean DUPOUY divorce avec Ida.
Ida reste chère aux quinze années passées à ses côtés. Ses proches sont Yvette DE BOCK, née DOUMERGUE, son époux Adrien DE BOCK, Gilette et Jean VEAUTE, Lucette & Marc, Elisabeth et ses deux filles, Marie-Jeanne & Robert, Emilie & René, Renée FOURNOL, veuve Maurice DOUMERGUE, ses neveux côté DOUMERGUE. Ils sont nombreux Dominique, Alain, Christian, Hélène, Jean, Annie, Frédéric...
Par alliance, elle intègre la famille DE BOCK auprès de Viviane et Eliane, soeur et belle-soeur d'Adrien, puis leurs enfants.
En Lozère, elle retrouve sa famille natale en la présence d'Alice ESCURIER (née Alice PAGES), Huguette, ses neveux côté ESCURIER. Ses deux frères Aimé et Louis sont décédés. Aimé décède à l'âge de 25 ans. Louis eut deux fils, ses neveux : Armand et Marcel qui sont malheureusement décédés.
Marcel (1931-2001) a eu deux enfants, Didier et Yves ESCURIER qui sont ses neveux au 2ème degré.
Armand épouse Alice. De cette union, trois enfants dont Marc (né en 1956), Isabelle (née en 1958) et Frédéric (né en 1966) qui sont ses neveux au 2ème degré. Marc a deux enfants dont Magali ESCURIER. Il est maintenant à la retraite.
Du côté de sa maman Marie, Alix BARANDON, il y avait deux soeurs dont Dorothée et des frères. Robert et Serge BARANDON localisés sur Montpellier sont des cousins éloignés. Elle connaissait Jany BARRANDON, de la famille de Jean-Baptiste BARRANDON. Pierre et son fils Louis BARRANDON, natifs de Saint-Denis-en-Margeride (48700 Lozère) sont décédés. Il y avait également Marcel BARRANDON qui habitait 2 rond point d'Assas à Montpellier. René Barrandon qui avait fait sa communion en la Paroisse Ste Thérèse à Montpellier, le 17 juin 1954. Et également, Roger Barradon dont la communion solennelle eut lieu en la cathédrale St-Pierre, le 13 juin 1940.
Elle a toujours une pensée pour cette partie de sa vie qu'elle a laissée en Algérie et aime se retrouver en la présence de Lucien VEAUTE. Cet homme déjà grand qu'elle a connu durant son enfance en Algérie qui lui rappelle les bons souvenirs. Malgré l'éloignement, elle ne manque pas de nous rappeler ces bons moments.
Ida a de la famille mais elle aime les voyages. Dans son listing, le Canada avec les chutes du Niagara, les Etats-Unis en 1985, Montserrat (Espagne), le tour de France avec St Laurent du Pont chez Marie-Louise en septembre 1969, l'Ile aux moines en mai 1989 avec Vannes, Trebeurdin, les granits roses de Perros Guirec, puis en juin chez Suzette, en septembre chez Lily en Lozère, Montbrison chez Raymonde Plantain avec visite du village fleuri de Jas en octobre, chez les PAULAIN-CADILLAC à Crémieu où elle retrouve son filleul, en novembre St Etienne d'Issensac avec Elisabeth, sa cousine. Visite en 1990 de Nice, en mars 1990 avec Lily elle visite sa région avec la Grande-Motte, Palavas, Antigone à Montpellier, St Jean du Gard en juillet, puis en août va chez Solange et Christian où elle retrouve Marius et Odette. En 1991, elle retrouve comme chaque année Lily en août, ainsi que ses deux soeurs Marilou, en septembre elle va chez Suzette à St Gély du Fesc, en octobre elle retrouve le soleil à Playa de Haro (Espagne).
Et l'année suivante en octobre 1994, elle visite la Dordogne, un petit tour à Sarlat, Rocamadour, la Roche Cazat.
En mai 1995, elle se rend au Castelet. En mars 96, à Argelès...
Elle intègre le club des "Echos d'Alger" qui lui permet de retrouver les Héraultais revenus de l'autre côté. Elle fait également des voyages avec ce groupe qui lui permet de découvrir la Tunisie en compagnie de la famille VEAUTE.
Ida est à tous les mariages. Celui de Magali & Frédéric en 1983, celui de Robert VALLET & Françoise, le 4 août 1984 à Aix-les-Bains, du fils CORNET le 29/09/1984, de Françoise & Christian en février 1988, d'Aline en juin 1990, Françoise en mai 1996, mais également celui de Thierry et Jacky GUARDIOUX-DUBUISSON en avril 1998.
Ida seule. Ida a vu partir son premier époux, Jean Veaute vers 1996, Gilette Veaute en xxx, sa belle-soeur Lily, son beau-frère Adrien, son autre beau-frère René, son autre belle-soeur Yvette en juillet 2006.
Ida aime danser. Ida ne manquait pas un mardi au club de danses où elle entraînait tout son petit monde dans les salsas, les tangos et les pasos dobles. Sa vie était rythmée par cet engouement.
Ida et les animaux ! Ida était rangée, soigneuse. Ces adjectifs n'allaient pas avec le mot "bête". Elle semblait ne pas affectionner leur présence. Et pourtant, dans son carnet de photos nous retrouvons la présence de Betty (chienne lozérienne), de Wolf (d'Orange).
Ida fait des connaissances. Dans son quartier, elle fait vite connaissance avec Toinon, Paulette, ... et ses journées sont cadencées par l'appel du matin comme à l'armée (bien sûr, je parle de Lucette), un peu plus tard Paulette lui rendait visite. Puis avec l'âge, se rajoute la visite du kinésithérapeute, Monique et Kadija pour la seconder dans le travail quotidien. L'après-midi, des parties de cartes interminables se passent soit, chez elle, soit chez les voisines où viennent se rajouter la présence d'Yvette, Lucette... ses compagnes fidèles.
Tant que la voiture connaissait la route, les visites hebdomadaires étaient planifiées chez Elisabeth sa cousine. Un peu plus tard, elles furent espacées mais avec la compagnie des proches, elle se permettait de venir lui rendre visite à l'impromptu. Ces moments rendaient heureuse Elisabeth et Ida fidèle se sentait bien.
Ida et les pique-niques. Ida aimait organisait des piques-nique qu'elle appréciait par la présence d'Elisabeth, Lucette, les deux Yvette, Lily... De temps en temps, lors de ces manifestations, elle rencontrait son beau-frère Robert, toujours en marche vers la Sérane.
Ida la Tata. C'était un rituel. Tout le monde connaissait quelque soit la famille, Tatie Ida. Elle n'était pas dispersée mais elle avait une grande famille. Demandez à Marc & Marie, à Lucette, à Frédéric & Magali, à Alexandre, à Dominique(e), à Hélène & Jean, à Annie... ils vous parleront de Tatie Ida.
Mémorandum
J'ai débroussaillé les souvenirs, fouiner, affronter le passé, humer la poussière salée de l'abandon pendant des heures pour envelopper sa vie dans ce texte, refuge du temps, sans trop réfléchir...
1932, petite fille dont les parents tiennent un restaurant "la Barraque du Bouvier" en Lozère.
1959, en Janvier, vacances dans l'Aveyron. Visite chez Yvette et Adrien qui habite 51 D, rue Elysée Chatin à Grenoble (38100). 13 juin, départ Alger. 29 juin, retour sur Montpellier. Juillet à Paris et visite chez Marcel. Le 25 juillet, ils fêtent leur quinze ans de mariage à Montpellier. Le 27 juillet, ils se rendent à Montaux, chez les cousins côté maman Gratuze. Le 28 juillet, ils vont du côté Doumergue à la maison du Causse du Larzac, La Vernede. Le 4 août, retour à Alger. Le 13 août, c'est le retour de la famille Gratuze à Alger. 26 août, c'est l'anniversaire de Mr Veaute, ils font des brochettes. Le 21 décembre, Roger lui offre une jolie veste en daim, en cadeau de Noël. Ils fêtent le réveillon à Oran avec Huguette et Dédé Gratuze. 27 décembre, ils promènent à Ain Franin (Oran) où Roger garde ses souvenirs de 1943. 30 décembre, c'est la fête de Roger, Ida lui a tricoté un pull, il fête St Roger avec Louise. Réveillon chez eux.
1968, en avril, ils se rendent à Montpellier voir sa mère, puis à Augnax pour voir la belle-mère. Jacqueline est déposée à Toulouse. 19 mai 68, sa mère est hospitalisée, elle est prévenue par Marinette. 24 mai 68, journée de grève générale, Ida passe la journée au balcon à brûnir. L'essence se fait rare, gare Ida, sans essence, pas de promenade. 25 mai 68, Ida se procure un peu d'essence. 2 juin, promenade à la Ciotat. Jean travaille à Entraigues. Décés de Flavie Gratuze, épouse DOUMERGUE, le 21 juin 1968 à 9 heures à Montpellier. 2 juillet, chez Gilette, Lucien et Marie-Claude sont là. Le lendemain, Arcachon, repas est accompagné d'huîtres et moules. Le surlendemain, visite chez Anne-Marie Verbruge. Retour à Augnax. 13 juillet à Montpellier, 14 juillet à la Ciotat, 15 juillet Hyères, 22 juillet : La Capte, le lendemain : Le Lavandou, le 24 juillet : Bormes-les-Mimosas puis le lendemain retour à La Capte. Visite de l'Estagnol puis Marseille chez les BARRE Huguette, Annie... au retour. 15 août à la maison. Septembre, visite à Montpellier sur les tombes de Mireval et Montpellier, puis à la maison de retraite de Campériol, pour voir papa. Visite de l'oncle Rodier. Déménagement le 24 octobre de Marseille pour Avignon. 11 novembre, défilé à Avignon. "Tantoune" vient passer un mois à Avignon. Roger Warren ne va pas bien. Il décéde le 22/12/1968. L'enterrement eu lieu le lendemain à 15h30, le 23/12/1968. Réveillon chez les Veaute à Marseille. Jour de Noël avec Huguette Barre. Le 31/12/68, il neige. Réveillon du jour de l'An, chez les Reynaud, avec Huguette et Annie.
1969 Repas du 1er de l'An avec Huguette et Annie. Le 2, Ida est avec Robert et Marinette à Avignon. Le 3 avec les Veaute qui annoncent la naissance le 1er janvier 1969 à 0h15 de leur petit fils (Montélimar). Le 4, visite à Montélimar pour voir le petit. Le 5, à Fontaine-de-Vaucluse avec Jean et Gilette. Visite en mars de St-Michel de Frigolet. Visite à Montpellier et repas chez Lily qui lui apprennent le mariage d'Hélène pour le 17 avril. Le lunch se déroule au Ragagnou. 26 avril, départ pour Beauregard avec arrêt au Puy, chez Yvonne. Le lendemain, rencontre de Louis, son frère. 2 mai 1969, Ida travaille à AFDP à Avignon. Grillade à Gordes avec les Reynaud et les Foulquier, le 15 mai. 25 mai, visite de Monaco. Le 26, Montecarlo. 5 juin, retour, chez elles, de "Tantoune" et mère d'Ida. 8 juin 1969, c'est la communion de Robert Gratuze à Orange. 15 juin, Jean lui annonce la mutation à Sarrebourg. Robert, son beau-frère est rentré en clinique pour son oeil. Permission de Jean en Juillet. Visite à Palavas, chez Huguette et Dédé. Puis chez les Barre à Marseille avec la venue d'Annie et Fabienne. Son "Papa" sort de la clinique, le 18 juillet 1969. 25 juillet, dernier repas à la maison avec les Raynaud, Foulquier, Gratuze. 30 juillet, déménagement. Lucien Veaute et Marie-Claude sont venus les voir le 10 août 2011, cela fait plaisir à Ida qui n'a pas le moral d'avoir quitté la région. Le Sud manque. 4 octobre, ils vont chez Lucien. Départ début Novembre pour Strasbourg, puis Baden-Baden. 11 novembre, défilé. 21 décembre, Nancy. Réveillon de Noël chez les Arnould, ainsi que le lendemain.
1970, Sarrebourg. Début d'année au Sud avec visite des Goudes avec Huguette. Vacances d'été avec Nîmes, Beaucaire puis Montpellier chez les Foulquier, Grau-du-Roi, Palavas, Sète chez Bézombes Henri, La Grande-Motte... Visite des Journet, de Mr Cau. Connaissance avec Mr Lerech. Visite chez Hélène et son mari (ROUARD) à Montpellier, puis départ pour Marseille, chez les Barre Huguette, Annie... Les vacances se continuent à la Capte (Hyères) où séjournent les Delprat, puis à Toulon, Le Lavandou avec visite chez la famille Malteo. Fin des vacances et rentrée à Sarrebourg. Visite de Mme Eliane Layrac, femme du Commandant, Mme Gleize et Mme Tanguet. Marché avec Mme Le Gurens. Repas chez les Melard. En Octobre, achat d'une voiture, modèle Simca 1100. Novembre, Strasbourg. 10/11/1970, De Gaulle est mort, il y a eu un défilé le lendemain (femme de militaire !). 23/11/10, elle est prévenue par "Tantoune" que sa maman a des soucis de santé, elle perd la tête, dans le Midi, on dit qu'elle parle aux étoiles. Départ pour Montpellier. Visite chez Marcel et Rosa Barrandon, les cousins. Retour sur Sarrebourg. Marinette annonce le décés de papa Doumergue, le 11/12/1970. Réveillon chez les Paulin. Repas de Noël à la maison. Réveillon jour de l'An au Mess.
1971, 1er janvier : invitation à la maison. Les bals de garnison se succèdent. Et oui, Ida aimait bien danser ! Invitations chez les Drayon, Eliane Layrac, chez les Bailly. 28/02/71, Ida fête son anniversaire un peu à l'avance avec ses amis. Mme Drayon est revenue du ski, la jambe cassée. Le 13/04/71, Ida organise une fête pour la Sainte Ida. Ida a ramené sa mère auprès d'elle. 14/06/71, Jean ramène "Tantoune". Alix et "Tantoune" sont amenées à Baccarat (Meurthe et Moselle). Vacances début juillet, à la maison de tante Blanche, à Port Ariane (Montpellier). Plages de Maguelonne, du Grand Travers, Carnon avec Yvette. Départ après le 14 juillet pour Grenoble chez les Dapon Pigatto, puis Chambéry, Annecy, Pont de la Caille, Genève, Alsace et enfin au domicile. Retour de Alix BARRANDON, sa maman et de Dorothé BARRANDON sa tante dite "Tantoune", au domicile. Repas avec Jeannette et Philippe Richardot, puis les Grall. Visite de Nono et Monette en passant par Gerardmer. 10/09/71, Jean ramène "Tantoune" chez elle à Montpellier. 2/10/71, fête pour l'anniversaire de Jean. Novembre, route des vins avec visite de Colmar. 11 novembre, Jean défile. 4 décembre, bal de la Ste Barbe. Réveillon de Noël, chez les Paulin. Le lendemain, invitation des Paulin. Réveillon du jour de l'An avec les Paulin, leurs familles, Pierre Arnould et Massoneau...
1972, repas du 1er janvier au mess. Maman Alix est hospitalisé une semaine. Départ chez Dédé et Huguette à Orange le 15 janvier. Déjeuner chez les Raynaud. Puis, Marseille chez les Barre Huguette & Annie. Bonjour, Montpellier : "Tantoune", Marie-Jean & Robert, Yvette & Adrien, Elisabeth, Blanche. Rencontre avec Robert Matignon. Retour à Sarrebourg. Maman Alix sort de l'hôpital, le 31/01/72. Les Paulin sont mutés pour Versaille. 25/02/72, Ida & Jean sont invités chez les Paulin pour fêter leur départ sur Versaille. 2/05/72, maman Alix part en maison de retraite. 8/06/72 la procédure de divorce de Jean est terminée. Juin, visite chez Dédé et Huguette à Orange, puis départ pour Montpellier : Elisabeth, Hélène, Yvette & Adrien... Hélène a un accident, le 13/06/72. Promenade au Mont Aigoual. Retour en passant par les Vosges, puis la Bresse. 11 juillet, Robert & Marie-Jeanne viennent à Sarrbourg les voir. Décés de maman Alix Barrandon, le 19/07/1972 à 8h30 à l'hôpital de Sarrebourg, sa fille Ida est à ses côtés depuis 8 heures du matin. Déchirement devant le dernier adieu. Départ le 21/07/72 pour Montpellier avec Marinette pour l'enterrement. 27 juillet, déménagement dans une maison. Août, reprise du travail. 17 août 1972, une surprise avec la venue de la famille Veaute. Novembre, promenade en Belgique à Bouillon. 11 novembre, défilé, vin d'honneur et bal à Chalon-sur-Marne. 2 décembre, St Barbe et sa soirée. 27/12/72, arrivée d'Hélène. 30/07/72, arrivée d'Huguette.
1973, nous les retrouvons à Epernay où ils ont élus domicile. Rosalie est décédé le 9 janvier 1973. 13 mars 1973, ils reçoivent leur nouvelle voiture. 13 avril, elle invite pour sa fête les Formeant, Ginjouet Mermillot. 21 avril, départ à Beauregard (Lozère), chez son frère Louis pour fêter Pâques. Promenade à Volvic, le lendemain. 9 juin 1973, Pentecôte, départ pour les plages de la Normandie. Visite de Dorman, Compiègne, Beauvais, Dieppe, Treport, Paris Plage et Boulogne, Calais, Dunkerque. En juillet, la famille de Gilette Veaute vient leur rendre visite pour les vacances. Puis, départ en congés à Montpellier au mois d'août où elle retrouve Marinette, Elisabeth, puis Yvette à Carnon. Lily l'invite à souper. Ainsi les vacances à Montpellier permettent de faire le tour de la famille. Repas chez Maurice. Promenade avec Blanche à Saint-Guilhem-le-Désert. Départ le 15 août, avec son époux, pour une quinzaine de jours en Espagne, escales à Llausa, Cadaquès, Figueras, Rosas, Barcelone, Palamos, Ampuria. Au retour, visite chez Louis à Saint-Chely-d'Apcher. Puis Epernay, pour retrouver les familles Pierre Arnould, Grière, Mermillod.
Durant cette période, elle ne manque pas de faire le tour des usines de porcelaine où elle acquière des services de porcelaine comme à Troyes, mais également les puces à Paris.
Mais malgré ces occupations, elle se rend au bureau. Elle subit une intervention en décembre, sur Montpellier. Elisabeth, sa cousine l'assiste. Visite des familles Dapon, Veaute et Hélène. Elle séjourne quelques temps à Montpellier et rencontre Annie et Patrice.
1974, retour à la maison. Son anniversaire se fait en compagnie des Pierre Arnould et de Mme Dubois. Sa vie d'épouse de militaire, la laisse seule durant la semaine. Le mot "solitude" semble pesait. Le week-end visite de Compiègne, du zoo Jean Richard. Invitations des Layrac, pique-niques avec les Mermillod à Hautvillers, bal à la caserne le samedi soir, retrouvailles avec Jean à Paris. Mutation arrêtée de Jean à Versailles avec déménagement à Bois d'Arcy (Paris). Elle retrouve la famille Albretch. Vacances en Juillet en Auvergne. Visite chez son frère Louis en Lozère avant de se rendre chez "Tantoune" à Montpellier. Baignade à Sète avec Gilette et Jean Veaute. Rencontre avec les Rouard, Verbruge, Jean-Pierre Truco, René Foulquier, Dapon, Jourdan, José Cadestin. 15 août, avec Yvette & Adrien, Alain & Michèle... Partie de pêche au Cap-d'Agde avec dégustation d'oursins. Sur l'étang de Sète, ramassage de palourdes. Retour à Epernay avant de déménager le 25 octobre 1974. Rencontre avec les familles Andreausky et Man. Visite des amis Paulin de Lyon. Départ pour Créteil pour aller voir Nicole. Fin de l'année à Marseille chez les Vauget.
1975, 1er jour de l'année avec Huguette et Anne. Puis apéritif chez les Barre. Visite à "Tantoune", Elisabeth et Yvette. Invitation à Sète à prendre le repas avec les Rouard. Retour à Versailles. Visite des Barre de Clamart. D'autres amis avec la famille Drayon, Labiche, Grière d'Epernay. Elle retrouve sa nièce Michèle qui lui rend visite. Promenade au Fort de St Cyr. En avril, escale d'un jour en Lozère pour les vacances à Montpellier. Elisabeth est mariée. Hélène vit à Pézenas. Retour à Paris avec la visite de Jacqueline. Elles visitent Rambouillet. Pour l'Ascension, la famille Bezombes lui rend visite. Mai, voyage à l'île de Noirmoutier. Ida retrouve du travail le 6 juin 1975 chez Honey Vell à Malakoff. De retour dans l'Hérault pour le 14 juillet, pour les vacances d'été où elle retrouve la famille de Jean Bezombes à Sète et la compagnie de Lucien Veaute et Marie-Claude. Puis, Vias chez les Verbruge. Arrêt pour le 15 août, chez Louis, son frère. En octobre, visite chez Renée, la soeur de Jean à Monthléry dans l'Essonne. Décés du père de Jean, le 5 novembre 1975 à Auch. Jean Veaute se fait opérer, fin novembre.
1976, 1er janvier chez les Bézombes. Décés appris par Gilette de Mr Musciani, le 11 janvier 1976. Rencontre avec les Stermam, Richardot. Yvette & Adrien sont venus à Paris le 25 mars 1975, surprise ! Promenade à Senlis, à l'étang de la Minière. En avril, visite chez les Paulin à Lyon, puis le Sud avec Sète, Montpellier et promenade aux gorges du Tarn, avant de passer voir son frère Louis, le 30/04/76. Retour sur Paris. Promenade autour de l'étang de St Quentin, au bois de Boulogne. 30/05/76, c'est la communion à Lagny. En juin, retour à Sète, puis départ pour l'Espagne à Cullera. La famille Mermillod nous rejoint. Promenade à Valence. Ils retrouvent les Pierre Arnould également. Fin juin, retour à Sète, puis retrouvaille avec Lucien et Marie-Claude. Retour su Paris pour le 14 juillet, avec arrêt la veille, chez son frère Louis, en Lozère. Enfin, il fait chaud à Paris ! Les pas l'amènent place de la Concorde, les Champs Elysées, la Madeleine, Montmartre, Pigalle, le musée Grévin, musée Victor Hugo, le cimetière du Père Lachaise, St Denis, la Ste Chapelle et Nôtre Dame, ... Elisabeth sa cousine, vient la voir à Paris pour le 15 août. Visite de Rambouillet. 19 août, Jean est appelé au chevet de sa mère malade à Auch. Visite de la cousine Jacqueline. 17/10/1976, Gisèle appelle pour faire part du décès de Robert. Visite de Gueta en Octobre. 20/11/1976 décés du père d'Huguette. Veillée de Noël à la maison et le lendemain, invitation de la famille Poulin. Jean a un filleul. Pas de réveillon.
1981
1985,1er jour de l'année avec les Bézombes. Ida se sent fatiguée. Repas chez les Fontanet, les Cornet, les Dupré, les Monnier. Le froid a envahi toute la France, les mimosas ont gelé et nous sommes le 8 janvier 1985. Ida se prépare pour revenir sur Montpellier. Une cérémonie en l'honneur du départ de Jean. Ida reçoit une médaille de "Bon Soldat" pour l'avoir accompagné durant toute sa carrière. 29 janvier, arrivée à Montpellier. Visite de Dédé & Huguette dans leur nouveau logement. Dédé revient pour aider à refaire la tapisserie. Adrien intervient pour casser le fameux placard avec Jean. Dédé revient pour le remonter. Puis, la chambre d'amis est refaite. Il s'ensuit le salon, la salle de bains, la cuisine. Anniversaire d'Ida. Jean reçoit l'article 5 (pension militaire). 18 mars, Adrien se fait opérer de l'oeil. Le 19, installation d'une porte blindée. Mercredi 20 mars 1985, Jacquotte prévient Ida que son frère Louis est décédé. Il est enterré le 22 mars à Labruguière à 10h30. 25 avril, enfin les meubles arrivent. Les changements opérent sur le couple. Ida rejoint sa famille, ses amis. Jean se sent seul et de plus à la retraite. Visite chez les Cornet à Lyon au mois de mai. 6 mai, voyage aux Etats-Unis où ils retrouvent le cercle militaire et la famille Mougin. Le couple se sépare. Ils font un repas d'adieu avec la famille Veaute, Lucien et Chantal.
2010, Ida apprend le 19 janvier le décés de Marc, par son épouse Lucette. Paulette et Toinon monte jouer aux cartes tous les après-midi pour lui tenir compagnie. Dany vient le matin pour la soigner. Mme Lacombe vient le lundi. Le mercredi, le vendredi, la kinésithérapeute vient la faire marcher afin de palier au rhumatisme. Elle prend une femme de ménage Monique qui passe le mardi, le vendredi. Lucette lui offre un parfum pour son anniversaire qui lui fait très plaisir. Toinon vient avec un bouquet de fleurs. En l'absence de Paulette et Toinon qui continuent à aller au Club, Denis Caplain passe, parfois c'est Monique.
Arbre généalogique
Jean Baptiste ESCURIER Antoine BARRANDON
épouse Marie Rose TONDUT épouse Marie MARTIN
Enfants : 4 enfants :
1. xxx BARRANDON
2. Dorothée BARRANDON
3. Marcel BARRANDON
épouse Rosa BONNET
(soeur Marie Bonnet, nièce Lucette)
Enfants :
André BARRANDON
René BARRANDON
Roger BARRANDON
Ginette BARRANDON
Maryse BARRANDON
Pierre-Claude ESCURIER épouse 4. Marie, Marguerite, Alix BARRANDON
(21/12/1882 - 14/11/1966 à 22h) (2/07/1884 - xxx)
Mariage le 10 novembre 1906 St-Denis-en-Margeride
Barraque du bouvier
à Saint-Denis-en-Margeride Cousin >> Noreux Marcel
épouse Antoinette Fille Janine
Enfants : V
Aimé, Jean, Marius ESCURIER Louis, Claude ESCURIER Ida, Gabrielle, Marcelle ESCURIER
(15/08/1907 - 31/03/1936) (9/01/1911 - 20-03-1985) (3/03/1922 - 24/04/2011 à 8h40)
enterré à La Bruguière, le 22
épouse épouse
Jacquotte Roger DOUMERGUE
(xxx - xxx)
fils de DOUMERGUE marié à
Flavie GRATUZE (+21/06/1968 à 9h)
V épouse
V Jean DUPOUY
V (divorce en 1985 sans enfant)
Armand ESCURIER et Marcel ESCURIER
(XXX-XXX) (XXX-XXX)
épouse épouse
Alice PAGES XXX
V V
V V
Didier ESCURIER
Elisabeth ESCURIER Yves ESCURIER
Frédéric ESCURIER
Marc ESCURIER marié
qui a deux enfants dont
Magali ESCURIER et un fils
.......................Actualités
Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe,
Parution de l'article, 24 avril 2011
Mise à jour : 24 avril 2011
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20 mai 2010
Mes premiers pas vers l'ostéopathie
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Le frisson m'apparaît à l'idée de vous conter cette plénitude. La main sensible s'approche de l'asymétrie pour en corriger l'espace par un effleurement.
Il règne à cette étape l'ambiguïté du contact du praticien qui sensible se réfère à plusieurs signaux. La peau se raidit à l'approche, captée par les milliers de poils qui s'érigent pour se protéger et révèlent mon appréhension. L'espace temps prend des proportions incalculables tant le temps s'efface pour laisser place au silence de la manipulation.
Rien n'échappe à cette main qui ponctue ses mouvements de la fragance de ces huiles essentielles. Mon nez se retrouve au centre de l'image qui s'en dispense. Je relève mon cou prête à recevoir ce fluide. C'est la première étape si décisive sur la manipulation qui s'opère pour retrouver le mécanisme de mes paramètres.
Une fois diagnostiquée, je me retrouve de la position assise à une forme allongée qui tend à retrouver sa détermination en s'affirmant dans l'espace. Vide et si prenant l'espace qu'il m'immobilise pour poursuivre l'effort de capter les énergies qui se développent lors de la chute de l'appréhension.
La confiance s'installe et je me vois défiler sous l'oeil qui se pose sur mon corps tendu. Il est le signe de mes faiblesses et toi, l'ostéopathe, tu signes par tes mains, tu soignes du bout des doigts mes maux. Ta caresse efface mes tensions musculaires, comprime cette faiblesse par l'interrogation de mon corps qui se libère de ses douleurs, de ses lésions et équilibre cet instrument tant endommagé par le manque d'entretien.
Il semble que tes mains sont comme les touches d'un piano dont l'accord se modère grâce à la feutrine qui aménage son son.
Tu signes l'acte qui m'enchaînait à la douleur. Mes idées s'échappent, mon corps s'abandonne et devient spectateur de l'effort mutuel, contagieux pour soigner ma blessure. L'état de veille à ce point n'existe plus. Je ne suis plus le patient dans l'attente et mon corps se délivre, se dénoue, s'oxygène.
"TeMpo"
Le parfum m'envoute et le bien-être s'en ressent. Je suis purgée de tous ces noeuds qui aphyxient mon mouvement. Mes traits se relâchent, s'apaisent et offrent le spectacle de la sérénité.
Merci pour votre savoir faire.
Lento - Andante - Allegretto
Qu'est-ce l'ostéopathie ?
L'ostéopathie est une thérapeutique manuelle. L'équilibre du corps se fait entre la structure et la fonction dans sa globalité. L'ostéopathie sert à corriger des problèmes structurels, viscérals, musculaires, craniens ou des enveloppes. Le traitement considère globalement l'individu et pas seulement la maladie car notre corps possède par lui-même les moyens de surmonter la maladie par des modèles de défense et des systèmes d'alerte. Le praticien évalue l'état des différents systèmes du corps. Le soin est donné uniquement à base des mains par des techniques de palpations avec les bouts des doigts. Cette remise en fonction permet de réguler l'homéostasie. Le corps compense les lésions primaires jusqu'à ce que la douleur soit ressentie lors de déréglement, d'où lésions secondaires.
Les manipulations sont de l'ordre de 4 :
. fonctionnelle qui relâche les tissus,
. structurelle qui s'oppose à la lésion pour libérer par un craquement une vertèbre déplacée par exemple,
. viscérales pour soigner les troubles d'intestins, foie, rate...
. crânienne pour rétablir la motité des os du crâne. La manipulation consiste à pratiquer une pulsation circulatoire du
liquide céphalo-rachidien qui baigne notre cerveau et la moelle épinière.
Elle est une médecine holistique, c'est-à-dire qu'elle considère le patient dans sa globalité.
Fondateur
Cette pratique fut créée en 1874 par le médecin américain Andrew Taylor Still (1828-1917) qui s'inite à cette pratique en soignant les indiens "Schawnees". Il acquiert une science du corps humain pendant la guerre de Sécession, en disséquant les cadavres. Puis, il intègre le corps médical de l'armée en tant que chirurgien. 1865, fut une plaque tournante dans sa vie avec la disparition de quatres membres de sa famille dont trois de ses enfants. Ce malheur l'entraîne dans une réflexion sur l'impuissance de la médecine face à la maladie et il entrevoit une autre manière de soigner. 1875, ces essais apportent satisfaction dans la gurérison de certains patients non médicamentés. Il se retrouve dans l'opposition des institutions médicalisées qui l'amène à s'installer à Kirksville dans le Missouri pour pratiquer en itinérant cette nouvelle médecine. Son succès grandissant, il monte un collège d'ostéopathie en 1892 à Kirksville et arrive à la reconnaissance de l'état "Le Vermont" en 1896. Il s'éteint à l'âge de 89 ans, le 12 décembre 1917.
Andrew Taylor Still
Devenir
1890, William Garner SUTHERLAND (1873-1954), disciple de Still aboutit lors de ses travaux de recherche à expérimenter sur la boîte crânienne. Cette étude lui permet d'étayer sa visionsur les emboîtements réciproques entre chaque os. Théorie sur la mobilité et la malléabilité du crâne qui sont liés aux troubles liés à sa restriction.
Il publie "The cranial bowl" (la boule cranienne) que vous pouvez téléchargez sur le Journal of the Américan Osteopathic Association - AJAO qui fait état de ses recherches.
1892, John-Martin LITTLEJOHN après des études universitaires en théologie, lettres et médecine, émigre aux U.S.A. et fait la connaissance de Still pour des problèmes de santé chroniques. Ce concept l'enchante et le pousse à s'inscrire au collège de Kirksville pour approfondir ses connaissances, tout en donnant des cours de physiologie.
Leurs opinions divergent et il rentre en Europe en 1913 dans l'intention de créer une nouvelle école en Angleterre. La Première Guerre Mondiale éclate et retarde sa décision qui n'aboutit qu'en 1917 avec la création de "British School of Osteopathy" (BSO). Son approche développe le concept de Still tout en intégrant la médecine scientifique qui élève la relation de l'organisme dans son milieu pour aboutir à cet art thérapeuthique qui associe également le bien-être.- D'autres praticiens rejoignent ces travaux comme Harold MAGOUN, Viola FRYMANN, John UPLUEDGER...
Origine
Le mot "Ostéopathie" est formée de deux racines grecques : ostéon qui veut dire os (ostéo) et pathos qui signifie souffrance (pathie).
Aujourd'hui
La reconnaissance du droit d'exercer est certifié par l'obtention du titre de D.O. (Docteur en Ostéopathie). Cette médecine non conventionnelle sert à soulager et ne peut en aucun cas remplacer la médecine conventionnelle pour certaines pathologies. Elle se pratique sans médicament et sans ordonnance. Elle est reconnue par certaines mutuelles comme la MGEN qui applique un barême de remboursement.
"Droit des malades" du 4 mars 2002 - article qui légalise le titre d'ostéopathie et fixe les conditions.
Législation en France : décret N° 2007-435 du 25 mars 2007 (relatif aux actes et conditions d'exercice de l'ostéopathie).
Lexique
Etiopathie est la recherche de l'origine de la maladie : analyse des causes de la pathologie.
Amphothérapie est une médecine vertébrale.
Médecin utilise des médicaments
Acupuncteur utilise des aiguilles.
Ostéopathie
« La main dont les doigts sentent, pensent et voient »
Clic sur la photo pour accéder au site de Julie Crokis
Dessin à l'encre, couleur brou de noix, sur papier spécial techniques humides
Eric PERRAUX,
Ostéopathe
335, rue du Triolet
Appt 9 - Bât. A
34090 Montpellier (Hérault)
04 67 52 87 23
06 87 46 11 77
Messagerie : ericodo@wanadoo.fr
Enseignant au sein de la formation continue d'Ostéopathe du Sport
Président de l'Association "Les dispensaires de l'ostéopathie"
Membre de l'Association Ostéopathique de l'Hérault
Membre de l'Association des Professionnels des soins ostéopathiques
agréé par le Conseil d'Administration
Contact : disos@orange.fr
Tél. : 06 87 46 11 77
"Les dispensaires de l'ostéopathie"
Association Loi 1901
n° W343006985
Siège social
Résidence Domitienne
335, rue du Triolet
Appt 9 - Bât. A
34090 MONTPELLIER
Il est le co-auteur de "Ostéopathie et Sport" - Corps, mouvement et santé
Jean-Marie Bastide et Eric Perraux
Parution : 2007
Edition : Sully
Né le, 11 juin 1958
Quatrième de couverture
Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui sont concernés par la santé et le sport : ostéopathes, médecins du sport et tous les professionnels de la santé ainsi qu'aux entraîneurs, préparateurs physiques, et bien sûr aux sportifs eux-mêmes.
L'ostéopathie oeuvre sur le corps et le rend libre de ses mouvements pour jouir de la santé. Un corps libre a la capacité de se mouvoir, de mobiliser ses articulations avec aisance, de contracter ses muscles avec justesse, de propager l'influx nerveux et de permettre l'échange entre tous les fluides. Ainsi, l'ostéopathie agit tant pour favoriser la récupération d'une pathologie, pour prévenir les blessures, que pour améliorer les performances.
C'est pourquoi les professionnels du sport y ont très largement recours tandis que les adeptes du sport-loisir comptent sur les ostéopathes quand survient un problème lié à leur pratique.
Les auteurs, Jean-Marie Bastide et Éric Perraux sont tous deux ostéopathes expérimentés investis dans l'ostéopathie du sport en tant que thérapeutes et formateurs. Ils ont conçu un manuel qui favorisera la compréhension mutuelle entre sportif et praticien ostéopathe, et servira de référence pour l'approche thérapeutique.
La première partie définit le mode d'exercice de l'ostéopathe sous ses différents aspects et analyse les particularités du sportif. La deuxième partie est consacrée à la description des équilibres au sein des différents systèmes du corps humain, puis à la présentation des processus pathologiques et des blessures. À partir de cas cliniques, la troisième partie développe le savoir-faire de l'ostéopathe lors de l'examen et du traitement du patient.
Éphémère footballeur professionnel, Éric Perraud bascule vite vers le soin. Masseur-Kinésithérapeute du sport, sa curiosité le conduit à Shanghai où il obtient le certificat d'acupuncture traditionnelle chinoise.
Privilégiant l'approche manuelle, il entreprend une formation d'ostéopathie, obtient le diplôme (DO) en 1999 et en fait son unique métier.
Praticiel libéral, aujourd'hui chargé de cours au sein de la formation Ostéopathe du Sport, il occupe également la fonction d'ostéopathe au sein de la commission médicale du club professionnel Montpelllier Hérault Sport Club.
Bibliographie
Consultation mai 2010
Dessins anatomie boîte cranienne du site Joe
Lecture associée : Site
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Actualités
Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe,
Parution de l'article, 20 mai 2010
Mise à jour : 20 mai 2010
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28 novembre 2009
Montpellier, mise en scène ~Noël 2009~
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La période de l'Avent est riche en programme comme la course aux cadeaux pour ravir son entourage.
Et bien entendu... l'incontournable marché de Noël qui est à lui seul un circuit gourmandise. Il se situe sur l'esplanade qui loge ces 160 cabanes. Il offre la possibilité de déguster des produits du terroir provençal accompagnés d'un vin chaud. Les visiteurs gourmands et gourmets pourront déambuler de cabanon en cabanon .
Calendrier de l'avent
14ème jour de l'avent - samedi 12 décembre 2009
Montpellier, passage Lonjon - Peluche de la vitrine Cartier
Enfin, sur les hospices de l'événementiel, les rues commerçantes du centre historique s'animent d'illuminations architecturales qui parent les monuments d'une palette de couleurs. Cette tradition est venue des pays nordiques qui fêtent Lucie, Sainte Patronne de la Lumière. Sa date est le 13 décembre car elle célèbre le premier sursaut de l'hiver avant le solstice du 21 décembre.
Il est dit : "A partir de la Sainte-Luce, les jours augmentent d'un saut de puce".
13ème jour de l'avent - vendredi 11 décembre 2009
Montpellier, rue des soeurs noires
Ce programme d'embellissement est réalisé par des créateurs tels que Stéphane Lavieille, Matali Crasset, Mourka Glogowski qui rivalisent d'ingéniosité, technologie et d'ardiesse en matière scénographique. Projection de camaïeux de couleurs qui vont de l'ambre au doré et qui rivalise avec le scintillement des enseignes lumineuses pour que dans les yeux des enfants la lumière brille et les fasse rêver.
Pour certains, cette frénésie de couleurs qui accompagne cette période de fêtes reste une pollution environnementale. Ils demandent d'allier économie d'énergie à la beauté de ce spectacle en proposant de remplacer progressivement les traditionnelles guirlandes ornées d'ampoules incandescentes par des fils de lumière et l'utilisation d'iodes électro luminescentes (LED).
Partir à la découverte des images de l'ombre intriguante diffusée par ces illuminations est aussi un voyage en soi.
12ème jour de l'avent - jeudi 10 décembre 2009
Montpellier - Licorne, place de la Canourgue
Oeuvre du Marseillais Etienne d'Antoine
sise à l'emplacement de l'ancienne église Sainte-Croix,
en mémoire à la bataille de Clostercamp
11ème jour de l'avent - mercredi 9 décembre 2009
Montpellier, mur peint place Edouard ADAM
Immeuble en trompe-l'oeil,
situé au croisement du Bd de l'Observatoire et la Place Edouard Adam
fresque de 2006,
des artistes Olivier et Agnès COSTA de Mad'Art Concept
10ème jour de l'avent - mardi 8 décembre 2009
9ème jour de l'avent - lundi 7 décembre 2009
8ème jour de l'avent - dimanche 6 décembre 2009 - 2ème dimanche de l'avent
7ème jour de l'avent - samedi 5 décembre 2009
6ème jour de l'avent - vendredi 4 décembre 2009
A Montpellier, les nuits sont bleutées pour prolonger ce phénomène éphémère. Le tout illuminait d'un épicéa qui s'érige sur la place de la Comédie et conjure avec les temps modernes. Le dernier qui perdit les épines date de 2007. Oui, ne cherchez pas à mesurer sur son tronc son âge, vous passerez pour un illuminé. L'arbre est décoré de mille petites ampoules qui vont du blanc au bleu et qui irrigue le coeur de la cité.
Les chants des chorales nourrissent les rues et vibrent dans cette atmosphère où toutes les barrières sociales et générationnelles s'estompent.
5ème jour de l'avent - jeudi 3 décembre 2009
Montpellier, Jean JAURES sur la place
La ronde de l'Avent du veilleur de nuit vêtu enveloppé de sa cape sombre, coiffé de sa tricorne et muni à la main de sa lanterne et hallebarde pour nous livrer contes et légendes semble s'effacer au profit des illuminations. Il ne poussera pas la chansonnette qui entourent son passage chez les habitants pour leur promettre une nuit calme de l'extinction des feux, jusqu'à l'aube. La crécelle ne sonnera plus
Il y a bien des spécialités que je souhaiterais trouver sur l'étal des "Hivernales", tel le "Cougnou", le pain de Jésus qui est une petite viennoiserie typique de Belgique et du Nord de la France (Hainaut : région wallonne). Sa forme rappelle l'enfant Jésus emmailloté.
Les "Navettes" de Saint-Victor. Biscuit qui rappellent par sa forme les barques de Marseille si proche et qui furent créées pour commémorer l'arrivée de Saint-Lazare et des deux "Maries" qui mouillèrent aux Saintes-Maries-de-la-Mer, en Provence. Elles s'achètent douze par douze, une pour chaque mois de l'année. C'est la spécialité de Jean-Claude Imbert qui perpétue cette tradition de la chandeleur, vieille de plus de 200 ans.
4ème jour de l'avent - mercredi 2 décembre 2009
Montpellier, Place de la Canourgue - Vitrine
La fougasse sucrée d'Aigues-Mortes mérite également de se retrouver sur l'étal. C'est une brioche au délicieux goût de fleur d'oranger mais la recette est secrète dans la boulangerie de Gaston "Barthélemy". Seuls les ingrédients sont dévoilés comme la fleur d'oranger, le sucre et le beurre. Mais allez essayer de faire la pâte ! Pour qu'elle soit fameuse, il faut voir Alain Olmeda, c'est sa spécialité à Aigues-Mortes. Elle remplace la pompe pour les Aigues-Mortais.
Viennent se rajouter également à cette ambiance, les foires aux santons où chacun vient chercher la pièce qui lui manque peut-être encore.
3ème jour de l'avent - mardi 1er décembre 2009
Montpellier, Place de la Comédie - Sapin d'acier
Coup d'oeil à la parade des lumières dans les vieilles rue du coeur de ville. La magie s'opère dès que la nuit tombe et offre le ballet au théâtre, endroit à ne pas manquer si vous souhaitez découvrir son habit de lumières.
Descendre également l'esplanade "Charles-de-Gaulle" qui mène au Corum sous une pluie de lumières. Les arbres sont parés de milles cristaux qui scintillent.
2ème jour de l'avent - lundi 30 novembre 2009
Montpellier,Odysseum
Quand la lumière environnementale touche les arbres
Les Galeries Lafayette, antenne montpelliéraine de la célèbre ancienne parisienne qui se situe dans le Polygone (nom de l'ancien champs de tir de la Citadelle) offrira le spectacle de sa dentelle de lumières sur sa façade. Un arbre de Noël mis en scène trônera au milieu des "Escalators".
Cet art créatif éphémère joue ave la lumière et l'origine de la nuit pour nous offrir un univers merveilleux.
Vous pouvez aller voir des crèches d'église pour rappeler la naissance de Jésus Christ. S'attarder à admirer une crèche qui fait revivre les habitudes rurales qui nous plongent dans la Provence d'autrefois. Elles sont conçues en bois, en terre cuite, en verre, en chocolat ou même en pain d'épices !
Apprendre à patiner ? C'est possible à Montpellier car l'attraction est majeure. Plaisir de l'hiver, la patinoire en plein air offre aux adeptes une piste qui est investi dans la journée par les enfants.
Il est impossible de vous dire qu'au cours de cette période de l'avent et de Noël vous ne puissiez rompre avec votre solitude stérile. Devenez à votre tour, visiteur. Les habitués vous en toucheront un mot.
Seul bémol à cette féérie. A quand la grand roue comme à Paris, place de la Concorde, dont l'ascencion permettra de voir de haut les enluminures, bien au chaud dans les gondoles.
1er jour de l'avent - 29 novembre 2009
Montpellier gargouille
Et un petit regret que les vitrines du Printemps au Boulevard Hausmann à Paris ne soient pas à Montpellier. Mais aussi que la "dame de fer" qui fête ses 120 ans, "Eiffel", ne soit pas projetée sur un mur en honneur à notre capitale. Alors, je vous attends pour m'indiquer les liens où je pourrai faire une visite virtuelle.
Dans ce post, j'espère avoir déposé cette graine de joie qui amène l'harmonie en cette période des fêtes de Noêl. Et que parmi les multiples cadeaux déposés dans la hotte du Père Noël, se trouveront les mots générosité, partage, joie, amour qui sont les cadeaux invisibles mais si chers à nos familles pour adoucir la grisaille et apporter la lumière à l'approche de Noël.
Programme
. Concert Gospel et Negro spirituals avec 80 voix, samedi 12 décembre 2009 en l'Eglise Dom Bosco, rue Léon Blum à Antigone (Tarif unique de 13€)
. Dimanche 13 décembre 2009 à 16h30, concert avec le choeur URBAIN V, EVODI et le nouveau choeur d'enfants du CDMS 34, à la Cathédrale Saint-Pierre. Avec chants de Noël traditionnels.
. Concert de Noël, Esplanade Charles de Gaulle à Montpellier, le 23 décembre 2009
Info
Population de Montpellier est de 225 000 habitants.
63 sites sont illuminés, soit 9 km de guirlandes.
Durée de l'expositon : 31 jours.
Bibliographie
Visite novembre 2009
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Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe, Hollandais
Parution : 28 novembre 2009
Mise à jour : samedi 12 décembre 2009
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