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Impasse des Pas Perdus

2 décembre 2007

Vive Saint Eloi ! les charrettes & la farandole

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Le dépaysement est assuré en ce début de mois de juillet, nous sommes à Graveson pour le week-end de l'anniversaire d'Amaury. Graveson est un village au pied de la montagnette des Alpilles, du Garlaban et avec ces maisons de pierre taillée, au charme provençal.

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Mais la fête se mijote. Elle est partout dans cette région, car chaque village organise à tour de rôle le rituel "les charrettes" ou "Carreto Ramado" de la Saint-Eloi, entre les moissons et les vendanges. Temps de pause.

St Eloi, patron des orfèvres et des métaux, d'où des maréchaux-ferrants et de fil en aiguille, est devenu le protecteur des chevaux de labours.

Etendard

Ces festivités sont organisées par les Confréries comme Saint-Roch à Noves, Sainte-Madeleine à Chateaurenard ou charrette des maraîchers, à Mollègès avec la fête traditionnelle des "Ménagers", Maillane, St Andiol, Barbentane... qui fait défiler une charrette, tirée par plusieurs dizaines de chevaux de labour.

Elles se catégorisent en fonction des affinités. Chaque charrette représente un cercle différent qui varie suivant les couleurs politique, la laïcité ou la religion.

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Charrette bleue de Georges Autran

Si l'envie vous en prend, c'est dans les Bouches-du-Rhône (13) que vous pourrez participer à cette manifestation pour fêter le patron d'une des paroisses.

Et au cas où vous repasserez en Provence, prenez date dans le calendrier des manifestations.

Catalans

Il porte la taillole rouge pour donner l'éclat de la fête

Aujourd'hui, c'est le défilé de la Saint Eloi à Rognonas, le "rognon de la Provence "qui se déroule le deuxième week-end de juillet. Cette tradition remonte au Moyen-Age.

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Le cortège avance, moment religieux. Lors de la procession de la statue, après la messe en provençal, les prieurs de l'an passé portent sur leur épaule le saint, en pleine gloire. Statue dédiée à St Eloi qui traverse le village en passant devant l'église.

Un défilé d'Arlésienne suit et la bénédiction de la charrette par le curé donne le départ du cortège.

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La charrette décorée de végétaux sauvages (peupliers, ormeaux, frênes) est garnie de blé, d'avoine. Elle est couverte de feuilles de buis et de fleurs et est tirée en flèche (à la queue leu leu) par 18 chevaux harnachés à la mode sarrasine, c'est-à-dire avec de grands colliers chamarrés, décorés de pompons, de grelots, de lunes de laiton et rubans incrustés de morceaux de miroirs aux milles reflets ; aux parures les plus riches, brodées et ennoblies de blasons, il est difficile de mesurer la richesse, si ce n'est qu'en comptant le nombre de chevaux.

Deux prieurs maintiennent la cadence. Ils sont nommés pour l'année.

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Quant aux charretiers, habillés d'une chemise blanche et d'un pantalon bleu, d'une taillole et d'un béret rouge, couleurs de la République, ils courent à côté des chevaux avec une dextérité remarquable.

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Tout cela, rytmé par le son du fifre, les galoubets et les tambourins qui ouvrent le pas avec la farandole.

Puis vient les porteurs de drapeaux qui claquent, tournent et sont jetés en l'air et rattrapés prestement par les laboureurs.

S'ensuit des chevaux, deux par deux, montés par des jeunes filles aux costumes provençal d'autrefois.

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>> 3 jupons donnent le volume sous la jupe.

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Puis, vient les enfants qui enfourchent à l'aide de leurs parents le cheval. Ils tiennent le fouet et se tiennent au collier garni d'une tortillade (gâteau en forme de couronne). Ceci en hommage à Mireille

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Des personnages aux bonnets phrigiens sont présents,

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Bientôt,  la course prend de la vitesse et atteint le premier virage à angle droit. Le cortège commence à s'étirer, l'attelage est lancé au galop dans un virage acrobatique, le déport est rattrapé juste à temps, maîtrisé par les charretiers qui déclenche une salve d'applaudissements.

L'attelage est composé de mulets habitués à travailler ensemble, de diverses tailles et de qualités différentes. Le "limonier" est le plus costaud, puis vient le "cavihié", suivi par les deux "corniers" et le "devant", le plus petit, mais le meneur qui entraîne l'attelage en avant et qui rytme la calvacade par ses coups de colliers dans les raidillons.

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A nouveau, elles apparaissent. On dit que c'est le 1er tour à la main (2ème tour de course). La charrette arrive à l'angle de la rue, lancée à toute allure et les badots s'empressent de s'éloigner du trajectoire. Saluée par des vivas la joyeuse calvacade attire la foule.

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Trop vite, je n'ai pas pu avoir la charrette, dans le tourbillon...

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Je pense qu'elle est comme moi, elle n'a pas eu le temps de comprendre.

Pompon

Au fait, pourquoi des charrettes. Tout simplement, c'était l'outil de travail de nos paysans en cette région. Autrefois, fête païenne (du latin paganus = paysan), elle était notée pour invoquer les dieux pour que la semence soit bonne pour faire face aux aléas du climat. Puis, elles se métamorphosent en fêtes religieuses et défient le cours du temps, pour aujourd'hui donner ce rassemblement aux couleurs folkloriques que l'on doit manifestement rapprocher auparavant à l'appartenance politique. Cocardes blanches, tricolores ou rouge, va savoir à qui elles appartiennent, car ici, c'est la fête !

La farandole exprime le défilé.

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Sur le cours principal, l'apéritif est de mise. Dans des paniers plats, les enfants proposent des biscuits.

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Dames en costume avec leurs mouflets se prêtent au jeu de la photo. Elles sont belles n'est-ce pas ?

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>> Le chato est le tablier que mette certaines arlésiennes. Elles le revêtent pour protéger la jupe. Souvent il est noué derrière les genoux pour resserrer le mouvement de la jupe pour aider la paysanne dans son travail des champs.

Les anciens se mêlent à la jeunesse et donnent cette carte postale. Ils sont "mimi" tous les deux ?

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Les dames sont parer pour la cérémonie de la robe de piqué du trousseau transmise de génération en génération. Nous admirons le soin apporté à la mise en costume, avec la casaque noire, le fichu, les bijoux, la coiffe avec la cravatte, l'ombrelle, les mains gansées, rien ne manque !

>> La cravate est un carré de mousseline brodé ou festonné qui est plié en deux angles, puis plissé. Elle se pose sur le peigne qui couronne la coiffure. Elle est portée quelque soit l'âge, de la jeune fille à la mamée.

>> Le fichu est en mousseline de couleur blanche, souvent ouvragé. Quand il s'affiche en arrondi, c'est pour donner une liberté de mouvement. Il se croise à la taille sur le devant. Il donne le galbe car il laisse deviner le dos, les fesses, par sa ligne verticale, extrêmement gracieuse.

>> La casaque est portée sous le fichu. Souvent de toile noire, elle sert de chemise.

>> L'ombrelle sert l'été à se protéger du soleil.

>> Le ruban est en velour bleu souvent et comporte des banettes. Quant la personne est âgée, elle porte le bonnet blanc et entoure l'avant de la coiffe du ruban pour masquer les frimas de l'âge, tout simplement pour garnir le front et masquer la perte de cheveux.

Prendre le ruban quant on est jeune fille, c'est avoir 15 ans et être femme, comme sa mère. On appelle cette cérémonie, la passation.

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>> La chapelle est l'ensemble des élèments portés sur le buste : du plastron sur la poitrine, puis vient la guimpe devant l'estomac, suivi du fichu et de la gaze autour du coup.

Il a bien fallu une heure à cette dame pour se parer, mettre les épingles pour attacher les rubans et les dentelles. Quel travail et quel enseignement.

La coiffe est de rigueur,

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>> La coiffe se porte assez haute, les bandeaux sont bien marqués et soutenus par des crochets. Cela donne un port altier, remarquable. Le crochet se place à l'horizontale sous le bandeau et donne sa courbure. L'art consiste de le diriger en fonction de la forme du visage, du profil ; c'est un outil de perfection ! L'arrondi donné sur le bandeau est appelé également le guidon, fermé à l'arrière par une épingle. C'est à cet endroit que va se situer la partie du ruban qui flotte à l'arrière.

>> La coiffure comporte une raie médiane. A l'aide d'un fer, il est donné du volume, des vagues appelées frisons, sur l'avant ou sur les oreilles.

>> Le vellet est l'étole portée sur la tête à la sortie de la messe. Elle est faîte en tulle.

La robe est relevée par   ,

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>> Aucun pli sur l'arrière de la jupe, le tissu est rassemblé sur le fessier à l'aide de l'attache. Certaines jupes sont de forme plus longue à l'arrière.

>> Lorsqu'on porte le deuil, le costume est marqué par l'absence de broderie. Et ainsi, lorsqu'on porte le demi deuil, seul le plastron comporte des broderies noires où simplement les éléments de la chapelle.

Chaque détail est typique de la Provence, là vous pouvez remarquer la croix,

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La petite bourse aux mailles d'argent nécessite tout un art pour la maintenir avec l'ombrelle à bout de bras,

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Chaque charretier prend en main d'honneur une dame en costume d'arlésienne qui rivalise d'élégance avec au bras, son ombrelle en dentelles.

Le blé en bouquet, pour invoquer Dieu de ne pas en manquer,

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Une gardianne se faufile parmi les Arlésiennes. Ici la coiffe est maintenue par un filet et le chapeau de feutrine au ruban noir.

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Voilà, c'est elle !

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Si l'écharppe n'est pas de dentelle, les tissus provençaux sont de sortie,

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A qui sont tous ces pieds et ces jambes, apprêtées pour une danse catalanne ?

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Chaque détail compte, ici vous pouvez admirer, sur la chemise blanche, les poches qui sont brodées au nom de la confrérie de St Roch de Palud à Noves.

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Et c'est ainsi, pendant quatre ou cinq tours.

A la fin de la fête, on met le fouet à l'encan. C'est une vente aux enchères des instruments du cheval et sa bride qui permet de désigner pour l'année qui suit le capitaine. C'est le plus offrant a qui échoit la royauté de la fête.

Cette fête fédère tous les habitants du village.

Les prieurs après la calvacade offrent le festin. Mais, c'est également la fête pour les bestiaux, car il leur est offert du pain bénit, parfumé à l'anis et doré avec des oeufs, appelé en Provence "Tortillade".

Remerciements
Aux habitants de Rognonas pour s'être prêter aux photos
A Amaury pour m'avoir fait découvrir ses festivités, pour sa culture & son sens des traditions.

Biographie
Juillet 2006
Photos personnelles prises lors de la manifestation à Rognonas.

Notes
Si une personne surprise par l'oeil de mon appareil photos souhaite que je retire la photo du défilé de photos. Merci de m'en informer.

Carte
Carte

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Ligne  Dernière mise à jour, le 11 décembre 2007

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28 novembre 2007

Qui suis-je ? Montferrier sur Lez, source de l'imaginaire

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Si l'art est au Musée, l'Art est dans la rue et fait parler les murs de...

Qui suis-je ? 
COMMUNE :....................

 

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Sculpture & arabesque de l'artiste peintre Albert Masri

>> Indice
Voici une découverte dans la région de l'Hérault, dans un village haut perché, bordé d'un cours d'eau...

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Fontaine en son parc, adossée au mur de la terrasse qui surplombe.

>> Indice du dimanche 25 novembre 2007

Dans ce joli village, au sommet, une fontaine en son jardin.

Patrimoine de l'eau, l'eau est esprit vivant du jardin. Voici la fontaine du château de Montferrier qui indique la beauté de ce lieu. Mémoire du temps glorieux où les ambiances sublimes parachevées le décor par ses buffets, cascades, sources et grottes.

L'eau accompagne la promenade, suscite l'émotion. De palier en palier, nous descendons au Lez.

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Allée du château, 3ème palier du jardin.

Le jardin est classé Patrimoine, depuis le 16 octobre 1990. Inscrit à l'inventaire des monuments historiques.

 

 

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Porte de village

>> Indice

La pierre qui tapisse les murs du vieux village et ses fortifications est d'origine basaltique. Il se pare d'un château, inspiré en son jardin de Versailles.

Il fut construit sur les ruines d'un château féodal. Le jardin resplandissait jusqu'au XVIIIe siècle avec ses paliers qui descendaient en pente douce et traversaient le Lez. Il était aménagé à la française avec trois larges terrasses.

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Ces rues sont à fortes dénivellations. Le village est circulaire et est formé sur une coulée de basalte massif d'une hauteur de 103 mètres au-dessus de la mer et de 53 m au-dessus de la vallée. Ces flancs sont des brèches ravinées par les eaux qui se trouvent sur la rive droite du Lez.

Cette enclave mantellique subsiste du volcan de Montferrier créé lors de la faille.  Les maisons sont construites avec ce matériau qui prend des couleurs d'olive car il contient des cristaux que l'on nomme "olivine" ou terre verte de Werner. Une autre pierre apparaît appelé poudingue, sorte de mélange de galets. Leur forme arrondie démontre que ce caillou, par sa projection lors de l'activité volcanique fut roulé et lui a donné cette forme.

Le péridot olivine est rare et on dénombre seulement quelques endroits en Irlande (Sky et Mull)...

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Une autre pierre apparaît, la lumachelle, constituée de coquillages. Et au final, on trouve également du calcaire lacustre et du travertin au bord du Lez.

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L'Eglise Saint-Etienne

Vitrail
Vitrail Saint Etienne

Souvent les vitraux sont des rosaces divisées en 12 lobes pour illustrer le rayonnement du Christ sur les 12 prophètes qui l'entourent. Sur celui-ci, ce n'est pas le cas !

>> Indice du mercredi 28 mai 2008

 

La gloire est dans son église, perchée sur un piton rocheux vestige d'un volcan éteint.

 

Au-dessus, de son portail de forme ogivale et d'origine romane, ce vitrail sur le tympan abrité par trois arcades ogivales constituées de trois rouleaux. Entre les deux, vous remarquerez le triptyque de la devise républicaine : "Liberté, Fraternité, Egalité" encore lisible, il est issu de la Révolution Française.  En dessous du vitrail, la marque républicaine avec l'annotation "République Française" difficilement discernable et qui rappelle que la République s'imposa au cléricalisme pour contraindre ses fondements totalitaires et faire valoir l'attachement au contrat social, l'affirmation des Droits de l'Homme avec la liberté de conscience, la liberté d'expression... La République garantit le libre exercice des cultes.

 

Dans la région, les autres églises marquées du sceau de la République se situent à Olonzac, Le Pouget et Gigean.

 

Elle est d'origine romane et date pour sa partie ancienne du Xe siècle. Les seuls éléments qui subsistent de cette époque sont le clocher et l'absyde polygonale. Elle est de forme harmonieuse malgré les remaniements du XIVe et XVIIe siècle. Si vous regardez son portail, vous pourrez apercevoir des élèments décoratifs d'origine romane.

 

Son clôcher comprend une cloche de F. Aminens (1790), baptisée en 1791 "Marie Charlotte" du prénom de sa marraîne Marie-Charlotte Chardon, épouse de Monsieur Duvidal de Montferrier, donateur. Cette clôche remplaça l'ancienne nommé "Roze" (baptisée en 1771).

 

Au sommet du clôcher, le drapeau français balance les couleurs de la République.

 

A l'intérieur, on peut admirer un tableau "moine méditant à ...." offert par le seigneur de ce lieu.

 

Elle est dédiée à Saint Etienne, premier martyr de la foi, après le Christ qui est représenté sur le vitrail au dessus de l'entrée et celui derrière l'autel. Le nom d'Etienne signifie "couronné", sa fête est le 26 décembre.

 

L'autel provient du couvent des capucines et est de style"tombeau".

 

Le parvis fut rajouté pour les besoins de représentation. Auparavant, l'entrée se faisait rue du Four.

 

 

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Noyée dans les broussailles, marginalisée par l'oubli, je vous fais découvrir cette fontaine au détour d'un chemin qui mène au château.

>> Indice

L'eau est acheminée par l'aqueduc conçu par Henri Pitot (1695-1771), ennobli en 1748 du titre Seigneur de Launay. Il fut construit par Jacques Nogaret.

 

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Le Clos Saint Georges avec sa tourelle est situé 7, rue des deux Croix. Cette maison fut construite en 1908 par un négociant en vin qui lui donna le nom de son vin.

 

La façade du toit à quatre pentes est ornée d'une frise d'époque. Le toit d'ardoises de la tourelle est certainement du à des Compagnons.

 

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 >> Montferrier et la Fontaine du Chêne ?

Un petit chemin à travers les vignes de Fontfroide nous conduit le long de la Lironde, puis à travers les chênes j'entraperçois la source.

 

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Source du Chêne Vu d'ensemble

Source du Chêne -Vasque-

Source du Chêne -Réservoir-

 

 

 

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>> Montferrier et les écoles ?  

1907 : Mr Leignadier Cyprien (né en 1862àest instituteur.

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>> Montferrier et le Baillarguet ?  

La colline du Baillarguet était une commune jusqu'en 1790 où elle fut rattachée à Montferrier sur Lez en 1813.

Au lieu dit "Le Baillarguet-La Gleizasse" subsiste des ruines de l'Eglise Saint-Barthélémy surnommée "La Gleizasse" (la vieille église en occitan) et d'un cimetière comprenant quarante tombes. Elles datent du XIe siècle. L'église fut détruite au XIIe siècle.

Une partie des matériaux ont servi pour la construction de l'église de Montferrier sur Lez.

Des pierres de l'ancienne chapelle romane du XIème siècle ont contribué à la construction de la chapelle "Notre Dame du Baillarguet" du XVIIIème siècle. Aujourd'hui les missions africaines y prennent retraites. Une association gère cette maison de retraite.

J'ai connu le père Gérard Garcia durant mon enfance qui y a séjourné jusqu'au 22 juillet 2015.

 

 

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 >> Montferrier et son imprimerie ?

 Le moulin de Sijas était une papeterie dont la construction fut autorisée par le Roi en 1831. Cette autorisation lui permettait de dériver les eaux du Lez, nécessaires au mouvement de cette usine.

D'après le dessin de Jean-Marie Amelin (1785-1858) de Clapiers, daté de 1833, il devait se situer vers le Baillarguet. La crue du dimanche 24 septembre 1933 au samedi 30 septembre 1933 l'aurait dévasté. 

(Cf. le bulletin des lois de la République Française, volume 2 :
http://books.google.fr/books?id=DsFIAAAAcAAJ&pg=PA328&lpg=PA328&dq=moulin+de+sijas&source=bl&ots=p8atJia5r0&sig=j8mD0JdpIQR9PG2td0E9rJZAzG8&hl=fr&sa=X&ei=3KK9Up-YNKam0AXUnoBg&ved=0CEgQ6AEwBQ#v=onepage&q=moulin%20de%20sijas&f=false )

 

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 >> Montferrier et le moulin des "Trépassés" ou tannerie ?

Il se situait sur le Lez et ce nom lui fut donné suite à un accident de diligence qui lors du passage du gué alors que le Lez était en cru, les passagers furent emportés.

La tannerie Goulard fut fondée en 1880 par la Maison Ainé Goulard sis à Montpellier : 4 rue Charles Amans.

La famille Goulard avait pour membre "Thomas" (membre de la Société Libre des Sciences en 1795/1804). Il était Directeur général des Domaines nationaux de Versailles.

La mégisserie possédait déjà une peausserie à Nimes, gérée par Paul Goulard. Les peaux de Mazamet étaient traitées sur les rives du Lez. Sur la route de Castres, les galoches, les sabots versés sur la voie des charrettes pleines de peaux. La monnaie était allongée, on marchandait.

Pour tanner les peaux, l'écorce de chene était transportée par ballots de 100 kg d'Anduze. L'écorce était broyée en poudre (le tann) au moulin des Trépassés. Le moulin avait la particularité d'innover par le fait de tourner grace à une dynamo qui éclairait l'usine. C'était la seule batisse pourvue d'éclairage électrique à Montferrier sur Lez à cette époque.

Elle employait une trentaine de personnes. La mégisserie compte alors seize cuves, six pelains (bains à base de chaux) et cinq coudreuses (demi-cylindre en bois rempli d'un bain acide et équipé d'un agitateur), un pareuse (appareil de battage), un moulin à écore et plusieurs magasins.

En 1898, Paul Goulard remplace la turbine, construit un magasin le long de la route et un pont à bascule.

En 1900, il agrandit l'usine par un atelier de teinturerie, des magasins et un séchoir.

En 1912, un incendie ravage l'usine qui fut reconstruite l'année d'après et elle est équipée d'un outillage plus perfectionné qui permet d'employer 57 ouvriers.

Elle subit les inondations du 24 et 30 septembre 1933.

Le créancier, Claude Mignaval qui était négociant de peaux brutes, prend la direction de l'usine de Jacques Goulard en 1938 suite aux intempéries de 1936.

L'entreprise est en plein essor, elle emploie 50 ouvriers et traite 100 peaux de chèvre, moutons par jour.

C'est dans cette meme année que l'entreprise travaille pour Piaver. Les peaux sont traitées et le choix de la teinte est privilégiée. L'huile de morue qui provient de Norvège est inclue dans la fabrication.

Les brebis sont élevées pour le lait mais aussi pour la laine, les agneaux ainsi que les moutons sont dirigés vers les abattoirs de Castelnau.

La guerre réduit l'activité, le personnel se résume à 3 personnes qui ne permet de produire plus de 30 peaux par jour. L'entreprise se met à fabriquer de la colle et de la gélatine alimentaire. Les oreilles, les organes génitaux, les pieds de cochons sont bouillis dans une grande bassine. La cuisson est arretée après avoir vérifié l'acidité avec un papier de tournesol. La gélatine était vendue à une fabrique de confiture, les confitures de l'Orb à Bédarieux.

Dorénavant, la production de cuir est destinée à l'ameublement et à la confection de chaussure. L'industrialisation stoppe la mécanisation de l'agricutulre et anéantit les débouchés fournis par la bourrellerie.

Dès 1950, l'usine se convertit dans la ganterie. Les peaux d'agneau proviennent de Bretagne, de la région parisienne ou bien d'Australie, voire d'Afrique. Elles sont tannées au chrome.

Les peaux de mouton, veau, porc mais aussi fouine, renard, lapin et meme les animaux de cirque, crocodile, boa, panthère jusqu'au fameux lion de Nimes qui avait blessé son dompteur. Les peaux des couleuvres de la Calade ou des rives du Lez étaient transformées en ceintures.

Les moutons arrivaient avec leur laine. Trempées dans un bains de sulfure de sodium, puis sécher sur une sorte de chevalet avant d'enlever la laine à la main. Avec des pales qui tournaient sans arret, on lavait la laine et les peaux dans l'eau du Lez. L'eau était froide comme en hiver, les peaux étaient essorées, puis sécher dans le pré. La laine était étendue. Deux fois par jour on la retournait avec des batons. Auparavant, il fallait couper l'herbe sauvage (pourpiers et liserons) qui poussaient entre les pierres, pour éviter les taches sur la laine.

Si l'orage menaçait, le patron tapait des mains depuis sa fenetre du premier étage pour que tout le personnel ramasse la laine.

De grands sacs étaient bourrés à l'aide des pieds et expédiés chez les matelassiers.

Les peaux ainsi traitées étaient débarassées du sodium à l'aide de racloirs.

Les peaux de porc arrivaient entières, accrochées par la tete ou par les pieds.

En 1963, la société Mignaval & Cie se spécialise dans le tannage de peaux lainées destinées à la confection de gants et de vetements. La production est exportée à 60 % vers l'Allemagne, l'Italie ou la Suisse, le reste est destiné au marché local.

Fragilisée par la concurrence, seul subsiste quinze employés et c'est vers 1982 que la mégisserie par manque de nromalisation au niveau sanitaire cesse son activité. La vente du matériel date de 1990.

 

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 >> Montferrier et le moulin Boudet ?

Attesté en 1932, il se situe coté Est de Montferrier, sur la route qui mène à Prades le Lez.

Le menier était Jean Aoust.

Il a été dévasté lors de la crue du dimanche 24 septembre 1933 au samedi 30 septembre.

Il est rapporté que le fils de Molines fut abattu en ce lieu, en 1900, par le garde chasse Bartéï qui ne faisait pas partie de ce territoire soumis à son autorité.

 

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  >> Montferrier et le moulin Gasconet ?

En 1881, la famille Bouet Jean vit au moulin. Marié à Marie Villecourt, le 3 aout 1881.

Leur fille Margueritte, Joséphine Bouet vit au moulin jusqu'en 1907. Anne Paule Bouet se marie avec Mr Rabou Samuel Joseph, profession meunier. Leur fille, Suzanne Léocadie Rose Rabou nait au moulin en 1922.

La crue de dimanche 24 septembre 1933 au samedi 30 septembre l'a dévasté.

 

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L'acqueduc récupère les eaux des sources de Saint Clément, projet qui vit le jour en 1267 et qui fut repris par Pitot en 1751 à la demande du Cardinal Richelieu jusqu'à son inauguration en 1765. Il fut réellement achevé lors de son raccordement au château d'eau du Peyrou en 1772. Monument de Jean Antoine Giral.

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>> Le saviez-vous ?

L'histoire du marmiton de Montferrier

Fran_ois_Xavier_FABREAux cuisines du château de Montferrier était un jeune garçon qui n'était autre que François-Xavier Fabre (1766-1837). Le Marquis de Montferrier offrait des réceptions dans son vaste parc qui descendait en restanques au delà du Lez.

Fabre, peintre-collectionneur qui fit ses débuts à l'atelier de David (Grand prix de Rome en 1787) réalise la majeure partie de sa carrière à Florence où il réside de 1793 à 1824. Il est également expert en oeuvres d'art.

En 1824, il revint s'installer à Montpeller et l'année suivante, offra à sa ville natale sa propre collection de dessins (500), ainsi que celle qu'il a reçu en héritage de la Comtesse d'Albany, Louisa.

0C'est dans l'ancien Hôtel particulier "Massilian" du XVIIème siècle et qui abrita également l'appartement de son fondateur que prit place le Musée Fabre, en 1828.

Il légua également ses livres.

Portrait_de_la_comtesse_d_Albany__1812Devenu Conservateur, ainsi que Directeur des Ecoles des Beaux-Arts de la ville, il prit le rang de baron, titre honorifique octroyé par le roi Charles X. Fabre continua de peindre jusqu'à sa mort en 1837.

Ses interprétations sont marquées par l'Antiquité et l'influence du courant néo-classicisme sont ses références. Il se caractérise par son style sévère, la pureté de ses dessins et la richesse des couleurs. Il ne produisit que 400 toiles environ avec les esquisses et portraits.

 

 

 

 

 

Le_retour_d_Ulysse__Fran_ois_Xavier_Fabre__1799
Le retour d'Ulysse  1799

Il lègue "Géryon tricéphale" de Charles le Brun.

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>> Montferrier et la Tour de la Babote ?

Le Marquis de Montferrier légua en 1786 ses instruments d'astronomie et ses livres à la société royale des Sciences.

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>> Montferrier et son four banal ?

Le mot "banal" était d'émettre le droit de contraindre les habitants d'une seigneurie à ne faire cuire le pain que dans un four appartenant au Seigneur en échange d'une taxe. Ceci jusqu'à la révolution.

Le Seigneur de Montferrier avait un four banal qui permettait aux habitants de cuire leur pain moyennant une redevance estimait à 1 pain sur les 20 cuits.

Avec le four, était autorisé également de prendre possession d'une table pour faire lever la farine. Le Seigneur mettait à disposition des habitants le nécessaire pour nettoyer le lieu.  Avec un plumeau ou un balai de plumes de paon ou de feuilles si elles ne rayaient pas, ils nettoyaient la table.

Un fournier était à leur disposition sans paiement de la prestation. A l'occasion de la naissance du Seigneur, les habitants offraient des tourtes au fournier.

En dehors de cette réglementation, la monnaie était "vingt sous Melgoriens"

La Seigneurie du Baillarguet était tenue lors de la nativité du Seigneur Jacques de Manhania de donner un boeuf ou une génisse jeune, avec pour condition d'aucuns labours et jamais enfanté, ceci en échange de ces services.

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>> Montferrier et sa monnaie d'échange ?

Au XIIème siècle, la Seigneurie fit une convention avec les habitants et bouchers, de tuer leurs bêtes avec pour monnaie d'échange,

. la langue : pour un boeuf ou une vache,
. les quatre pieds : pour un mouton, une brebis, un bouc ou une chèvre,
. la hure : pour un sanglier,
. l'épaule droite : pour un cerf,

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>> Montferrier et son garde ?

Au XIIème siècle, les textes qui régissaient le mode de fonctionnement du village étaient claironnés sur l'orde de Pons Maurin. Pour ce faire, à l'aide d'une trompette, ils convoquaient tous les habitants pour faire lecture du traité sur la place publique, devant le "Grand Portail" de la Seigneurie de Montferrier.

Les bans étaient publiés de cette façon. Ils apportaient de nouvelles recettes au Seigneur.

Les habitants approuvaient le serment en s'agenouillant, les mains placés sur le Missel.

Ainsi étaient accordés les privilèges.

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>> Montferrier et sa légende ?

"Ce seigneur était fort puissant et fort riche, mais il avait des goûts encore plus dispendieux que ses trésors n'étaient vastes. Il n'était pas de folles prodigalités qu'il ne fit, et tout le pays retentissait de sa magnificence.

Or, un jour qu'il était à la chasse, il vit devant lui un animal pareil à un renard mais blanc comme de l'argent et d'une allure extraordinaire. Il se mit à sa poursuite, sans l'atteindre.

Il courut ainsi, très longtemps, et arriva au pied d'une haute montagne. Là, il vit le renard entrer dans une caverne, il 'y suivit et se trouva en face d'une sorcière qui lui prédit toute espèce de malheures et la ruine.

Effrayé, le Seigneur de Montferrier lui proposa alors de lui offrir pour rançon la moitié des années qui lui restaient à vivre, à la condition, qu'il conserverait toute son opulence pendant l'autre moitié.

Le pacte fut conclu. Comme, il devait vivre encore 20 ans, c'étaient 10 ans qui revenaient à la sorcière. En effet, dix ans après, jour pour jour, comme le Seigneur de Montferrier passait sur le pon du Lez, une arche s'effondra. Il tomba dans l'eau et fut noyé, sans qu'on pût retrouver son corps...

Il avait, quelques jours auparavant, distribué tous ses biens à ses enfants. On le crut mort. Mais il ne l'était pas. La sorcière l'avait enlevé par ses prestiges magiques. Quand le Seigneur de Montferrier se vit de nouveau en face d'elle, il lui demanda pourquoi il n'était pas mort et ce qu'elle lui voulait. Elle lui répondit : "je ne t'ai pas acheté tes dix dernières années pour te les prendre. Au contraire, c'est pour te forcer à les vivre. Tu vivras malgré toi. C'est là ta punition pour n'avoir cherché ici-bas que ton plaisir".

En même temps, il fut transformé en un veillard misérable et couvert de haillons, et transporté au milieu d'une grande plaine. Personne ne voulait le reconnaître, et il allait racontant son histoire, demandant pardon à Dieu de l'avoir méconnu et offensé, et il ajoutait : "Caû pas faire coum lou Marquis de Mounferié que bisquet mai que so que cresié". Ce dont on fit un proverbe.

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Cette tour est sur le domaine de Fontfroide le bas (St Clément de Rivière).

Tour_Fontfroide_MONTFERRIER_SUR_LEZ
Tour  ~ Mas de Fontfroide ~

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Caf__de_la_Terrasse_Montferrier_sur_Lez
~ Café de la Terrasse ~
  14-16, rue des Anciennes Ecoles

Vestige de l'entrée de la cour du Café de la Terrasse (1865-1914) où sous le préau les musiciens orchestraient sur une estrade dans la salle de bal face à la terrasse du café. De grands banquets, mariages se tenaient dans la salle du bas. L'étage était dôté de billards.

N.B. : merci à Mr Denis Raynaud de m'avoir retracé cette époque.

 

Le café "Les Platanes" appartenait à Maxime Morandat et Anne-Sophie Roux.

 

 

 

Généalogie (écrits à vérifier)

Le premier des Guilhem reçoit Montpellier en 985 des mains de Bernard de Melgueil. Sa femme s'appellle Sénégonde.

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Guilhem II aurait reçu de son oncle la seigneurie. Il est le fils d'Engerade. Il se marie avec BELIARDE et il a 3 fils : Guilhem III, Guilhem Aimon et Bernard Guilhem qui deviendra Guilhem IV.

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Guilhem III (vers 1022).

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Bernard Guilhem IV (+1076)  succède à son frère en 1058. Il est le fils de Béliarde.
Il épouse Ermengarde qui se remarie en 1078 avec Raymond d'Anduze.

Ses enfants sont mis sous tutelle auprès de Raymond de St Gilles. Le plus grand est Guilhem V, son frère est Bernard.

Suite à cette faiblesse, la seigneurie est cédée aux Evêques de Maguelone.

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Guilhem V (1075-1121) récupère le fief de ses ancêtres et succéda à son père en 1085. Il est marié à Ermensende, fille de Pierre, Comte de Melgueil.

Ils eurent 6 enfants dont 3 fils et 3 filles (Guillemette, Adélaïde et Ernessinde)

Il partit en croisade en 1096 pour la guerre Sainte. Il ramena une relique de Saint Cléophas en l'église de Saint Firmin à Montpellier qui fut pendant 300 ans vénérée et le jour de sa fête, le 25 septembre fût chômé.

Lors de sa dernière croisade, il confia à son frère Bernard, l'éducation de ses  enfants dont sa fille Guillemette (l'aînée) qui se maria en 1120 à Bernard-Atou (ou Aton), Vicomte de Nîmes. Comte de Melgueil. Adélaïde épousa Ebles III, seigneur de Ventadour et Ernessinde se maria avec N. de Servian.

Guillemette eu une fille Ermengarde qui épousa le 2 mai 1110 Arnaud Gausfred, Comte de Roussillon. Ils eurent des enfants, dont Gérard, l'aîné qui obtint la ville de Perpignan et hérita du Comté de Roussillon. Guillemette fut répudié et s'en revint au château de Mèze.

Il fut enterré à Famagouste à Chypre.

Il semble qu'il ait été passé sous silence qu'il fut l'acquéreur du château de Montferrier.

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Guilhem VI (1114-1149 ou 1162), fils du seigneur de Montpellier, Guilhem V, prit la succession de son père vers 1125.  Il se maria avec Sibile, en 1129 qui était originaire de la péninsule ibérique.

Il offre à sa femme le château de Montferrier qu'il venait d'acquérir. Il semble ne pas être fortifié puiqu'il dut fuir en 1141, au moment de la révolte.

Sa femme vint à décéder après avoir donné naissance à 5 fils (dont Guilhem VII et Tortose) et 2 filles.

Il décida de se retirer dans les ordres en 1146 et partit au Monastère de Granselve de Citeaux. Il offre à son fils aîné Guilhem VII, la ville de Montpellier et le Château de Montferrier, fief du Comte de Melgueil, son deuxième fils est Tortose.

Il avait pour beau-frère, Guadalmar, Vassal du Comte de Melgueil qui mit en péril les liens avec les paysans et créa la révolte.

Comme son père, il fera croisade en Terre Sainte, d'où il ramena une statue en bois de cèdre de la vierge Marie, de couleur noire. Elle devint l'objet de pélerinage pour conjurer la sécheresse. Lors de cette manifestation, elle était baignée dans le Lez. De nos jours, on la trouve en l'église "Notre Dame des tables", rue de l'aiguillette à Montpellier.

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Guilhem VII (+1172) est le fils aîné de Sybille et se marie avec Mathilde de Bourgogne en 1156. Sa grand-mère, Ermensende,  l'assista pour prévenir les troubles.

Il partit à ses 18 ans pour conquérir la région d'Alméria (Espagne).

Lorsqu'il revient, il marie son frère Tortose avec Ermensende de Castries. Lors du décès de son frère Tortose, il hérita des terres de Castries.

A son mariage, il offre à Mathilde le château de Montferrier et de Pignan.

A sa mort, il laisse 9 enfants dont 4 fils : Guilhem VIII, Guilhem de Tortose surnommé Bourguignon, Raymond (Abbé d'Aniane) et Guy le Guerroyeur (+1177). Les filles se nomment Clémence, Guillemette (ou Guillemine), Adalais, Ermenssens (ou Marie) et Sibille (mariée en 1172 à Raymond Gaucelin, seigneur de Lunel).

Il décède après 1172.

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"(.. et ita totum tencho et observabo ... ) et je maintiendrai et observerai tout cela sans aucune fraude, avec l'aide de Dieu, le tout juré sur les saints Evangiles".


Béranger de Cournon est sans doute le descendant d'Othon de Cournon qui accompagna Guilhem V de Montpellier à la croisade.

 

Quant à Pierre de MONTFERRIER, il descend lui-même du Croisé auquel GUILHEM (GUILLAUME en prononciation française) avait accordé la suzeraineté de son fief de MONTFERRIER, ce qui lui octroyait des droits sur quelques terres de FONFREDE.

L'étymologie indique "FONTEFRIGIDO", "FONFRAYDE", "FONFREYDE", "FONFREGE"... et aujourd'hui FONTFROIDE (Traduction : Source ou Fontaine fraîche).

Ainsi pendant plus de cent ans FONFREDE fut la propriété de l'illustre famille de MONTFERRIER dont un membre négocie en 1156 le mariage de Guillaume de MONTPELLIER (Cf. au dessus Guilhem VII) avec Mathilde de BOURGOGNE, dont un autre signe comme témoin le traité entre le roi d'ARAGON et le comte de TOULOUSE en 1219... un autre ambassadeur du roi de MAJORQUE auprès du roi de FRANCE en 1289, un autre enfin le principal auteur de la cession de MONTPELLIER à Philippe de VALOISIl fait passer pour bâtards, les enfants du second lit. Marie était séparé de Bernard IV, Comte de Comenge, dont elle avait deux filles Mathilde et Pétronille.

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Guilhem VIII (1160-1202) est sous la tutelle de son oncle Gui le Guerroyeur (+1177). Il devient son héritier. Raymond, son deuxième oncle (abbé d'Aniane) devient à son tour son tuteur.

Guilhem VIII (1160-1202) épouse Edoxie, fille d'Emmanuel Comnène Empereur de Constantinople qui avait était promise à Alfonse, roi d'Aragon. Il la répudia en 1187 après avoir eu une fille Marie (1182-1213).

Il s'unit illégitimement en avril 1187 avec Agnès de Castille qui donna naissance à 8 enfants dont 5 fils : Guilhem, Thomas dit Tortose, Raymond et Bernard... et deux filles Agnès mariée en 1203 à Raymond-Roger, Vicomte de Carcassonne et Adélaïde.

Malgré qu'il soit déjà uni, il fit promesse à Agnès d'obtenir la dispense pour la confirmation de leur union (1194) auprès du Pâpe Célestin III.

Elle maria Marie (1182-1213) à l'âge de 12 ans, en 1194, avec Barral, Vicomte de Marseille, pour éviter qu'elle hérite de son père. Marie fut vite veuve et revint chez sa marâtre.

1197 - Elle la remarie en 1197 avec Bernard IV, Comte de Comenge, et la fait déshériter à l'égard de ses propres enfants.

Agnès hérite du château de Montferrier et de Castelnau.

 

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1204 - Le château passe au main des Aragon en 1204. Pierre dit "de Montferrier" (vivait en 1185 +1213), roi d'Aragon épouse Marie, le 15 juin 1204, pour s'approprier les biens de Guilhem VIII. Marie de Montpellier (1182-1213) est la dernière héritière de l'antique et illustre race des Comtes de Montpellier et de Maguelonne.

Il hérite en 1185 par Béranger de Cournon du domaine de Fontfroide (FONFREDE), avec ses dépendances, sic

"L'an de l'Incarnation du Seigneur 1185, au mois de novembre, je, Bérenger de Cournon, agissant pour mon compte et pour celui des miens, de bonne foi, sans fraude aucune dans cette charte et sans aucune réticence, vend et cède à perpétuité, acquitte et abandonne entièrement à toi, Pierre de Montferrier et aux tiens, à ta pleine volonté et à celle des tiens, sans aucun trouble ni appel de ma part, tout ce qui est et que je tenais de vous ou fief ou autrement, dans tout le domaine de Fontfroide (in toto manso Fontefrigido) avec ses dépendances, à savoir hommes et femmes, champs, vignes... usages, terrains vagues, lieux... arbres, prés, pâturages, marais, cours d'eau, bois, garrigues, termes, conseils, coutumes, terres cultes et incultes et toutes les autres choses corporelles ou incorporelles qui concernent ledit domaine et peuvent ou doivent le concerner dans le meilleur état que je l'aie jamais possédé ou quelque homme ou femme l'ait pu posséder pour moi ou en mon nom. Lequel domaine touche à la Lironde et au domaine de Lecaz, au domaine de Guillaume Aguillon... et pour cette vente, ferme et stable à toujours, vous m'avez donné 300 sous de Mauguio que j'ai bien touchés et reçus.»

 

 

 

Agnès quitte, avec ses enfants, Montpellier pour prendre retraite.

1206, les bourgeois dénoncèrent ses méthodes et prirent les armes pour faire quitter la ville au Roi.

Marie accoucha du prince Don Jayme, le 2 février 1208.

 

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1213 - Jacques ou Don Jayme (+1274) était sous la tutelle du Comte de Montfort. Il se maria en 1221 avec Eléonore de Castille et prit la succession. Les évêques ne furent pas d'accord et la révolte cessa le 9 juin 1257.

Il eut deux fils don Pierre et don Jayme.

1239 - Jacques conquiert sur les mulsumans Majorque. Il partage entre ses deux fils ses Etats. L'aîné Pierre hérita de l'Aragon et Valence. Jayme, le cadet hérita de Montpellier et de Majorque.  Jayme eu un fils, Jayme III.

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1268 - Jacques d'Aragon déclare une charte qui octroyée aux montpelliérains, habitants de la ville, d'élire les Consuls vis à vis du Roi. Au même titre que les habitants de Montferrier qui avaient également leurs consuls vis à vis de leur Seigneur.

1272 - Nouvelle charte de Jacque d'Aragon sur la monnaie dite "Melgoriensis". Monnaie locale frappée en dehors du roi par le seigneur de Montpellier.

1276 - Jacques II eu des fils, au moins deux . Son deuxième est Sanche (+1324) qui meurt sans laisser de postérité.

Pierre II d'Aragon subit le soulèvement des habitants. Le palais royal est envahi et Pierre II dut partir devant son expulsion. Cet épisode montre la puissance des seigneurs autochtones du pays sur la souveraineté car ce sont les seigneurs qui sacrent les Rois avec des droits et devoirs. L'intervention du Pape de Castelnau permis à Pierre II de revenir sur son Etat de Montpellier.

18 juillet 1278 - Pierre-Guillaume III de Montferrier offra un de ses fiefs, le Fesquet, au Roi de Majorque, Jacques d'Aragon et le reconnaît comme "suzerain" (seigneur).

En effet, tout le Comté de Montpellier et la maison de Montferrier était passé aux mains du roi d'Aragon.

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1293 - Bernard Saint-Just, coseigneur de Montferrier. Aux nones de novembre, sa veuve, Marie d'Arenes fait Instrument de Reconnaissance sous l'alberge de dix chevaliers à Pierre du Verger, prieur de l'Eglise d'Assas du Domaine de Fonfrede, demeure sous la mouvance du roi de Majorque.

7 mai 1302, cette même Marie d'Arenes aliène cette ancienne propriété des Montferrier et la vend à Guillaume de Conchis, lequel semble être un drapier de Montpellier, et qui pourrait avoir installé un premier établissement industriel de lavage de laine et de teinturerie près des sources de Fonfrege.

Ce domaine fut acheté par la suite par la famille du Puy.

1311 ou 1324 - Sanche (+1324), deuxième fils de Jacques II mourut sans laisser de postérité.

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1324 - Jayme III, neveu de Jacques II vendit Montpellier au roi Philippe de Valois.

1328 - Un serment est prêté par les 12 Consuls à  Marseille. Juridiction souveraine. Il y est déclaré que le Roi d'Aragon ou de Navarre désigne pour le remplacer et nomme Lieutenant

1349 - Jacques III d'Aragon cède le Comté de Montpellier à Philippe de Valois, Roi de France en gardant 120 000 écus d'or.

 

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1350 - Annon II, fils de Brémond a vendu à Pierre de Gailhard, une partie de ses droits. Jacques de Manhania a épousé la fille de Sire Pierre de Gailhard et se retrouve donc héritier de cette portion de souveraineté sur les terres de Montferrier.

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1351 - Traité de paix entre l'Aragon et le roi Jean, fils du roi Philippe de Valois.

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1365 - Charles V le cède à son tour à Charles le Mauvais, roi de Navarre, en échange de quelques villes que celui-ci avait prises en Normandie. A cette époque, les forces se concentraient sur les provinces du Nord.

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1380 - Le Comté de Montpellier ne sait plus de quel Roi il relève.

1380 - Traité le dimanche 23 septembre 1380 entre Thomas de Montferrier et Jacques de Manhania.

1382 - Montpellier est enlevé aux mains du roi de Navarre pour revenir à la France.

 

 

 

 

 

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Brémond de Montferrier, chevalier,  hérite par le roi de Majorque, seigneur de Montpellier. Il eu un fils nommé Aimon de Montferrier (ou Annon II).

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Date - Aymond II (ou Raymond) de Montferrier était le père de Catherine de Montferrier (épouse Guillaume du Cayla), Thomas de Montferrier (mort sans enfant) & de Jacques de Montferrier.

Aymond II (Annon II), fils de Bremond, avait vendu en 1350 une partie de ses terres à Pierre de Gailhard qui avait pour beau-fils Jacques de Manhania qui se trouva donc héritier d'une partie des terres de Montferrier. Un acte de 1423 le dit co-seigneur de Montferrier.

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Thomas de Montferrier, fils d'Aimon II, fils de Bremond fut son successeur. Il mourrut sans enfants. Sa soeur Catherine (épouse Guillaume du Cayla) hérita de la Seigneurie de Baillarguet à sa mort. Ils avaient pour cousin le Seigneur Arnaud de Roquefeuil qui avait la Seigneurie de Baillarguet et du Pouget et de Montarnaud.

Guillaume de Roquefeuil avait pour tuteur Brémond de Montferrier. Son père était Jean de Roquefeuil.

Le Seigneur Jacques de Manhania hérita de la Seigneurie du Pouget et du territoire du Puechroux qui est borné tout au long par la rive du Lez et jusqu'à Castelnau, ainsi que du four banal.

L'utilisation du four banal par Thomas nécessitera la donatin de 1 pain sur les 25 cuits, alors que les habitants devront donnés 1 pain sur les 20 cuits.

La Seigneurie du Baillarguet a pour limite le "Portail Neuf" de Montferrier vers Montlaur, jusqu'à Assas et Clapiers et à gauche du Lez jusqu'à Prades.

Le moulin du Pierre Sabatier reste en indivision.
Le Mas du Pouget qui se trouve en direction de St Clément (Seigneurie des Evêques de Maguelonne), vers le Mas de Golias et le Mas de l'Olivier et la Grange du Pin.

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Thomas de Montferrier, fils d'Aymon II cherche querelle au Seigneur Manhania et tente de lui enlever l'exercice de ces droits.

 

Thomas dut subir à son tour les riposte du Seigneur Manhania lors d'une journée où il sortait avec deux de ces compagnons de la chapelle de son château. Car Manhania se présenta avec sa garnison pour lui demander de fléchir sur une décision qu'il avait prise unilatéralement et pour lui rappeler qu'il était également co-souverain de Montferrier et de ses dépendances. Thomas repoussa son interlocuteur en invoquant que sur ce problème le châtelain du Ballarguet était lui seulement pour ce territoire. La guerre fut déclarée.

Manhania de colère mit le feu à la ferme, appelée Mas du Pin.

Thomas de Montferrier risposta et pris en otage douze de ces gens qu'il pendit sur la plus haute tour de son château. Son cousin Pierre du Vidal et son beau-frère Guillaume du Cayla envoyèrent du renfort. Ils fermèrent les deux portes fortifiées, seuls accès au village de Montferrier qui était ceinturé d'une muraille épaisse. La première porte était dite "le portail Grand" au midi et l'autre s'appelait "le portail Neuf" au Nord. De cette manière, Thomas de Montferrier protégea le château. Fortifications dont il reste encore des vestiges dans le village actuel.

Les fortifications étaient inspirées d'un camp romain par son habitation solide entourée d'édifices pour les communs tels que les écuries, les granges et habitations pour les gens de service. Le tout, entouré de palissades faites de pieux avec fossés et levées de terre. Au milieu de ce camp, un tertre fut édifié pour avoir une vue sur l'ensemble des plaines afin de permettre sa défense. La tour, dite "Tour de la Prison" vint par la suite ainsi que son donjon pour s'abriter lors des assauts armés. La muraille sur le côté du "Lez" était à pic et donnait suite à deux autres enceintes situées avant le Lez, rivière qui était déjà une défense naturelle.

Face à lui, sur l'autre vallée se situait le château du Baillarguet qui permettait de veiller en toute quiétude. De nos jours, les vestiges des deux tours crénelées peuvent être encore vues sur leur éminence.

Date - Jacques (fils de Aymond II) se maria avec sa cousine, Agnès du Vidal, Dame de la Terrade et dernière héritière de son père Pierre du Vidal, seigneur de la Terrade. Elle abandonna son héritage (le 9 mars 1386) au profit de sa soeur Catherine.

1386 - Cette union le constituait héritier universel de Pierre du Vidal, pour cause d'extinction de mâles.

1388 - Décés de Pierre du Vidal, seigneur de la Terrade (+ 1388).

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24 janvier 1446, Guillaume du Puy vend à Secondin Bossavin, pour 60 écus d'or, le domaine de Fronfred dont il entreprend la reconstitution du manoir "par les guerres ou autrement detruy..."

1447, Bossavin (propriété de Fonfrede)  achète pour 10 écus à Pierre du Cayla, coseigneur de Montferrier, le terroir de Combes qui, suivant le cours de la Lironde (rivière), s'étend vers Montpellier (terres actuellement traversées par l'Aqueduc).

1148, le coseigneur de Pignan, Jean Bossavin qui est également Recteur de la Part Antique et fils de Secondin, par lettres patentes de Charles VII qui lui reconnaissent la noblesse de ces terres et lui accordent le droit de dépaissance sur des parcelles que lui contestaient les Commissaires du Roy à Montpellier.

6 avril 1458, Bossavin obtint le rétablissement de la Noblesse de Fonfrede et la seigneurie lui est infodée par Maurin, Evêque de Maguelonne.

1532, des lettres patentes de François 1er à Guillaume Bossavin exemptent de toutes tailles les seigneurs de Fonfrede.

1536, la cour des Aydes déclare Fonfrede "noble, quitte et exempt de payer et contribuer aux tailles et deniers royaux et autres impositions avec les Consuls et autres manants et habitants du Val de Montferrand".

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1500 - La totalité des fiefs de Montferrier revint par héritage aux descendants de Jacques du Vidal de Montferrier.

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Le château de Montferrier appartient au seigneur du Caylar, Guilhem VIII, co-seigneur de Montferrier (1445) qui épousa en première noce Catherine de Montferrier (le 22 janvier 1377), soeur de Thomas de Montferrier. En deuxième noce,  Louise de Saint-Bonnet de Toiras avec qui il eut trois enfants : Antoine, Jean et une fille Giraudette qui se maria avec Jacques de Villespassans, co-seigneur de Sorgues.

Il s'est marié trois fois.

Il possède également le château de Pignan.

Jean du Caïla donne naissance à un fils, Guillaume du Caïla de Saint-Bonnet, seigneur de Restinclières et co-seigneur de Montferrier qui épousa en seconde noce, le 22 mai 1445, Marguerite de Cadoine qui lui donna 4 enfants. Il hérita de son oncle (Toiras).

Le premier Guillaume du Caïla de Saint-Bonnet de Toiras, seigneur de Montferrier, co-seigneur de Restinclières se maria avec Marguerite Nogaret en 1491. Il naquit deux enfants dont le premier s'appela Antoine.

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1570 - Le château fut pris d'assaut lors des guerres de religion et perdit son siège. La garnison fut égorgée et les maisons brûlées.

1622 - Le 3 août 1622, lors de la venue de Louis XIII, le château fut à nouveau assiegé par la garnison du Maréchal de Montmorency. La prise lui accorda son occupation. Il s'y installa.

1621 - Naissance de Antoine Duvidal (1621-1690) Seigneur de Montferrier et de Baillarguet.
          Il eut 3 enfants :
          - François Duvidal (1668-1726), conseiller juge présidial de Montpellier (1690)
          - Jean Antoine Duvidal (1669-1733) Seigneur de Montferrier
          - Jean Annet Duvidal (+1728), marié en 1711 à Madeleine FABRE.
            Il fut Lieutenant des galères (1710), puis commissaire de la marine à Sète

1668 - Naissance de François Duvidal (1668-1726)

1669 - Naissance de Jean Antoine Duvidal (1669-1733), fils de Antoine Duvidal (1621-1690).
          Il se marie avec Anne Marie de FOURNAS de la Brosse et a :
             . une fille Elisabeth Duvidal (+1740)
             . Jean Antoine Duvidal (1700-1786), marquis de Montferrier.
                Né le 15 octobre 1700 à Montpellier (34)
             . François Duvidal (1702- 1753)

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1500 ??? - Naissance d'Antoine Cambacérés (15xx-1598)
         Il épouse Antoinette La Coste (xxxx-158x)
         Deuxième mariage avec Alix Laumette (xxxx-xxxx)

1560 - Naissance de Domergue Cambacérés (1560-1616).
          Il épouse Jeanne du Pré (1566-160x) en 1582.
          Puis en 1608 il se remarie avec Esther Lagarde (+1656)

1616 - Dominique Cambacérés (1616-1673) naît de Domergue Cambacérés.
          Il épouse  Jeanne Lamouroux.

1644 - Jacques Cambacérès (1644-1700) (branche des Restinclières devenue Montlaur de Murles) épouse
          Marie Barbe en octobre 1668.
          Le patronyme veut dire : "Court sur jambes".
          Il a un frère François Cambacérés (1651-1712)

1651 - Naissance de François Cambacérés (1651-1712)

1672 - Naissance de Matthieu Vassal.
          Mariage avec Magdeleine Ugla.
          2 enfants : Jean Vassal et Marie-Rose Vassal (+ 1769)

1680 - Naissance de Jacques François Cambacérès (1680-1752), fils de François Cambacérés (1651-1712).
          Il se marie avec Elisabeth Duvidal (+1740), soeur de Jean Antoine Duvidal (1700-1786),
          marquis de Montferrier.
          Ils ont un fils Jean Antoine de Cambacérès (1715-1801)
          Puis un autre, Etienne-François Abbé de Cambacérés (xxx à Bédarrides - 06.11.1802)

1700 - Naissance de Jean Antoine Duvidal (1700-1786), marquis de Montferrier.
          Il est le fils de Jean Antoine Duvidal (1669-1733).

1702 - Naissance de François Duvidal (1702-1753)
          Il est élu premier consul de Montpellier mais sa mort l'empêche d'occuper ses fonctions.

Jean Antoine Duvidal (1700-1786), Directeur de la Société Royale des Sciences de Montpellier (maintenant appelée "Académie" 1706/1793),  a contribué à sa réalisation en permettant le passage en ses terres de l'aqueduc. Il fit don également d'une source, le "Boulidou" (nom donné aux résurgences de type karstique). En remerciement, il eut l'eau courante dans son hôtel particulier, rue de l'Aiguillerie à Montpellier.

Jean Antoine Duvidal (1700-1786) faisait partie du syndic général des Etats du Languedoc et il menait grand train à l'époque du "Siècle des Lumières". Entre ses attaches dans la région et Paris, sa vie fut mouvementée. Il était ami avec Joseph Bonnier, Baron de la Mosson. Ils fréquentent Charles Radcliffe, Comte Derwinwater, fondateur d'une loge de francs-maçons et de ce fait fondent une loge à Montpellier qui recruta Jacques Cambacérès (1680-1752), son futur beau-frère.

Cet ouvrage, de 13 900 mètres, est en partie aérien dans la commune. Il fut conçu selon le modèle du -Pont du Gard-. Il comprend  236 arches au niveau du quartier les "Arceaux" qui mesurent jusqu'à 25 mètres de haut.

        Jean Antoine Duvidal, seigneur de Montferrier se maria avec Marie Rose VASSAL en 1749.

        Elisabeth Duvidal (+1740), la soeur de Jean Antoine Duvidal (1700-1786), épousa en 1714 Jacques de Cambacérès (1680-1752), conseiller à la cour des comptes. Ils eurent un fils Jean Antoine de Cambacérès (1715-1801).

Une de ses soeurs, Louise-Rose-Julie, appelée Julie (1797-1865) épousera, le 20 décembre 1827, Abel Hugo (1798-1855), le frère aîné de Victor Hugo (1802-1885) et d'Eugène (1800-1837), le cadet.

Leur premier fils Léopold né le 11 septembre 1828 (1828-1895) est le filleul de Victor Hugo (né 26.02.1802). Puis vient Jules, le 2 septembre 1835 qui devient jésuite. Leur petite fille est Marie-Zoé (1856-1876) dont la mère s'appelle Marie-Jeanne Solliers (née en 1835).

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Portrait d'Adel Hugo
Tableau de Louise Rose Julie Duvidal De Montferrier
Château de Versailles

La demoiselle Louise Rose Julie Duvidal De Montferrier est la professeur de dessin d'Adèle FOUCHER. Victor Hugo épousa à Paris, le 22 octobre 1822, Adèle FOUCHER (1803-1868) et la mit en garde contre cette artiste qui l'influençait. Malgré ces réticences, il la tiendra en estime. Ils eurent 5 enfants : Léopold (1823-1823), Léopoldine (1824-1843), Charles (1826-1871), François-Victor (1828-1873) et Adèle Hugo (1830-1915) qui naîtront durant la période de 1823 à 1830. Charles a pour parrain (1826) Adel, le frère d'Hugo.

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Portrait d'Adèle FOUCHER
Tableau de Louise Rose Julie Duvidal De Montferrier
1822
Musée Victor Hugo à Paris

1750 - Naissance de Jean-Jacques Philippe Marie Duvidal (Montpellier 1750-Paris 1829),
          marquis de Montferrier
          Il est le fils de
Jean Antoine Duvidal (1700-1786) et de Rose Vassal ().
          Il né le 12 avril 1750 à Montpellier (34) et décède le 18 octobre 1829.
          Il fut Syndic général des Etats de Languedoc (1786) avant la révolution, puis s'installa
          à Paris en 1789.
          Il est membre du tribunal (1800-1807).
          Il est arrêté en 1793 et émigre en Suisse.
          Il est nommé administrateur général des hospices de la capitale (1799).
          Puis, administrateur général des postes (1800).
          Son cousin Jean Antoine de Cambacérès (1715-1801) lui obtint un poste de conseiller à la cour
          des comptes de Paris (1807-1827).
         
           Il est membre de la loge impériale des Francs-Chevaliers et
           dignitaire du Grand Orient de France sous l'Empire.
           Il est couronné chevalier de l'Empire (1808).
           Il décède à Paris en 1829.

1753 - Jean Antoine de Cambacérès (naissance le 20.04.1715 à Montpellier -
          décés le 23.09.1801 à Bédarrides).
          Il est Conseiller à la Cour des Comptes, Aides et Finances à Montpellier.
          Il devient Maire de Montpellier, le 5 mars 1753, sur recommandation de son oncle
          Duvidal de Montferrier, syndic général de la Province du Languedoc.
          Il épouse le 19 janvier 1740 Marie-Rose Vassal (+ 04.02.1769), fille de Mathieu Vassal (1672-)
          qui est écuyer conseiller-secrétaire du Roi, Maison et Couronne de France et de ses Finances,
          et de Magdeleine Ugla, soeur de Marguerite Ugla.

          Il ont onze enfants. Seuls deux survivent.

          Le fils aîné de Jean-Antoine de Cambacérès (1715-1801) est né le 18 octobre 1753
          c'est Jean-Jacques Régis Cambacédès (1753-1824). Il est baptisé le 20 octobre 1753
          par le curé de la paroisse Saint-Pierre à Montpellier.
          Il fait de brillantes études littéraires et juridiques au Collège d'Aix-en-Provence et
          à l'âge de 19 ans s'installe comme avocat à Montpellier.
          1774, il succède à son père et prend la charge de conseiller à la Cour des Comptes,
          Aides et Finances de Montpellier.
          Il est initié à la loge maçonnique.
          Il est ami avec Chaptal.
          En 1789, Cambacérès participe à la désignation des délégués de la province aux Etats-Généraux.
          1790, il est le fondateur de la "Société des Amis de la Constitution et de l'Egalité de Montpellier".
          1791, il achète un bien national, le domaine de St Drézéry, dans le canton de Castries,
          près de Montpellier.
          1792, il est élu député de l'Hérault à la Convention Nationale.
          1794, rencontre avec Bonaparte.
          1794, il présente son projet de Code Civil.
         
          Son deuxième, nommé Etienne-Hubert Comte de Cambacérés naquit le 11 septembre 1756.
          Il fait ses études au séminaire Saint-Charles d'Avignon. Il devient prêtre en 1780.
          Chanoine de Montpellier, vicaire à Alès en 1789, archevêque de Rouen, le 11 avril 1802,
          cardinal le 17.01.1803, Sénateur en 1805 par le département de l'Hérault, Comte de l'Empire en 1808.

         Jean-Antoine de Cambacérès devint avocat à Montpellier après de brillantes études à
         Aix-en-Provence.

         Jean-Antoine de Cambacérès, après le décès de son épouse en 1769 prend pour maîtresse Jeanne Ditry avec qui il aura deux autres enfants légitimés : Marie Magdeleine, née le 11 juin 1777 et Jean-Pierre Hubert, né le 13 novembre 1778 qui sera général de cavalerie et baron de l'Empire (né le 13.11.1778 à Montpellier -décédé le 50.9.1826 à Paris). Ils se marient le 18 avril 1787. Il vit d'une pension jusqu'à l'obtention par Jean-Jacques Régis Cambacédès d'un poste de juge de paix  à Bedarrides en 1796.

          Jeanne Dittry est la fille de Georges Dittry et Catherine de Bannes.
          Elle est née à Montpellier en xxxx. Elle décéde à Avignon, le 02.08.1818.
          Veuve en 1801

1778 - Naissance de Jean-Pierre Hubert Cambacérés (1778-1826,  le 13 novembre 1778.
          Deuxième enfant de Jean-Antoine de Cambacérès et de sa deuxième épouse Jeanne Ditry.
          Il participe aux batailles d'Austerlitz et d'Iéna.
          Il épouse Anne-Marie Joséphine Philippine Karsch, le 19 février 1797.
          Ils eurent trois enfants : Marie Jean-Pierre Hubert Cambacérés (1798-1881), Joséphine Cambacérés
          (1800 - xxxx) et Etienne Armand Napoléon Cambacérés (1804 - 1878)
         

1798 - Naissance de Marie Jean-Pierre Hubert Cambacérés. Fils du demi-frère de
          Jean-Jacques Régis Cambacérés.
          Il hérite de son demi-oncle des 2/3 lors du partage et
          1/3 revient également à son frère Etienne-Armand-Napoléon Cambacérés (1804-1878)
          Le domaine de Saint-Drézery est donné à la Cathédrale de Montpellier.
 

1804 - Naissance d'Etienne Armand Napoléon Comte de Cambacérés (1804-1878)
          Il épouse Davout d'Auerstaedt, Adèle Napoléon
          Ils ont un fils Louis de Cambacérés, Comte de Cambacérés.   

1832 - Naissance de Louis de Cambacérés le 22 août 1832 à Paris.
          Décés le 22 août 1869 à Chamonix.
          Il se marie avec Bonaparte Bathilde (1840-1861), le 14 octobre 1846.
          Ils ont une fille Zénaïde Napoléone Louise Lucienne de Cambacédés
          qui se marie avec Suchet d'Albufera Raoul Napoléon.

      

XVIIe siècle - Antoine V de Montferrier du Vidal, arrière petit-fils de Jacques de Montferrier (1386) et arrière petit-neveu de Thomas de Montferrier, après la reddition de Montpellier, reconstruit le château de Montferrier sur les anciennes fondations. Il est Seigneur de Montferrier, de la Terrade, de Baillarguet, de Saint-Clément, Terre-Neuve...

Il est de style Louis XIV. Ses remparts furent recouverts de jardins suivant les recommandations de Le Nôtre. Alors l'eau du Lez fut monté sur le faîte de la colline et jaillirent des cascades à travers les jardins ponctuaient de statues à l'ombre de grands arbres.

De nos jours, les terrasses du château côté Lez sont les restes des deux bastions (fortifications). Au moment de la révolution, douze couleuvrines et canons ornaient les murailles en souvenir des anciennes guerres. Le 27 juin 1791, ils furent saisies par la Municipalité de Montpellier. Le Marquisat fut vendalisé et vendu au moment de la révolution, à la suite de la Loi sur les Immigrés. Les tombes furent profanées. Et les fastes du jardin furent saccagés, les statues brisées et les vases disparurent.

Sur le côté Nord, à l'extrémité de l'enceinte se trouve la "Maison des Gardes", logis qui servait aux hommes d'armes pour surveiller la vallée.

 

1789 - Jean-Jacques Philippe Marie du Vidal (Duvidal) de Montferrier, Marquis de Montferrier et de Baillarguet, est le dernier Syndic général de la Province (note sur le catalogue des Gentilshommes de Languedoc, pour les Etats généraux en 1789).

 

Il avait épousé une demoiselle de Chardon. Marie Charlotte de Chardon pour la nommer. Ils eurent pour enfant :

. Jeanne Catherine Rose Emilie Duvidal de Montferrier (1781- )

1800 - Jeanne Catherine Rose Emilie Duvidal de Montferrier (1781- ) épouse, le 19.04.1800,
          Pierre Léon de Basterreche (1763-1801), né le 28.02.1763 à Bayonne.
          Ils sont surnommés par Bonaparte "La belle et la bête" tellement il est particulièrement laid.
          Il est négociant et armateur à Bayonne, puis banquier à Paris.
          Il est régent de la Banque de France, XIIe Siège, le 16.02.1800 jusquà sa mort, le 15.11.1801 à Paris.
         
          Veuve, sans enfant, elle épouse en deuxième noce Jean Olivier Lavollée (né en 1776)
          fils d'un notaire de l'Oise, licencié en droit, entre au Ministère de la Justice en qualité
          d'expéditionnaire au bureau du Ministre Lambrechts.
          Ils eurent deux filles.
          Il devient secrétaire particulier de son cousin Jean Jacques Régis Cambacérès, en 1799.
          Il est chargé de la gestion de la fortune, des affaires maçonniques et de la correspondance privée.
          Lorsque Cambacérès s'exile sous la Restauration à Bruxelles,
          il l'accompagne et devient l'un de ces héritiers.

1791 - Dans la nuit du 22 au 23 mai 1791,  le château fut pillé.

Le 30 septembre 1791, un groupement de révolutionnaires vinrent au château pour prendre le Marquis de Montferrier.

La révolution acheva le faste des fêtes qui y furent données dans ce cadre hors du commun. L'histoire fait l'écho des rires, des chansons et personnages qui ont défilés en ce lieu et qui est devenu un havre de paix.

La propriété fut détruite et pillée. Un arrêt de mort fut prononcé contre le Marquis de Montferrier qui parvint à s'échapper en restant caché dans une cave pendant trois mois.

Durant cette période de terreur, il se cacha aux environs de Paris, sous le nom de "citoyen Duvidal". Membre et Président du Tribunal législatif (Mémoires d'Abrantès).

1815 - Son fils, Jean-Antoine-Armand du Vidal, (1815-1866 période connue) Marquis de Montferrier, servit dans les Gardes-du-Corps du Roi Louis XIII, sous les ordres du Duc dTIavré, en 1815. Il servit également dans les Carabiniers et les Lanciers et mourut à Pont-à-Mousson où il s'était marié en 1866.

1866 - Mariage de Jean-Antoine-Armand du Vidal à Pont-à-Mousson.

Antoine  du Caïla de Saint-Bonnet de Toiras, seigneur de Montferrier ...

... Elisabeth Marie-Louise-Nicole de Bremond du Caïla de Toiras se marie en 1715 avec Alexandre de la Rochefoucauld.

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Carte_de_Monferrier

 

C'est à lui également que l'on doit le Pont du Gard. Il était ami de la duchesse d'Abrantès.

Marie_No_mi_CadiotMarie-Noémi Cariot quitta son époux Alphonse-Louis Constant, nommé "Eliphas Lévi" (1810-1875) et eut une liaison avec Jean Antoine Duvidal.

Elle s'enfuit à Lausanne.

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Prognom_treEt un beau-frère, Josef Hoëné-Wronski.

Avec le temps, le personnage devint gros et malgré son sourire marqué, il mourut accablé d'infirmités.

Jeanne Catherine Rose Emilie Duvidal de Montferrier (née vers 1781) est la fille de Jean-Jacques Philippe Marie Duvidal, Marquis de Montferrier, et de Marie Charlotte de CHARDON. Elle épouse, le 19.04.1800, Pierre Léon de Basttereche (28/02/1763 à Bayonne - 15/11/1801 à Paris), négociant et armateur à Bayonne, puis banquier à Paris. Il est son aîné de 37 ans. Il est régent de la Banque de France, XIIème Siège du 16.02.1800 à sa mort. Il décède sans postérité. Elle a alors juste vingt ans. Elle hérite d'une douaire de 300 000 francs. Elle est aussi une cousine de Jean Jacques Cambaceres et est apparentée à la famille Vassal. Suite au décès de son mari, elle épouse en seconde noce, Jean Olivier Lavollée, secrétaire des Cambacérès, né en 1775 à Pourrain (Yonne). Jean Olivier Lavollée deviendra "Secrétaire des commandements du prince archichancelier de l'Empire". Il sera élevé à Chevalier de la Légion d'honneur et Chevalier d'Empire, en 1813.

Madame Catherine Rose Emilie Basttereche avait un demi-frère et deux demi-soeurs, issus du deuxième mariage de son père.

. Jean-Jacques Armand, Comte de Montferrier (voir paragraphe au dessus),

. Zoé

. Julie Duvidal.

 

 

Bibliographie

 

. Mémoire de Madame la duchesse d'Abrantès.
. Cartulaire de Maguelone
. Livre "Montferrier en Languedoc" de Belmont-Joris.
. "Les femmes, la Danse, la Politesse" auteur : Marquis de Montferrier
  Edition : Librairie académique Perrin - Parution : 1930
. "La France littéraire"de A. S. Montferrier,

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Généalogie du Sieur de Montferrier

Raymond Guilhem de Montferrier, vassal de l'Evêque de Maguelonne (vers 1500)

 

1600 ?                  

Jean-Antoine Duvidal de Montferrier
Consul de la ville de Montpellier en 1687

eu 2 enfants

 

 

1797-1865                        

Julie_Duvidal

Comtesse
Louise-Rose-Julie Duvidal De Montferrier
mariée, le 20 décembre 1827 à

1798-1855                                     Abel Hugo

ont un fils

 

LéopoldxHugo                      

1828-1895

marié à

 

1835- Marie Jeanne Solliers

 

une fille
1856-1876 Marie Zoé Hugo

 

 

 

et

 

Elisabeth Duvidal De Montferrier

1797-1865                        

 


épouse le 6 mai 1714

1680-1752                                              

Jacques de Cambacérès

vit à Murles (34)

ont un fils

 

1715-1801

Jean-Antoine de Cambacérès

 

  Rose Vassal

ont 12 enfants dont un fils
175- Jean-Jacques-Régis de Cambacérès

 

                      °°°°°
fréquente

 

  Jeanne Ditry

et ont deux enfants
1  

2  

 

 

 

 

 

1700-1786

Seigneur de Montferrier et Baillarguet
Jean Antoine Duvidal marié à
vit 23, rue de l'Aiguillerie à Montpellier
Conseiller à la Cour des Comptes et Syndic général de...

se marie le 9 juin 1729

1792- Marie Rose Vassal
                                         de Grabels
eurent

 

 

 

xxx  
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   

.......................
Village de Provence


Traduction  : Français,  Allemand,   Anglais, Arabe,   
Editée  le : 28 novembre 2007
Dernière MAJ : Dimanche 28 aout 2016

Crédit photographique : "Pas à Pas"

 

 

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18 novembre 2007

L'amour en cage... Histoire de goût

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    Pour vous dérider de cette journée maussade, voici l'amour en cage qui resplendit en automne. Ces fruits très décoratifs forment une sorte de lanterne de couleur orange qui éclaire l'automne. Comme l'amour, cette plante peut être envahissante, mais sous son écrin en forme de cage, elle apporte l'apaisement, la douceur qui se marie bien avec ce couple.

    Photo_270
    Photo du magazine illustré "Supermag"

     

    Amour en cage
    Physalis alkekengii
    Coqueret du Pérou
    Cerise de terre
    Tomatillo, Groseille du Cap
    lanterne japonnaise

    Physallis

    La plante contient un calice qui forme une cage nervurée qui emprisonne le fruit rouge-orangé. Doux et sucré, comestible, il se consomme cru ou cuit.

    Petit clin d'oeil, il se prête bien au jeu des amoureux, pour un petit déjeuner tendre à la chair acidulée et amère suivant l'instant.

    Son aspect délicat et son originalité enrichit les décorations florales par sa fleur solitaire. Il prend de l'allure à maturité par sa finesse et sa translucidité.

    Le fruit se développe en vessie légère et côtelée, mais pour les botanistes et pharmaceutiques, dès le XVIIIe siècle, il sert de diurétiques.

    Physallis_fruit
    du site d'Eric Lecler, photographe amateur

    Frise

    RireDiscographie

    Boris Vianun

    L'amour en cage

    Paroles : Boris Vian

    Mon coeur s'est pris à tes épaules
    Mon coeur s'est pris à tes yeux gris
    Le soleil s'est éteint
    Et la neige est tombée
    J'ai eu froid sans mon coeur
    Rends-le moi
    Mon coeur tremblait dans tes mains calmes
    Mon coeur tremblait contre le tien

    Les oiseaux se sont tus
    Et les fleurs ont pâli
    J'ai si froid sans mon coeur, rends-le moi
    Ne le mets pas dans une cage
    Il va mourir comme l'amour
    Laisse-moi courir les rues
    Laisse-moi vivre au fil des jours
    Laisse-moi courir les rues
    Laisse-moi vivre au fil des jours

    J'ai mis le bonheur à la porte
    Et j'ai brisé tous ses anneaux
    J'ai laissé les baisers
    J'ai cassé les serments
    Et j'enferme mon coeur avec moi
    Demain, demain je serai seul
    Dans le silence de ma vie
    Me prendra le hasard
    M'aimera qui voudra
    Mais j'enferme mon coeur avec moi

    Je serai libre dans ma cage
    Je serai libre avec mon coeur
    Et j'irai courir les rues
    Les rues de rêve
    Où vont mes amours

    Amour_lib_r_

    unPatricia Carli

    L'amour en cage

    Les gens mariés ont tous le même langage
    Ils nous conseillent sur le mariage
    Faut se marier plus tard
    Le plus tard, c'est plus sage
    Et garder longtemps sa liberté

    Car le mariage, c'est l'amour en cage
    C'est beau, c'est fort les premières années
    Puis on devient comme un oiseau sauvage
    Pris dans le piège, il faut se résigner

    Le mariage, c'est l'amour en cage
    On dit adieu à ses belles années
    Pour affronter les ennuis et faire face
    Aux responsabilités

    Les gens mariés ont tous le même langage
    Je ne comprends pas leurs bavardages
    Puisque l'amour pour eux, pour eux c'est une cage
    Pourquoi se laissent-ils donc attraper?

    Je ne crois pas à ces histoires
    Et n'en ferai qu'à mon idée
    Moi j'ai vingt ans et je veux croire
    Que le bonheur c'est de se marier

    Car ces gens-là ne savent pas
    Que j'aime un garçon de mon âge
    Nous sommes en train de préparer la cageun

    Recette au goût exotique

    à faire au chaudron

    Après vous avoir séduit par sa beauté, pourquoi pas le décliner autrement.

    Quant à la recette de l'amour en cage, le meilleur résultat est de s'exercer, pour l'apprécier : point de routine, pour les papilles qui salivent, laissez-vous vous aveugler  par d'autres sens !

    Du sucré au salé,

    Sucré, du grec "Physao" "Phusan" qui signifie "gonfler", il servait aux égyptiens pour embaumer les momies. Mais encore, riche en vitamines A, B, C et P et de la famille des solanées, son cousin est la tomate. Oh, soleil qui le fait mûrir pour une récolte en septembre ou plus tard, jusqu'aux gelées. A maturité, il est comestible, avant il est toxique.

    A conserver  à température ambiante, au sec.

    Physallis_fleur
    du site d'Eric Lecler, photographe amateur

    >> Floraison de mai à octobre

    Folle mousse d'amour en cage

    Ingrédients pour différentes saveurs,

    • 3/4 de tasse de crème à fouetter (188g)
    • 1 3/4 tasse de lait entier (438 g)
    • 5 jaunes d'oeufs
    • 1/2 tasse * de sucre
    • 2,2 lb de cerises de terre coupées en quatre (1kg)
    • suivant le goût des feuilles de mélisse.

    * On ajoutera un peu de sucre au goût à la purée de cerises de terre (voir ci-après).

  • Faire chauffer le lait à température moyenne, jusqu'à ce qu'il frémisse.
  • Battre les jaunes d'oeuf et la demi-tasse de sucre dans un bol jusqu'à ce que  le mélange soit lisse et de couleur jaune pâle.

  • Ajouter lentement 1/2 tasse de lait chaud dans le mélange d'oeufs en battant continuellement ; puis ajouter cette mixture au reste de lait dans la casserole.

  • Cuire une quinzaine de minutes en brassant continuellement avec une cuillère de bois. La consistance devrait être celle d'une crème épaisse. Ne pas faire bouillir.

  • Passer à travers un tamis dans un bol. Couvrir le bol d'une pellicule plastique et mettre au réfrigérateur.

  • Déposer les morceaux de cerise de terre dans la partie supérieure d'un bain-marie en sucrant au goût. Couvrir et cuire 25 à 30 minutes en brassant souvent.

  • Égoutter les fruits. Réserver 1/4 de tasse pour la garniture et presser le reste en purée. Réfrigérer la purée.

  • Fouetter la crème dans un bol jusqu'à formation de pics fermes. Incorporer la crème fouettée dans la crème aux oeufs puis incorporer la purée de cerises de terre.

  • Présenter dans des verres à pied en décorant avec les fruits réservés et les feuilles de mélisse.

  • unUne affaire de goût,

    Pour certains, le fruit a le goût de la groseille à maquereau.

    Autoportrait

    Mmmm  -Aimer c'est rendre libre-

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    Ligne  Dernière mise à jour, le 18 novembre 2007

    17 novembre 2007

    Jésus SANTON "SANTOUN" ~Bestiaire~

    EtoileAvent-Noël & sa féerie - Ste Barbe - St-Nicolas - Boules de Noël   Etoile
    Etoile Décor - Crèche -Gui
    - Lou cacho fiò - Gros Souper - Voeux Etoile
    Etoile Ephiphanie - Chandeleur - Les Saints - Dictons  Etoile
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    Jésus SANTON "SANTOUN"     <<1  | |  2| |   3 | | 4 >>>

     

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    Les animaux sont là, présents dans l'artifice de cette nuit.

    Photo_057
    Annibaldi Bruno - Cheval
    Photo personnelle 2007 à Montpellier -Carré Saint-Anne-

    Voici le cheval conçu par Bruno Annibaldi qui présente ces santons dont les Arlésiennes au Carré Saint Anne à Montpellier. J'ai fait un reportage en 2006 que vous retrouverez sur cette page.

    Anes_mentonnais_de_NAVORET
    Atelier Navoret - Anes mentonnais

    Troupeau de mouton

    La transhumance, le troupeau de moutons, toute sa symbolique anime la crèche et oriente le paysage vers la Provence. C'est le théâtre, l'image de la vie qui nous fait découvrir ces gens qui cohabitent et qui regardent pour un instant dans la même direction.

    M_rinos_d_Arles_Cr_che_2007
    Mérinos d'Arles - Crèche 2007

    Transhumance vient de "Trans" (au-delà) et de "humus" (pays). Dans la normale, elle a lieu vers la Saint-Michel, mais pour l'occasion des fêtes de fin d'année, Michel déménage un peu plus tard. D'où l'expression "faire son Sant Miqueù", c.a.d. faire son Saint Michel ou déménager.

    L'expression n'est pas anodine, car Jésus rassemble ses brebis dans sa bergerie. Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique afin que quiconque croît en Lui ne périsse point, mais ait la vie éternelle (Jean 3:16). Jésus dit "Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi" (Jean 14:6)

    Les querelles ne subsistent pas à cet acte. L'origine. On pense tout d'un coup à ce lieu, à ces peuples, à ces tribus, produits de l'humanité... La place est accordée au sens de la crèche.

    Au fond du coeur, en cette période ou la réalité commune semble être le besoin d'effacer tout écart, toute différence pour se rapprocher de son prochain. Cet acte opère, éclaire de sa lumière le geste de l'offrande. Le partage, l'échange, l'amitié... sont égrenés en cette période calendale.

    Je reviens à Saint-Martin-de-Crau, cette vaste plaine de galets, les campas (parcelle en friche) ou la culture de l'herbe (coupes 3 fois par an) se fait à l'aide d'irrigation qui transforme cette terre aride en pâtures pour les caprinés. Au printemps, les brebis s'y "espandissent" volontiers.  Les chemins se font de la plaine à l'Alpille, ces parcours à moutons s'appellent "les coussouls" (du latin cursorium, parcours), terres d'élevage dans différents territoires géographiquement variés de la plaine au pourtour des étangs. 

    >> 1ère coupe : fin avril - 2ème coupe : début juillet - 3ème coupe : mi-août

    Bouc_de__M

    Santonnier Gérald ROUX - Bouc
    Exposition 2008 - Cloître St Trophime en Arles

    L'élevage de la Mérinos d'Arles (ou "métisse")  provient du croisement de l'ancienne race cravenne et le Mérinos d'Espagne. Les brebis agnellent une fois dans l'année, principalement à l'automne de retour de l'alpage. Cet agneau présentait en offrande.

    La transhumance remonte à l'âge du Fer (700 à 100  av. J.-C.). Progressivement, les troupeaux de moutons allaient dans les pâturages alpins en saison estivale, pour éviter la sécheresse. Sur le versant Sud, du massif des Ecrins les troupeaux migraient. Les troupeaux n'étaient composés que de deux ou trois dizaines de têtes. Les restes d'ossement attestent de cette transhumance.

    Les bergers ont confiés leurs souvenirs à la pierre. De nombreuses inscriptions gravés sur les puits rappellent leur passage. Ce sont des archives en plein air. Ces drailles, ces calades, ces axes de circulation, ces abreuvoirs, ces puits, ces fontaines permettent de recenser l'itinéraire employé auparavant et de comprendre la mutation.

    Cet élevage entraîne des foires ovines qui réunissent tous les marchands et les métiers annexes comme tondeurs,  marchands, transporteurs, éleveurs... cette vente permet de diminuer le nombre de moutons à conserver dans les jas l'hiver afin d'adapter la capacité d'affouragement hivernal.

    C'est pour cela qu'il subsiste que des lambeaux de bois où la coutume de la chasse au cerf reste présente.

    Les plantes adaptées à la sécheresse permettent l'abroutissement des moutons. Ces herbes fines et savoureuses sont en lutte perpétuelle contre le vent qui les fouette, la sécheresse estivale et la dent du mouton. Les moutons s'en nourrisent en écartant les pierres. C'est une pelouse séche en surface, posée au niveau inférieur sur une dalle de ciment, la "poudingue". Cette particularité ne laisse pas la possibilité aux arbres de pousser sauf quelques chênes Kermès qui puisent l'eau dans les failles.

    Ch_ne_Kerm_s_Crau
    Chêne Kermès du site Taillefer

    La flore de la Crau n'est pas visible à l'oeil novice, les noms des variétés comme le stipe chevelu, la lavande aspic, le brachypode rameux, l'asphodèle fistuleux, le thym vulgaire, l'euphorbe petit-cyprès, la scolopendre sagittée "Herbe à la mule", le glaucière jaune, ...

    Asphod_le_fistuleux
    Asphodèle fistuleux du site Taillefer

    Au bord des roubines (canaux) poussent des bambous,

    Les chasseurs

    Cette réserve naturelle qu'est Saint-Martin-de-Crau n'est pas incompatible avec la chasse. Ces activités cynégétiques sont néanmoins réglementées pour protéger certaines espèces.

    Le cerf est encore chassé.

     

    La Flore

    Cette steppe sauvage est avant tout, l'histoire de l'humanité, l'espace privilégié des pasteurs. Cette activité pastorale permet de fabriquer avec la laine des tissus et des draps

    Le don, le berger, la nature, cette steppe... une histoire d'eau, avant tout. La Durance, le Delta au seuil de Lamanon... les galets qui roulent et nous rappellent nos ancêtres Homo habilis.

    La Faune

    Le criquet de la Crau
    Le lézard ocellé

    Les oiseaux

    La camargue et la Crau sont un véritable sanctuaire pour les oiseaux nicheurs. Dans cette réserve naturelle, on dénombre 120 espèces naturelles.

    Flamant_rose_de_RENARD_2006
    Flamant rose en Camargue

    La huppe fasciée niche dans les perriers
    Le faucon crécerellette (40 couples)
    Le faucon Kobez
    Aigle de Bonelli
    Le vautour percnoptère
    Le pluvier guignard
    La chevêche d'Arthena
    Le rollier d'Europe

    L'outarde canepetière
    L'oedicnème criard
    L'alouette calandre
    La pie grièche méridionale
    Le rollier d'Europe
    Le bupreste de la Crau
    Le ganga cata

    Huppe_fasci_e__Santonnier_RENARD_2005
    La huppe fasciée - Crèche 2007

    L'eau

    Quand les étangs sont asséchés, plus on avance plus on tend à croire que l'eau est proche. Ce phénomène singulier semble être un mirage par l'effet produit.

    Voir

    Grotte pastorale de la Baume à la Fourbine, commune de Saint Martin de Crau.

    La_Crau

    Bibliographie

    Voyage en Provence de l'Abbé Papon (1787)
    Provence de Jean Giono (1961)
    Res Rusticae de Varron
    Pline l'Ancien, Hist. Nat., XXI
    Strabon,  Cicéron, Pro Quintio, 12

    Source : CEEP Espaces naturels de la Crau


      

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    .......................
    Jésus Santon,Santoun



    Traduction  : Français, Allemand,  Anglais, Arabe,   
    Parution  le : 25 décembre 2006
    MAJ le : 10 avril 2012

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    Musées  /   Foires   / Expositions /  Ateliers   / Livres 

     

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    12 novembre 2007

    ECRITS... VAINS °0o0° LISTE DE BLOGS

      A voir...Yeux et revoir

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      Ils voyagent                         "Voyager, c'est naître et mourir à chaque instant" - Victor Hugo

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      Sarastro restaurant                                                   

          Etoile__Etoile__Etoile__Etoile__Etoile__

      London februar 2010 157
       

      Ils "santonent"

      Vues de Provence Flo Flo
       

      Fashion Victime, à qui le tour ?

      Deedee Deedee Deedee
       

      Mise à jour

      Liste évolutive, car en construction !   mais bien fournie grâce à vos blogs, merci

      .......................
      Liens

      Traduction  : Français,  Allemand,   Anglais, Arabe,   
      Editée  le : 12 novembre 2007
      Publiée le : 14 décembre 2009

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      Les enfants du Marais                                                                                                                               
       

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      Bienvenue dans ma nature...                                                                                                              baies4
       

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      Visite virtuelle du cimetière du Père-Lachaise P_re_Lachaise
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      11 novembre 2007

      Pompon, au compte goutte... Hier,

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        L1040346

        Elle mérite bien son nom, "Pomponnette"... Garce, salope, ordure, c'est maintenant que tu reviens ?

        Quatorze printemps qu'elle nous ramène ses petits, des chats de gouttière faits au clair de lune. Car pour éviter qu'on la recherche dans tous les coins, elle nous les ramenait. Cette année, je pense que l'on va dormir tranquille.

        Estelle_103_0341
        Un des petits...

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        Ligne  Dernière mise à jour, le 3 février 2008

        10 novembre 2007

        Non rien de rien... si, un restaurant à SOMMIERES

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        J'ai l'air d'une citrouille de vous parler à cet instant du repas de ce midi en vous montrant les photos des toilettes du restaurant !

        Photo_017
        Le 10.11.2007  :12h30

        Si vous ne le pensez pas, alors voici,

        Photo_020

        Du orange, nous passons au vert anis et au bleu de cobalt qui avoisine un lavabo de métal sur un plancher de verre qui laisse apercevoir un puits dont le fond ne tarie pas d'Ô.

        Bref, toutes les matières y sont pour donner envie de visiter ce cabinet de curiosités.

        Mais dans l'alcôve, un peu plus loin...

        Photo_021

        Oh attendez, j'ai oublié d'allumer la lumière !

        Pav_s_de_cuve

        Le ciel, l'infini... tout y est, il ne vous reste plus qu'à vous attabler pour déguster le cadre, l'assiette et pigmenter votre journée d'automne d'un service agréable.

        Restaurant "La Bistoure"
        1, rue Antonin Paris
        30250 Sommières
        Tél. : 04 66 80 08 72

        Cliquez sur l'image pour aller sur leur site,
        La_Bistoure

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        Ligne  Dernière mise à jour, le 10 novembre 2007

        7 novembre 2007

        Fraise des Indes

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        Fraise_des_Indes
        Duchesnea indica (Andrews) Focke 1888

        Hommage à Antoine Nicolas Duchesne, grand spécialiste des fraisiers (1747-1827).

        "Indica" provient du mot (Inde ou des Indes).

        Egalement appelé "faux fraisier". Il fait partie de la famille des rosacées. Il est originaire d'Asie où il porte le nom de fraisier des serpents. Comme pour le fraisier cultivé, le fruit sert à la médecine et également dans des boissons alcoolisées.

        Joli en ornement de jardin, vrai couvre-sol. Mais à ne pas porter à la bouche tellement le goût est insipide et le fruit est sec, malgré qu'il soit comestible. Vous pouvez les reconnaître en regardant la baie qui se dresse à l'inverse de celle du potager qui se courbe.

        Malgré la chaleur écrasante l'été en Provence, ils persistent en tapis à l'ombre des palmiers dans mon jardin, mais arrosés tous les jours.

        Dans le passé, cette plante servait d'ornement dans les parcs. Un simple stolon sert à la propager.

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        Ligne  Dernière mise à jour, le 7 novembre 2007

        3 novembre 2007

        Décoration florale sous les osages du Maclura pomifera

         

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        Sous les osages des indiens Sioux, ce curieux végétal fut découvert par un père jésuite, Jacques Marquette, en 1673. Il prit le nom de Maclura pomifera ou oranger des osages pour ces fruits en forme d'orange. Son nom scientifique est  "Maclura" auriantaca", du nom du géologue américain William Maclure. Aurantiaca pour sa couleur orangée.
                       L1040757

        Il est originaire d'Amérique du Nord et fut utilisé par les indiens de la tribu des osages qui était localisée au bord de la rivière osage. Il se servait de sa sève laiteuse (latex) contenue dans le fruit pour se teindre le visage qui au contact de l'air prend une teinte jaune. Mais également pour colorer leurs vêtements avec cette substance nommé "morine" et/ou,

        >> Maclurine : substance naturelle isolée du bois de maclura tinctoria et identifiée à une pentahyroxybenzophérnone (cristaux jaunes, fondant à 200 degrés).

        Le bois jaune est très dur et fut également utilisé pour la fabrication de leurs arcs d'où le surnom de verniculaire de bois d'Arc.

        Si vous souhaitez voir des spécimens, il en existe un à l'Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie de Montpellier (ENSA) qui produit des fruits globuleux et charnus de la taille d'une orange qui font suite à une infrutescence car c'est un spécimen femelle (espèce dioïque).

        >> Marquette fut le premier à les localiser le long de la rivière des Osages.

        C'est en 1832 qu'il apparaît au jardin des plantes de Montpellier car Alire Raffeneau-Délire qui occupait la fonction de vice-consul de France en Caroline du Nord est nommé Directeur du Jardin des plantes à Montpellier. Il en ramène deux pieds qu'il plante en ce lieu.

        En 1834, le Directeur du Jardin royal de Turin, botaniste, Mr Matthieu Bonafous est à Montpellier. Il est en quête depuis 1824 de trouver une nourriture de substitution pour les vers à soie. Car l'hiver s'étant prolongée, des gelées tardives ont grillé les feuilles des mûriers blancs, seules nourriture des chenilles. Il fait un essai probant avec le Maclura auriantaca et rédige un mémoire pour l'Académie des Sciences.

        Quelques temps après, Adrien Gasparin, Directeur de l'Institut Agronomique de Versailles, mais également Maire d'Orange et dont la famille cultive des mûriers pour vendre les feuilles aux magnaneries tombe sur cette revue et fournit à ses administrés et sa famille quelques plants. Ces armoiries sont composées de trois fruits !

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        Photo du Magazine illustré -SuperMag- 1er novembre

        Mûrier blanc

        Ce fruit n'est pas très répandu car il donne un goût amer, seulement apprécié par les chevaux, les bovins et les écureuils qui recherchent leurs graines. Autrefois, les mammouths de Colomb (mammuthus colombi) d'Amérique du Nord se délectaient des fruits charnus du maclura pomifera car ils adoraient la pulpe sucrée. Ces fruits étaient trop grands pour les autres mammifères herbivores. Les graines digérées, sans être mastiquées, furent dispersées par ces grands mammifères, il y a 13000 ans. Ces animaux pesaient 9 tonnes et mangeaient jusqu'à 300 livres de végétation par jour. Ils pouvaient donc disperser géographiquement cette semence. De nos jours, à part que le fruit est rond et peut rouler d'un terrain à l'autre ou au fil de l'eau dans les plaines inondables, il est difficile à se multiplier. Sauf, par les racines latérales qui produisent des pousses. Il est souvent utilisé comme élément de clôture pour empêcher les animaux de se s'échapper, car il est épineux et peut remplacer aisément le fil de fer barbelé. C'est grâce à ses défenses naturelles : des épines de plusieurs centimètres  qui blindent les branches, qu'il a pu résister aux herbivores et se perpétue depuis 13 000 années, soit 52 générations pour une durée de vie de 250 ans. Mémoire d'éléphant !

        Il semble que les escargots y trouvent un mets. Il est donc de ce fait difficile à la reproduction naturelle, car la semence reste localisée. Il se prête au bouturage et il se penche naturellement jusqu'à la rupture du tronc qui rampe sur le sol pour prendre racine.

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        Photo du Magazine illustré -SuperMag- 1er novembre

        On le trouve dans les parcs, espaces verts mais gare à ses épines ! Son originalité vient de ses fruits magnifiques d'un vert anis de forme granuleuse qui servent à la décoration dès octobre. Mais c'est un fruit non comestible qui peut entraîner des maux (dermites). Méfiez-vous des allergies cutanées que provoque sa substance faite de latex.

        Maclura_pomifera_auriantaca__Tronc_
        Tronc du Maclurara pomifera auriantaca

        >> L'écorce est profondément sillonnée et brunâtre alors que les jeunes rameaux sont vert olive avec des feuilles alternées ovales et arrondies à la base et acuminée de taille entre 6 et 12 cm. Les fruits sont en syncarpe sur des rameaux de l'année précédente.

        Maclura_pomifera_aurianta__fruit_

        Fruit en développement

        Son feuillage caduque gris se teinte d'oranger. En automne, son feuillage prend des teintes jaunes sur lequel se détache la couleur verte de ses fruits. Il fait partie de la famille des Moracées (de même que le murier, arbre du vers à soie).  Mais aujourd'hui à Montpellier, sur l'esplanade du Corum à côté du pont métallique qui sert d'entrée au Lycée Joffre, il se substitut au ballon pour tous les lycéens.

        On en dénombre deux également sur Montferrier-sur-Lez (Hérault) dans des propriétés privées. A Montpellier, dans l'agglomération, il sert de protection sous forme de clôture grâce à ses épines contre les animaux en bordure de terrain. Il se taille aisément. Il existe une allée sur le haut de l'avenue d'Angoulême qui mène sur l'arrière du restaurant "l'Hirondelle" qui borde un terrain où des chevaux sont en liberté.

        En Provence, également à Orange. Un peu plus loin à Marseille dont un au château Gombert, Toulouse, Bourg en Bresse à la Direction de l'Agriculture et de la Forêt, dans le Loiret, à Chartres, au centre de la France au Berry, au Jardin botanique de Liège, au Parc de la Tête d'Or à Lyon, en Adèche, en Corrèze, à Orléans et à Montauban.

        Il peut mesurer jusqu'à 15 mètres, c'est un arbre donc et non un arbuste même si parfois on le trouve sous forme de haie. Ses fruits profusent lorsqu'il y a un été chaud.

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        Photo du Magazine illustré -SuperMag- 1er novembre

        A gauche : feuille de mûrier blanc
        Au milieu : branche épineuse du Maclura
        A droite : feuille du Maclura

        Tellement curieux qu'il prend le nom également,

        Pomme de haie,
        Pomme de cheval,
        Maclura pomifera v. inermis (mâle).

        Semence,

        Récupérer les graines, les faire hiverner (mettre au congélateur deux jours) avant la plantation, puis semer dans un sol plutôt acide.

        Curiosité, quand il est jeune son tronc est recouvert d'épines et quand, il veillit il en perd son latin et ses épines et ses fruits dégage un parfum d'orange amère.

        .......................

         

        Traduction  : Français,  Allemand,   Anglais, Arabe,   
        Parution : 3 novembre 2007
        Mise à jour  : 19 octobre 2012

         

         

                 

         

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        1 novembre 2007

        Dans mon jardin, il y a...

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