Le Cirque des Rêves d'Erin Morgenstern
Le Cirque des Rêves
The Night Circus
Auteur : Erin Morgenstern
Parution : 10 octobre 2012
Edition : Flammarion, traduit de l'anglais U.S. par Sabine Porte
500 pages
21,50 €
ISBN : 978-2-08-126432-8
EAN : 9782081264328
"Le cirque des Rêves d'Erin Morgenstern est un rêve sans rêve"
sic Impasse des Pas Perdus
Etes-vous amateur de rêve ?
"Le rêveur est celui qui ne trouve son chemin qu'au clair de lune et son châtiment est de voir l'aurore avant le reste du monde."
(Oscar Wilde)
J'effeuille les pages ciselées de rouge, le livre est déjà en bonne main, je l'admire par sa couverture si originale qui fait références à l'époque du récit 1873-1903.
Je suis déjà spectatrice ! Je vais utiliser l'art de m'échapper par sa lecture prometteuse au regard des descriptions de l'auteure ! Je rentre dans l'univers de ce cirque virtuel dont le modèle ne ressemble à aucun autre. La magie de remonter le temps, nous sommes un siècle plus tôt, dans un univers onirique qu'est le "Le cirque des rêves".
Friedrich Thiessen, l'horloger-artiste qui a conçu l'horloge emblématique du cirque m'aidera à tourner les pages comme les aiguilles de l'horloge qui rythment les tournées du cirque.
Extrait
"Comment se fait'il que vous ne m'ayez pas demandé comment je réalisais mes tours ?" lui demande Célia, certaine que ce n'est pas de la simple politesse de sa part.
Fredrick réfléchit longuement à la question avant de répondre.
"Parce que je ne souhaite pas le savoir. Je préfère que l'on ne m'éclaire pas pour mieux apprécier l'obscurité".
Je n'échappe pas au sort de Célia & Marco, deux jeunes illusionnistes pris dans un défi dont ils ne connaissent ni le but, ni l'issue. L'approche de l'enseignement est instrumentée par leur Maître à penser, deux magiciens dont la rivalité de longue date les porte à interposer leur élève, par l'apprentissage de leur propre méthode et savoir.
Ils suivent des vies parallèles pendant leur étude, jusqu'au jour où ils se rencontrent, conditionnés et unis dans ce jeu qui les enchaîne et les oppose. Leur vie se rapproche et fusionne dans un accord parfait, jusqu'à l'heure de la confrontation qui les conduira sur leur propre chemin... (je vous laisse découvrir l'issue fatale du jeu !)
Extrait
Le cirque arrive sans avertissement. Aucune annonce précèdent. Il est tout simplement là, quand hier il n'était pas. Le signe noir, peint en lettres blanches qui pèse sur les portes, se lit ainsi: Ouvre à "Closes Nightfall" à l'aube. Alors que le soleil disparaît derrière l'horizon, partout dans les tentes de petites lumières commencent à vaciller, comme si l'ensemble du cirque est recouvert de lucioles particulièrement lumineux. Quand les tentes sont toutes illuminées, étincelantes dans le ciel de nuit, le signe apparaît. Le Cirque des Reves "The Circus of Dreams". Maintenant, le cirque est ouvert. Maintenant, vous pouvez entrer.
Les descriptions sont toutes en finesse et la lecture semble vous apaiser, tandis que vous restez assez éveillé pour savourer cet enchantement. Le cadre est intime, une sorte de cabinet de curiosités. Je me faufile dans les dédales des chapiteaux à la rencontre de ces personnalités captivantes par leur originalité et qui donnent leurs points de vue sur le cirque, ainsi que les uns sur les autres. Mes yeux s'émerveillent de ce décor constellé, blanc comme l'éblouissement et noir comme son côté sombre. Il invite à visiter les attractions si improbables mais poétiques ; et à ce titre, je deviens spectateur de ce cirque si différent qui, au même titre que les félibres, m'amène à fédérer à cet engouement des inconditionnels rêveurs, en partageant cet écrit.
La contorsionniste au tatouage
"Au début, on a du mal à discerner ce que représente la multitude de marques noires qui s'enroulent autour de son épaule et de sa gorge frôlant son décolleté avant de disparaître entre les lacets de son corset. Il est impossible de dire jusqu'où descend son tatouage.
Puis en regardant de plus près, on s'aperçoit que le svolutes que desine le tatouage ne sont pas de simples marques, mais un flot débordant de symboles alchimiques et astrolgiques, des représentations antiques de planètes et d'éléments inscrites à l'encre noire sur sa peau claire. Mercure, plomb, antimoine. Un croissant de lune est palcé sur sa nuque ; une croix ansée égyptienne au niveau de sa clavicule. Il y a également d'autres symboles, des runes nordiques, des caractères chinois. D'innombrables tatouages se fondent ainsi en un unique dessin qui pare son corps avec grâce, tel un bijou aussi élégant qu'original.
Tsukiko surprend le regard de Marco et, sans qu'il lui ait posé la moindre question, lui explique à voix basse : "Cela fait partie intégrante de qui j'étais, suis et serai".
"Et bin, maintenant que vous êtes au courant, vous pouvez faire ce que vous voulez".
Tragédie de la logique
Sa lecture contemplative laisse le temps à chacun d'entre nous de flatter son esprit rêveur, cependant la fin semble interrompue. Magie ou déception de ne pas voir la suite !
Que dire de plus, j'ai aimé mais d'une manière différente que mes attentes. J'émets donc quelques réserves sur la fin qui donne l'impression d'une attente. Oui, j'étais perdue dans le cirque et je me suis laissée porter par le mouvement de ce genre littéraire unique qui joue sur les rapports de l'être humain et sa représentation. La mécanique est rôdée et le dispositif même si ambitieux nous transporte, nous intrigue. Chaque chapître est écrit du point de vue d'un personnage. Il combine descriptions et dialogues qui viennent se confronter à notre affect et transforme ces élèments en une lecture particulière. Le poids du regard est au comble par les descriptions et rend hommage au cirque. J'espère qu'il y aura des émules et par vos commentaires, je veillerai à suivre son apogée.
Oeuvre similaire : Cf. Jules Verne
Quatrième de couverture
"Le cirque arrive sans crier gare. Aucune annonce ne précède sa venue, aucune affiche sur les réverbères, aucune publicité dans les journaux. Il est simplement là, alors qu'hier il ne l'était pas"
Sous les chapiteaux rayés de noir et de blanc, c'est une expérience unique, une fête pour les sens où chaque visiteur peut se perdre avec délice dans une dédale de nuages, flâner dans un luxuriant jardin de glace, s'émerveiller et se laisser enivrer.
Extraits
"Les gens voient ce qu'ils ont envie de voir. Et la plupart du temps, ils voient ce qu'on leur dit de voir"
P. 36
"[...] Vous pouvez raconter une histoire qui va s'ancrer dans l'âme de quelqu'un, devenir son sang, son être, sa raison de vivre. Cette histoire va l'émouvoir, le galvaniser, qui sait ce dont il sera capable grâce à elle, grâce à vos paroles".
P. 489
"Tu ne sais pas de quelque côté de la grille est le rêve"
Auteur
Erin Morgenstern est née le 8 juillet 1978, à Marshfield dans le Masaschussetts. Artiste peintre et écrivain. Elle possède un diplôme en théâtre de "Smith College". Actuellement, elle vit à Boston (Masaschussetts).
Un chat sur ces genoux, elle écrit.
Elle publie "Le Cirque des Rêves", son premier ouvrage, aux Etats-Unis en octobre 2011.
Après les Etats-Unis, l'Angleterre, le succès est là. Il est traduit dans 29 pays et paré en France dès octobre 2012. Il existe en version audio, mais l'éditeur anglais (Harvill Secker) par l'intermédiare des "Jeux Failbetter" a mis en ligne un jeu pour accompagner la lecture.
Le livre a reçu le prix "Alex" d'Award par l'Association américaine des Biblothécaires. Sept semaines sur la liste des meilleures ventes du New York Times.
Un projet de film est à l'étude par Moira Buffini qui écrit le scénario.
Site de l'auteur : http://erinmorgenstern.com
http://www.facebook.com/erinmorgensternbooks
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Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe, Hollandais
Parution : 19 juin 2013
Mise à jour : 19 juin 2013
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06h41 - Jean-Philippe BLONDEL
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Livre : 06h41 de Jean-Phlippe BLONDEL
Parution : 3 janvier 2012 (anniversaire de mon neveu !)
Edition : Buchet Chastel, Paris, France.
Genre : romans et nouvelles - français
ISBN : 978-2-283-026052
Prix : 15 euros
Format : 11,5 x 19 cm
232 pages lus.
Liens
Article "Page des libraires"
Couverture
Ces lignes parallèles et courbes sont ... les parallèles ne se rencontrent pas, mais...
Je n'ai pas pris le train pour vous le raconter, je le regrette !
Elle, c'est Cécile Duffaut qui prend place au fauteuil 58 côté fenêtre. Elle s'installe avec soulagement dans ce train après avoir passé un week-end pénible chez ses parents. Son mari et sa fille n'ont pas voulu l'accompagner.
La place à côté d'elle est libre.
Lui, c'est Philippe Leduc qui grimpe dans ce même compartiment et au même moment où il s'installe sur le fauteuil N° 57, découvre Cécile.
C'est ainsi qu'ils se retrouvent côte à côte. Ils restent cois.
Le train les réunit le temps d'un trajet où va défiler à la vitesse d'un train, toute une vie avec leur rencontre vingt-sept ans auparavant, leur chemin respectif et le silence de cette séparation.
1 heure 1/2 pour se remettre sur les rails d'une aventure avortée. Une parenthèse inattendue qui suspend le temps pour réapprendre à se connaître, se confronter au passé et feindre l'indifférence...
1h1/2 de cheminement qui fait écho par monologue. Le double, pour sa lecture.
Il faut que je vous dise que je ne connaissais pas Jean-Philippe Blondel avant de le découvrir comme vrai coup de coeur chez plusieurs blogueuses.
Un livre sur le pardon, les rêves d'adolescence et le bilan de son parcours quand on saute vers la cinquantaine dans un destin tracé comme les rails d'une voie ferrée ! J'ai beaucoup aimé la description des ressentiments, l'introspection sur les changements d'aptitude face à une vieille connaissance, l'ironie de Cécile sur les désillusions. Elle, elle sort de sa torpeur pour rentrer dans cette situation ambarrassante. Lui, trouve les circonstances amusantes.
L'écriture aligne un chapitre-elle et un chapitre-lui où Jean-Philippe Blondel, l'auteur dépèce le trajectoire de ces personnages au fur et à mesure que les souvenirs s'imposent. Des vies normées faites de rencontres, de regrets, de choses imperceptibles qui nous construisent et font de ce quotidien, un voyage et un roman doux-amer.
Je suis un peu mitigée pour annoncer que dans ce livre "06h41", j'ai aimé l'écriture aux phrases courtes avec des morceaux choisis. Mais je suis restée à quai en quelque sorte car j'avais envie que l'histoire avance plus vite, même si je ne reste pas indifférente aux vécus de l'auteur car j'ai attaqué le monde d'adulte avec les mêmes aléas. J'ai donc décidé de mieux le connaître avec son roman éponyme qu'est "Et rester vivant" qui sera la rencontre avec l'auteur car Jean-Philippe Blondel s'est inspiré de son histoire personnelle pour l'écrire.
Auteur, décrivez-vous ?
Image de John Foley
Je m'appelle Jean-Philippe Blondel, depuis 1990, je suis professeur d'anglais au Lycée Edouard Herriot de Sainte-Savine, près de Troyes. En parallèle de l'enseignement, je mène une carrière d'écrivain. J'écris depuis l'âge de 19 ans.
Je suis né à Troyes, dans l'Aube en Champagne, (octobre 1964) et suis de nationalité française.
A 17 ans, suite à un accident de la route, je perds ma mère, ainsi que mon frère. Je commençais à le réaliser quand je fus confronté à la perte de mon père, quatre ans plus tard, dans un autre accident de la route. C'est ce faux départ qui m'amène à parcourir la Californie avec mes deux meilleurs amis, Samuel et. Une méthode pour se reconstruire.
Je suis marié et père de deux filles.
Mes préférences en lecture sont Echenoz, Modiano aussi bien qu'Auster ou Proust.
Depuis, je me suis exercé à rendre ma vie musique. J'écoute Etienne Daho et d'autres chanteurs dont le disque de Lloyd Cole. Chaque roman est écrit sur une note musicale. Ainsi ce roman fut écrit avec le groupe australien "Jet" sur la chanson "Look what you've done"
J'écris tant pour le public adultes que pour les adolescents. Certains de mes romans sont de l'ordre autobiographique et d'autres comme celui-ci font partie de la littérature imaginaire.
Ces oeuvres :
. Accès direct à la plage - 2003 (Prix Marie Claire Blais en 2005) - Editeur : Delphine Montalant - Musique choisi : Etienne Daho
. 1979 - 2004 - Editeur : Delphine Montalant - Musique choisi : Smashing Pumpkins
. Juke-box - 2004 - Editeur : Robert Laffont
. Un miniscule inventaire - 2005 - Editeur : Robert Laffont
. Passage de gué - 2006 - Editeur : Robert Laffont
. Rencontres au bout du monde - 2007 - Editeur : Le bout du monde - Recueil de nouvelles
. This is not a love song - 2007 - Editeur : Robert Laffont (Prix Charles Exrayat en 2008)
. Un endroit pour vivre - 2007 - Editeur : Actes Sud Junior
. A contretemps - 2009 - Editeur : Robert Laffont
. Au rebond - 2009 - Editeur : Actes Sud Junior
. Le Baby-sitter - 2010 - Edition Buchet Chastel
. Blog - 2010 - Actes Sud Junior
. Qui vive ? - 2010
. G229 - 2011 - Edition Buchet Chastel - (Prix du Roman, version Femina - Virgin Megastore 2011)
"le titre du roman est le numéro de la salle où il enseigne".
. Replay - 2011 - Editeur : Actes Sud Junior
. Brise glace - 2011 - Editeur : Actes Sud Junior
. Et rester vivant - 2011 (c'est l'histoire de sa vie qui raconte le drame familial)
. 06h14 - 2012 - Edition Buchet Chastel (roman qui fait partie des quatre finalistes du Prix Relay des voyageurs)
Inspiration sur cette histoire ?
« Le roman est né à la poste. Il y a quinze ans à peu près. C'est marrant de voir le temps que mettent les idées avant de fleurir. J'étais à la poste à Troyes et je faisais la queue derrière un mec qui avait besoin de donner son nom, je ne sais plus pourquoi. De l'autre côté du guichet, la fille lui demande son nom. Il lui donne ; c'était un nom polonais hyper compliqué avec des « z », des « c », des « k ». Et la fille l'écrit sans faire une faute d'orthographe ! Le mec lui dit « chapeau car d'habitude les gens se plantent tout le temps ». Elle le regarde et lui dit : « Vous ne vous souvenez vraiment pas de moi ? » Il lui dit « non, je devrais ? » Elle lui répond « oui, on est sorti ensemble il y a 25 ans ! » (rires). C'était il y a quinze ans. Un tout petit truc. Mais je me suis dit que ça, ça ressortirait. » ndlr
Diplômes
1982 - Baccalauréat A2 mention TB – Lycée Chrestien de Troyes 1987 Maître d’anglais
1988 - Licence Lettres modernes
1989 - CAPES anglais
1998 - Agrégation anglais
A propos de Jean-Philippe Blondel sur facebook
Extraits
Pour "Elle"
« J'aime bien les trains. Les heures passées à ne rien faire de particulier. On prépare un sac pour le trajet – pareil que les enfants quand ils sont encore petits. On y fourre deux livres de poche, des chewing-gums, une bouteille d'eau – pour un peu on y mettrait aussi sa couverture fétiche. Tout pour que le temps passe agréablement. En arrivant à la gare, on traîne même du côté des magazines, et on en achète un, de préférence sur les riches et célèbres. C'est comme si on allait à la plage – et, comme à la plage, on n'ouvre ni les romans, ni le magazine, on ne mâche pas de sucreries et on oublie même de s'hydrater. On est hypnotisé par le paysage qui défile ou par le rythme des vagues. »
« Chaque fois que je reviens les voir, mes parents, j'ai l'impression de redescendre l'échelle temporelle et sociale que je grimpe avec circonspection mais ténacité. Dès que j'arrive à la gare, je retrouve mes oripeaux d'enfance - la voix qui tremblote, le geste mal assuré et l'agacement. Cet agacement profond qui me fait me demander pourquoi, mais pourquoi grands dieux est-ce que m'inflige cette visite bimensuelle ? »
Pour "Lui"
« Depuis longtemps. C'est ce qui me trouble. Tu rencontres quelqu'un, tu l'accompagnes pendant quelque temps, puis il ou elle disparaît de ton quotidien, tu t'en remets, tu oublies. Un jour, dans un train, tu te dis : « Si ça se trouve, il ou elle est mort. » Je suis content de voyager en silence avec Cécile Duffaut parce que je sais qu'elle n'est pas morte. »
« Le verbe "avoir". Il est gênant, celui-là. Ce n'est pas un verbe qui m'est familier. Plus le temps passe, et plus je perds. Plus je perds et plus je suis libre. Plus je suis libre et moins j'ai envie de l'être. Qu'est-ce qui je vais faire de toute cette liberté ? »
Quatrième de couverture
Le train de 06h41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme tous les lundis matins. Cécile Duffaut, 47 ans, revient d’un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille et sa situation de chef-d’entreprise. La place à côté d’elle est libre. S’y installe, après une légère hésitation, Philippe Leduc. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans auparavant, pendant quelques mois. Cela s’est très mal passé. A leur insu, cette histoire avortée et désagréable a profondément modifié leurs chemins respectifs. Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s’installe, les images remontent. Ils ont une heure et demie pour décider de ce qui les attend.
"Laisser vos coups de coeur et vos coups de gueule en commentaire", merci.
Liste alphabétique "LIRE & RELIURE" à consulter par auteur ICI
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Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe, Hollandais
Parution : 21 avril 2013
Mise à jour : 22 avril 2013
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Les oreilles de Buster - Maria Ernestam
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Page traduite en anglais
Edition : Gaïa, Montfort-en-Chalosse (Landes)
Parution : 4/9/2011
Traduit du suédois par Esther Sermage
410 pages /ISBN 978-2-84720-202-1
Difficile de ne pas écouter ce qu'Eva nous murmure à l'oreille et elle nous réserve bien des surprises !
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Sa relation avec les rosiers de son jardin est beaucoup plus simple qu'avec sa famille dont les épines enfoncées semblent ressortir.
Dans son carnet qu'elle nous dévoile tardivement, la narratrice aligne des confessions sur son enfance solitaire qui nous lient et qu'on gardera secret pour qu'à votre tour, vous les découvriez.
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Chaque nuit, elle s'accroche à l'écriture depuis que sa petite-fille lui a offert un carnet pour ses 56 ans. On partage ses émotions, on traverse ses épreuves pour finalement comprendre pourquoi elle tache l'encre de ses aveux, c'est un acte de foi.
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Ces révélations nous entretiennent sur l'emprise maternelle, amenées par des hiatus entre sa vie et son enfance car la narratrice ménage des pauses lorsque les souvenirs la remuent trop pour nous ramener au présent dans son jardin où chaque rosier lui ravive le passé. Elle se remémore cette femme séductrice dont les rapports avec sa fille sont destructeurs. Dès l'âge de 7 ans, elle prend conscience que l'anéantissement maternel sera la découverte de son identité et de cet éloignement, elle se retrouvera, s'estimera en découvrant l'amour et s'affranchira en tant qu'individu pour construire sa féminité, sans modèle.
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Elle nous amène à la réflexion sur l'écriture salvatrice, l'énergie d'écrire son histoire pour se réconcilier, se libérer, renoncer.
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Maria Enerstam a une écriture puissante qui mêle les accords et désaccords pour nous faire sentir cette relation difficile d'une petite fille qui cherche la reconnaissance de sa mère, admirablement restituée par l'auteur. Sa construction est fluide et poétique, soupoudré d'humour et elle partitionne dans le temps pour nous faire découvrir son printemps, sa beauté et son éclosion. Elle nous présente aussi la politique sociale suédoise avec les problématiques des personnes âgées, des étrangers.
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Les oreilles de Buster est un roman sur l'amour, la confiance et la tromperie.
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Le titre énigmatique obtient son explication à la lecture.
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Couverture
Le coeur aux branches apparemment épineuses matérialise le récit.
Auteur
Maria Ernestam est née le 28 novembre 1959. Le décès de son père Arne, le 31 mai 2006, a affecté sa vie.
Elle a grandi à Uppsala (au Nord de Stockholm) en Suède.
Elle poursuit ses études dans le journalisme, puis la littérature anglo-saxonne et les mathématiques. Elle obtient un Master en Sciences Politiques aux Etats-Unis.
Durant 11 ans, elle travaille en Allmagne en tant que correspondante étrangère pour les journaux "Veckans affärer" et "Dagens medicin".
Sa carrière littéraire débute en 2005 avec le roman "Caipirinha with Death". Elle vit actuellement à Stockholm avec sa famille.
Actuellement auteur à temps plein, de quoi étonner ! Ses romans traitent des relations humaines mais mêlent le côté psychologie au suspens et à un humour drastique. Son style en fait une écrivaine reconnue en Suède. Elle dépeind la Suède de l'illusion et de la réalité. Elle a été influencé par ces lectures d'auteur comme "Selma Lagerlöf", "Lagerkvist Pär", "Wilhelm Moberg" et "Majgull Axelsson".
Son premier roman "Caipirinha med Döden a été conçu après avoir vu un film de Woody Allen sur la mort.
Les romans de Maria Ernestam parus en Suède :
2005 - Caipirinha med Döden ; Caipirinha avec la mort - roman
2006 - Buster öron ; Les oreilles de Buster (traduit en français) - roman
2007 - Klopatras kam ; Le peigne de Cléopâtre - roman
2008 - Alltid hos dig ; Toujours avec toi (1er roman traduit en français par Esther Sermage) - roman
2010 - På andra sidan solen ; D'autre part, le soleil - roman
2010 - Le chat, mes voisins et moi
2012 - Marionetternas döttrar ; Les filles des marionettes (court roman)
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Ces livres sont publiés dans onze pays : Allemagne, Thaïlance, Danemark, Pays-Bas, Russie, Norvège, France. Ils connaissent un franc succès en France.
Maria vit en Suède avec son mari et ses deux enfants. Elle passe ses étés à Frillesås, sur la côte ouest de la Suède.
Ses envies : boire du thé ! (4 000 tasses par an).
Son site http://www.mariaernestam.com/
Vous pouvez la contacter : m.ackermand @ telia.com
Oscar des "Oreilles de Buster" :
Prix des lecteurs de l'Armitière en 2012
Prix "Page des libraires" en 2011
Lire ou télécharger un extrait
Quatrième de couverture
Eva cultive ses rosiers. A cinquante-six ans, elle a une vie bien réglée qu'elle partage avec Sven. Quelques amies, des enfants, et une vieille dame acariâtre dont elle s'occupe. Le soir, lorsque Sven est couché, Eva se sert un verre de vin et écrit son journal intime. La nuit est propice aux souvenirs, aussi douloureux soient-ils. Peut-être aussi ta cruauté est-elle plus douce lorsqu'on l'évoque dans l'atmosphère feutrée d'une maison endormie. Eva fut une petite fille traumatisée par sa mère, personnage fantasque et tyrannique, qui ne l'a jamais aimée. Très tôt, Eva s'était promis de se venger. Et elle l'a fait, avoue-t-elle d'emblée à son journal intime.
Un délicieux mélange de candeur et de perversion.
Résumé
Eva, 56 ans, fête son anniversaire et l'une de ses petites filles, lui offre un journal intime, ce cadeau va déclencher en elle le désir d'avouer un secret qu'elle étouffe depuis 40 longues années.
Les erreurs de l'éditeur
"Roi de Pic" à remplacer par "Roi de Pique"
Mon avis
Découvert chez " La Pyrénéenne" et "le choix des libraires", ce roman est d'une noirceur raisonnable et grâce à sa construction, le sujet m'a transporté. J'ai été râvie qu'il accompagne mon week-end ! Un roman que j'ai savouré pour son côté décalé, original et j'apprécie de plus en plus la littérature scandinave pour l'atmosphère si différent des romans français !
J'ai hâte d'avoir votre avis ?
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Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe, Hollandais
Parution : 16 mars 2013
Mise à jour : 23 mars
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L'art du jeu de Chad Harbach
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Note moyenne 3,5 /5 (1 vote)
Editeur : JC Lattès
ISBN 978-2-7096-3668-1
Parution : 10 juin 2012
22,50 €
664 p.
Littérature étrangère "The Art of fielding"
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Dominique Defert
Genre : romans et nouvelles
N'avez-vous pas compris par ce titre "L'Art du jeu" que de cet appendice dépendra sa lecture ?
RESUME DU LIVRE
Le destin de quatre jeunes personnes démarrera autour du lien qui les unit, le base-ball. Et chaque étape remet en cause le destin et les propulse dans une autre voie qui complique le jeu, les aspirations de chacun, leur ambition, leur liberté tout en gardant des valeurs telle que la discipline qui fait partie des règles établies.
Henry Skrimshander est propulsé dans ce campus américain quand Mike Schwartz découvre son potentiel exceptionnel et devient son mentor. Son compagnon de chambre, Owen Dunne, est un étudiant extraverti, tandis que Pella Affenlight qui avait abandonné ses études à 18 ans, fille du Directeur, est en passe de reprendre ses études quatre ans plus tard. Chacun à ses doutes, se découvre et alimente cette amitié. La complexité est dans la quête de la perfection face au doute, voire à l'échec.
La tension ressentie mène la lecture malgré que le livre décrit dans sa première partie, au premier degré, le quotidien d'une université américaine qui tisse l'histoire. Il nous fait une belle part sur la gestion de cette pression qui d'infaillible, nous fait prendre conscience que l'on ne l'est pas ! Rassurez-vous, le sport n'est qu'une toile de fond pour narrer sur le destin, le dépassement de soi et le rapport aux autres. Le jeu est donc cérébral.
Loin d'être au panthéon des classiques comme le suggère "The New Yor Times", ce livre reste quand même un bon roman quand on découvre dans sa deuxième partie, cette fragilité cachée.
Enfin, ce roman est parsemé de références littéraires, philosophiques et culturelles telles que Thoreau, Whitman
Qui est Chad Harbach ?
Chad Harbach a 36 ans. Il est né à Racine, dans le Wisconsin, berceau du base-ball. Son père était comptable et sa mère était à la tête d'une école Montessori. A l'école secondaire, Chad, avait joué au base-ball, au golf et au basket ball. Il fait ses études à Harvard jusqu'en 1997 et a consacré sa thèse en littérature à Faulkner. Il poursuit sa maîtrise à l'Université de Virginie. A la fin de l'année 2000, il débute son livre. Il a cofondé n+1 avec quelques autres comme Mark Grief, Keith Gessen, Kunkel et Marco Roth, en 2004, une revue littéraire dont il est actuellement le rédacteur en chef. Actuellement, il vit à Brooklyn, après avoir vécu à Charlottesville en Virginie.
Ce roman "L'intelligence du jeu" est son premier roman. Il fut élaboré sur 10 ans et repris sans relâche. Une décade où l'auteur a du gagner sa vie dans le domaine de la publicité afin de poursuivre ce choix. Au départ, les éditeurs refusèrent le texte, jusqu'à ce qu'il soit confié à un agent littéraire Chris Parris-Lamb qui parvint à le vendre à Little Brown & Co à l'automne 2011 par une vente aux enchères montée à 665 000 dollars.
© Keith Allison via Flickr
Il fut l'un des révélations de l'année 2011, aux Etats-Unis. Il est devenu un Best-seller traduit dans 18 pays, vendu a plus de 250 000 exemplaires et en cours d'adaptation par la société de production BHO. Ce roman incarne l'âme de sa patrie, avec l'emblème de l'Amérique qu'est le base-ball, par ces personnages en quête de réussir, de se dépasser typique du rêve américain. Il a la propriété de révéler la conditon humaine. Ce roman fait référence à Moby Dick et fait allusion à Herman Melville. Il fait hommage à John Irving dans le titre "Une prière pour Owen"
Il a été récompensé du prix "Page des librairies - América".
Son auteur fétiche est David Foster Wallace. Son regret est de ne pas avoir connu Tchekhov.
Ses trois romans fétiches sont :
. End zone de Don DeLillo,
.Le rouge et le noir de Stendhal,
.Les possédés par Elif Batuman.
Le terme "Fielding" du titre original correspond à un talent particulier dans le jargon du base-ball, c'est-à-dire, couvrir le terrain (field) pour pouvoir parer au mieux à tous les scénarii et se rendre maître de la balle quand elle arrive de nulle part.
Son site : http://nplusonemag.com
Face book :
Extrait
"De toutes les activités que deux personnes pouvaient partager en privé, la lecture comptait parmi ses préférées. Peut-être cela provenait-il de son goût pour la solitude et le repli sur soi ; une façon pour lui de se dévoiler tout en se cachant derrière les mots de quelqu'un d'autre".
Le jeu
Il consiste à porter une note à ce livre, bien sûr, si vous l'avez lu !
Revue de presse
Raphaëlle Leyris - Le Monde du 31 mai 2012
Cet Américain a bâti autour du base-ball un premier roman d'un classicisme roué sur l'identité virile. Captivant...
L'allusion au base-ball vous inquiète ? La maîtrise des règles de ce sport n'est pas plus nécessaire pour être emporté par L'Art du jeu que ne l'est la connaissance des cétacés et des moyens de les pêcher pour être harponné par Moby Dick, d'Herman Melville, l'une de ses références - Guert est un spécialiste de cette oeuvre et son université fait de l'écrivain sa " mascotte " officielle... Dans L'Art du jeu, le Westich College remplace le bateau le Pequod ; Henry n'est pas sans évoquer le marin Ismaël ; Mike, avec son objectif fou de faire triompher son équipe, le capitaine Achab et sa traque de la baleine blanche. Et puis les joueurs se désignent eux-mêmes comme " les Harponneurs "...
Ajoutons à cela qu'il rappelle sans doute aux écrivains leur propre art. Chad Harbach écrit ainsi, à propos du base-ball : " Les moments d'inspiration n'étaient rien, comparés à l'éradication des erreurs. " Lui-même a passé dix années à reprendre sans relâche ce premier roman - parallèlement à son travail bénévole pour la revue littéraire n + 1 - avant qu'il ne soit acheté 650 000 dollars par un éditeur et ne devienne l'événement littéraire de 2011 aux Etats-Unis. Cette masse de travail, perceptible si l'on décortique les subtilités, effets de construction et strates du livre, est tout au service de la grâce remarquable de L'Art du jeu, comme né d'un seul geste romanesque parfait. C'est, paraît-il, le propre des grands lanceurs.
Vous ne savez pas combien de joueurs compte une équipe de baseball ? Vous ne comprenez rien aux histoires de « bases », de lanceur et d’arrêt-court ? Vous êtes prêt à entrer dans l’univers de l’Art du jeu, le premier roman qui passionne ses lecteurs pour un sport auxquels ils ne comprennent rien ! Mais rassurez-vous, le baseball n’est qu’un décor et, si le livre regorge de scènes de match passionnantes et pleines de suspense, ce sport cryptique est surtout un support pour méditer sur le destin, le dépassement de soi et le rapport aux autres. En réalité, il n’y a pas un seul héros mais cinq ou six dans ce roman d’allure classique, admirablement construit et entièrement situé sur le campus d’une petite université (fictive) du nord du pays, Westish, dans le Wisconsin. Le premier, donc, Henry, est un garçon fluet et discret qui joue au baseball dans une équipe de bouseux du Dakota du Sud, avec une grâce proche de la magie. On tombe immédiatement sous le charme de ce roman rythmé, avec ses pics de suspense, son humour et ses considérations plus profondes qu’il n’y paraît sur le baseball, métaphore de la condition humaine. La description de la vie universitaire est également très réussie et permet à Harbach de mettre en scène un petit monde « clos », comme chez Tom Wolfe par exemple. Quant aux aficionados d’une littérature plus « postmoderne », ils apprécieront les allusions à Melville et seront heureux d’apprendre que l’auteur, en écrivant la première version, avait en tête l’Infinite Jest de David Foster Wallace. Il ne reste peut-être plus grand-chose de cette influence dans le texte final mais on parierait volontiers que DFW, grand amateur de sport, aurait beaucoup aimé. Quant à vous, on n’en doute pas une seconde.
Thomas Mahler - Le Point du 7 juin 2012
Rassurons d'emblée le lecteur français pour qui les règles du base-ball paraissent aussi indéchiffrables qu'un hiéroglyphe : on peut se passionner pour L'art du jeu sans avoir jamais posé les pieds sur une troisième base, comme on peut apprécier Moby Dick sans maîtriser les subtilités de la pêche à la baleine...
L'art du jeu est une fiction nostalgique ancrée dans la tradition américaine, un beau roman métaphorique qui démontre que le sport comme la littérature ont toujours le pouvoir de "révéler quelque chose d'authentique et d'essentiel sur la condition humaine". Un de ces livres précieux qui transportent dans un monde plus innocent, généreux, drôle et intelligent. On le referme avec une mission urgente : y amener ses amis.
Libération du 28 juin 2012
Il faut avoir un certain courage, quand on est un jeune auteur inconnu, pour vouloir écrire un livre sur le base-ball aux Etats-Unis. Depuis Bernard Malamud et son classique The Natural, qui montrait à quel point ce sport ne serait rien sans l'Amérique et vice versa, beaucoup ont essayé sans qu'on ait même envie de retenir leur nom. Mais celui de Chad Harbach risque de s'inscrire pour quelque temps dans le cercle très fermé de ces nouveaux auteurs américains qui comptent. En un coup d'essai, un premier roman baptisé l'Art du jeu (The Art of Fielding en anglais), Harbach s'est attiré les louanges des plus grands, de Jonathan Franzen à John Irving...
Car le secret de Chad Harbach, c'est bien celui-là. Faire du base-ball une toile de fond idéale pour narrer les petites et les grandes choses de la vie. Pas besoin de jouer de la batte ou même de comprendre les règles subtiles d'un sport immensément cérébral - contrairement à ce que l'amateur non avisé pourrait penser - pour se plonger à corps perdu dans l'Art du jeu...
Aujourd'hui, Chad Harbach se trouve donc à essayer de gérer un succès qui n'en finit plus. Mais il le fait de manière paisible et tranquille, s'imposant comme le dernier en date d'une longue lignée de chroniqueurs de l'Amérique. Ceux-là même qui puisent leur inspiration dans les détails les plus intimes qui façonnent l'existence.
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Bibliographie
Lecture d'octobre 2012
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Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe, Hollandais
Parution : 28 octobre 2012
Mise à jour : 13 novembre 2012
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Les chaussures italiennes de Henning Mankell
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Titre original : Italienska skor
Quatrième de couverture
A soixante-six ans, Fredrik Welin vit reclus depuis une décennie sur une île de la Baltique avec pour seule compagnie un chat et un chien et pour seules visites celles du facteur de l'archipel. Depuis qu'une tragique erreur a brisé sa carrière de chirurgien, il s'est isolé des hommes. Pour se prouver qu'il encore en vie, il creuse un trou dans la glace et s'y immerge chaque matin. Au solstice d'hiver, cette routine est interrompue par l'intrusion d'Harriet, la femme qu'il a aimée et abandonnée quarante ans plus tôt. Fredrik ne le sait pas encore, mais sa vie vient juste de recommencer. Le temps de deux solstices d'hiver et d'un superbe solstice d'été, dans un espace compris entre une maison, une île, une forêt, une caravane, Mankell nous révèle une facette peu connue de son talent avec ce récit sobre, intime, vibrant, sur les hommes et les femmes, la solitude et la peur, l'amour et la rédemption.
Profil
La lecture permet de suspendre le temps et dans cette particule, j'y trouve des moments essentiels avec la magie des mots. Je remercie chaque écrivain pour m'avoir fait découvrir son style.
"J'aime mieux être lu plusieurs fois par un seul qu'une seule fois par plusieurs" Paul Valery
Avis d'une lectrice
Unique ! à la découverte de Mankell qui signe là un de ses meilleurs romans.
Dissertation sur une vie, un rappel sur le passé pour rentrer dans le présent avec une autre vie. De cette ambiance sombre il porte l'espoir dans un rythme naturel de la vie privée de chaque personnage.
Un cadre de vie si brillamment décrit avec des personnages qui ponctuent son équilibre d'être seul sur son île de la Baltique à l'abri de tout contact humain. L'arrivée au solstice d'hiver d'une femme étrange brise sa solitude choisie et fait remonter à la surface de cette glace : la peur, les regrets, le malaise, la fureur pour céder progressivement à la rédemption et reprendre les rennes de sa vie (Nous sommes en Scandinavie, pour les rennes).
Mankell est inattendu car il se détache de ses romans policiers pour nous révéler un roman sur l'équilibre du personnage principal face à sa solitude et l'errance personnelle. Il émaille son récit de descriptions sur le "climat". Le personnage principal intègre son corps après avoir creusé chaque matin un trou dans les eaux glacées ou il pénètre pour recevoir la vie.
"Je vais faire aujourd’hui ce que je fais tous les jours en hiver. J’enfile un peignoir de bain et des bottes coupées, je prends la hache et je descends jusqu’au ponton. Il me faut peu de temps pour creuser mon trou, vu que la glace n’a jamais le temps de bien se reformer à cet endroit. Puis je me mets nu et je m’immerge. Ça fait mal, mais à peine suis-je ressorti de là que le froid se transforme en chaleur intense. Je descends dans mon trou noir pour sentir que je suis encore en vie. Après le bain, c’est comme si la solitude refluait un peu."
Ce roman a des effluves très nordiques avec le froid, la solitude, la forêt, des personnages atypiques souvent à la dérive, en rupture avec la société, pris dans leur solitude. Des dialogues plein d'humour malgré un thème profond sur la recherche de soi, qui peut paraître sombre mais Mankell par son écriture maîtrisée lui donne une nuance unique sur le temps, sur l'errance et l'acceptation qui font de ce roman une découverte. Il fait ressortir qu'il est plus facile de se perdre dans soi-même que dans une forêt.
"C’est difficile d’avoir pour plus proche ami quelqu’un qu’on n’aime pas."
Des passages rappellent l'approche Bergman, notamment la fête organisée à la demande d'Harriet, scène qui donne le ton au film "l'heure du loup" du film de Bergman. Son style est dépouillé avec une construction traitée comme une intrigue policière.
"Le feu brûlait encore au crépuscule. J’ajoutais de nouvelles bûches, je remuais les cendres. Louise a apporté un plateau de nourriture. Nous avons bu ce qui restait du cognac et nous avons vite été ivres. Nous pleurions et riions de chagrin, mais aussi de soulagement parce que les tourments d’Harriet étaient enfin terminés. Louise était plus proche de moi maintenant que sa mère n’était plus là entre nous pour me rappeler mon abandon. Nous étions assis dans l’herbe, appuyés l’un contre l’autre à regarder la fumée du bûcher funéraire s’élever et disparaître dans le noir. »
Une scène mémorable est la découverte d'un vieux créateur italien qui confectionne des chaussures sur mesure "haute-couture" qui vit au fin fond de la forêt au milieu de son atelier. Il lui offre une paire pour que l'homme blessé n'offense plus ses pieds.
L'irréel avec la fourmillière qui envahit le salon, grignote l'espace et qui se juxtapose sur la vie qui prend lentement le dessus sur la mort.
On y retrouve des personnages blessés physiquement et psychologiquement décrit avec beaucoup de retenu, sans voyeurisme ou vulgarité. Le manque se décuple en force pour nous livrer des personnages atypiques et attachants.
Un livre rare et magnifique, avec une très bonne traduction de Anna Gibson.
Biographie
Né à Harjedalen au centre de la Suède, le 3 février 1948, sous le nom de Henning Georg Mankell. Abandonné jeune par sa mère Ingrid Birgitta Bergström (1922-), il est élevé par son père Ivar Henningsson Mankell, juge d'instance à Sveg. Il a une soeur aînée Ingrid Helena Mankell (1945-) et un frère Gustav Ivar Mankell (1949-). Ses parents divorcent en 1950.
Son arrière arrière grand-père est Johan Herman Mankell (1763-1835) est né à Niederasphe en Allemagne. Il fait une carrière musicale au Danemark. Il s'est marié deux fois et fut le père de 13 enfants dont 1 enfant illégitime. Ils s'appelaient Georg Mankell (décédé après sa mère), Louise Amalia Mankell (1806-1806), Friedrich Ferdinand Mankell (1807-1807), de la première épouse Johanna (née Keiser) Mankell (+1839), puis vint Friederica Amalia Mankell (1814-1889)... Entre 1780 et 1799, il voyage en Hollande. Il fait partie de l'église morave. Il s'est battu contre la France en 1792 à la bataille de Valmy.
Ses arrières grand-parents sont Emil Theodor Mankell (1834-1899) et Sofia Amalia Häggström.
qui ont eu trois enfants Gustaf (1865-xxx), Emil Gunnar (1866-1932) et Ivar Henning Mankell (son grand-père). Les trois enfants sont pianistes. En deuxième noce, il épouse Sara et ils ont une fille Anna Mankell (1880-1926), professeur de langues.
Son grand-père, Ivar Henning Mankell (1868-1930) est également violoniste amateur, écrivain et artiste. Il a étudié au conservatoire à Stockolm de 1887 à 1893. Il écrit en 1893 "Une vie" qui raconte les luttes d'un artiste. Il peint sous l'influence de l'impressionisme français. Il est décrit comme solitaire, personnage timide se préférant seul avec son piano ou dans la nature. Il épouse en 1905 Agnès Karolina Lindblom. Ils eurent trois enfants dont Ivar Henningsson Mankell (son père) (1906-1972), Sigrid Mankell (1908-1980) et Birgit Agnes Helena Mankell (1918-). Il est nommé en 1917 membre de l'Académie Royale de Musique.
Son nom Mankell n'est pas d'origine suédoise. Ses ancêtres ont immigré du Schleswig-Holstein en Suède au XIXème siècle.
Il grandit à Sveg (Härjedalen), puis à Boras (Västergötland).
De par l'éducation de son père athé, il ne fut pas instruit au catholicisme. De sa grand-mère, il prit le goût de l'écriture et dès l'âge de six ans, il veut devenir écrivain. A sept ans, il écrit son premier roman, une parodie de Robinson Crusoë qu'il décline sur deux pages. Ces lectures durant ces vacances à Gryt l'amènent à rêver de voyages en Afrique, décrit comme un continent lointain explorer par tant d'auteurs.
Il ne reverra sa mère qu'à l'âge de quinze ans.
Il est le gendre d'Ingmar Bergman, dont il a épousé en seconde noce, sa fille Eva. De sa vie privée, il ressort qu'il s'est marié quatre fois et donc divorcé 3 fois. De ses enfants, je ne vous conterai rien.
Il partage son temps entre la Suède et le Mozambique.
A seize ans, en 1964, il quitte son lycée et son pays. Il embarque pendant un an comme marin. Il débarque en France en janvier, gare du Nord et s'installe à Paris "la ville où l'on devient écrivain". Il trouve un emploi à Belleville dans un atelier pour réparer des clarinettes, puis dans un champ de courses où il est chargé de l'entretien des chevaux. Ces petits boulots lui permettent de payer son loyer 2 rue Cadix, près de la porte de Versailles. La nuit il confit ses écrits à son journal de bord qu'il ne publiera jamais.
Ses livres de prédilection sont d'auteurs tels qu'Albert Camus,
A l'âge de 17 ans, il débute sa carrière comme assistant-metteur en scène au Riks Theater de Stockholm.
1968, présent devant les barricades à Paris. Il en garde un souvenir impérissable, une cicatrice sur la tête suite à un coup de matraque donné par un policier.
A cette même période, il a milité contre la guerre du Vietnam.
En 1970, il s'installe en Norvège et devient le compagnon d'une norvégienne, membre du Parti Communiste maoïste. Il prend part à certaines activités, sans prendre la carte.
Quelques années plus tard, à la mort de son père en 1972, âgé de 24 ans, son rêve d'Afrique le poursuit. Il part dans le Zambie avec pour première destination la colonie portugaise : Guinée-Bissau. Il a l'impression d'y être familier.
Il quitte à moitié la Suède pour cette Afrique où il devient chef département du théâtre de Växjö. De ce continent qui l'isole de ses origines, il recueille avec assez de recul les observations sur son pays natal qu'il égrène dans ses histoires qui font sa célébrité dans le monde entier. Ses romans sont vecteurs de critique de la société comme d'autres auteurs qui le précédent tels que Maj Sjöwall et Per Wahlöö. Ses polars sont considérés comme la continuité de la saga de Martin Beck écrite entre 1965 et 1975 par le couple Maj Sjöwall et Per Wahlöö. Mankell utilise toujours les mêmes règles pour pointer du doigt son inquiétude sur l'avenir de la Suède et du Monde qu'il répète à chaque nouveau roman, comme un message.
En 1985, il s'installe à Maputo dans le Mozambique.
1989, il revient en Suède après un séjour de deux ans en Afrique. Il avait pris l'habitude de vivre 6 mois dans un pays, puis 6 mois dans l'autre. Or, il découvre après deux années consécutives en Afrique, le changement opéré dans la société suédoise qu'il s'inspire pour écrire Wallander et inviter le lecteur à s'associer à son étonnement sur le changement de modèle suédois qui rejette les traditions et donc, les bannis de la société.
Passionné de théâtre, il a ensuite dirigé une scène de la province de Scanie. Cette occupation fait qu'il ne publie aucun livre entre 1984 et 1990.
Il se fait connaître pour ses polars avec la série Kurt Wallander qui met en scène un inspecteur du même nom et ses enquêtes qui débutent en 1991, série d'une douzaine de polars.
Il a reçu le prix "Nils Holgersson" en 1991, mais également l'Académie suédoise lui a décerné le Grand prix de la Littérature Policière - Le prix "Mystère de la Critique".
Il poursuit ses écrits avec des livres de jeunesse, des romans sur l'Afrique, sur les problèmes de société et plus tardivement des pièces de théâtre.
Il dirige depuis 1996 une troupe professionnelle "Teatro Avenida" à Maputo (Mozambique où il vit une partie de l'année) qu'il finance par ses droits d'auteur.
Il est fan de romans noirs latino-américains.
Il a créé sa propre maison d'édition "Léopard Förlag" en Suède et réinvestit les revenus de ses romans policiers dans la publication des talents émergents d'auteurs du tiers-monde : africains, asiatiques.
Création d'un atelier d'écriture "Memory Books" qui permet aux malades du Sida de laisser à leurs enfants un témoignage de leur existence, seulement des mots en héritage.
Il est également connu en tant qu'auteur engagé et ses opinions sur "l'Aparthied israelien" qu'il dénonce et qui le pousse à la lancer le challenge du boycott culturel et universitaire d'Israël en réfléchissant d'interdire la traduction de ses livres en hébreu pour censurer l'Etat au travers de ses lecteurs qu'il prendra de ce fait en otage. Il n'a de cesse de rappeler que les gens se réfugie dans la religion pour se protéger, de cette peur de l'avenir. Trouver refuge dans la religion c'est vivre dans l'illusion du paradis pour éviter la peur de l'autre, l'étranger, ce bouc émissaire. La haine interdit de réfléchir que l'Islam baigne notre culture européenne. Le conservatisme comme le fascisme naît de la peur.
Il sauve un journal de gauche norvégien de la faillite en achetant pour 50 000 SEK d'actions de Klassekampen.
Il a été retenu en le 31 mai 2010 sur un des six navires de la flotille humanitaire internationale en faveur de Gaza, attaquée par des soldats israéliens et qui provoqua une dizaine de victimes. Mankell avait embarqué en mai 2010 sur le HMS Sofia, avec 480 autres militants en direction de Gaza, pour transporter 10 000 tonnes de produits à destination des territoires occupés. Il publie le 5 juin 2010, un récit de cette expérience dans les plus grands journaux dont Libération (France), El Pais (Espagne), La Republica (Italie), The Toronto Star (Canada), The Guardian (Royaume Unis) et Dagbladet (Suède). Voir document
Mankelle est un ancien Maoïste.
Mankell "Top des meilleures ventes" : soit 5% des ventes annuelles de polars sur le marché, juste après Fred Vargas.
Son livre sera adapté en film en 2012 par le réalisateur Kenneth Branagh qui a jeté son dévolu sur deux comédiens de renom Judi Dench et Anthony Hopkins. Le tournage est programmé pour fin 2012.
Voir son .
Du même auteur
- Le mineur de pierre (1972)
- Bersprängaren (1973), son premier roman où il véhicule une critique de mode de vie suédois à travers l'acteur principal Oskar Johansson
- Meurtrier sans visage (1994) ou Mördare utan ansikte (1991, son premier roman traduit par Philippe Bouquet)
- 1. Les chiens de Riga (2003) ou Hundarna i Riga (1992)
- 2. La lionne blanche (2004) ou Den vita lejoninnan (1993)
- 3. L'homme qui souriait (2005) ou Mannen som log (1994)
- 4. Le guerrier solitaire (1999) ou Villospår (1995)
- 5. La cinquième femme (mars 2000) ou Den femte kvinnan (1996)
- La muraille invisible (2002) ou Brandvägg (1998)
- La Pyramide (pas encore traduit) ou Pyramiden (1999) qui comprend cinq nouvelles
- Avant le gel (paru le 6 septembre 2005) ou Innan frosten (2002)
- Les morts de la Saint-Jean (2001) ou Steget efter (1997)
- Labyrinten (2000, non traduit en français)
- Le retour du professeur de danse (2006) ou Danslärarens återkommst (2000)
- Profondeurs (2008) ou Djup (2004) ouvrage dans lequel l'auteur médite sur le mensonge en entremêlant divers genres et passe ainsi du théâtre au roman policier,
- Le fils du vent (2004 ) ou Vindens son (Titre original)
- Tea bag (2007) (2001 titre original)
- Le cerveau de Kennedy (2005) ou Kennedys hjärna (Titre original)
- L'homme inquiet (xxxx) où le lecteur retrouve Wallander, retraité mais toujours prêt à s'investir dans une nouvelle affaire,
- Le chinois (2008)
- les enquêtes policières de l'inspecteur Kurt Wallander et ses collègues de la police d'Ystad
- Le retour du professeur de danse (2000) (traduction en 2010)
- Daniel (1er septembre 2011)
- Le roman de Sofia (traduction d'Agnès Segol & Marianne Segol-Samoy, compilation de trois ouvrages : le Secret du feu, le Mystère du feu, la Colère du feu qui ont été édités en France en 1998, 2003 et mai 2011)
Kenneth Branagh dans la peau du détective Wallander
Lecture pour enfants
- Le secret du feu (1995),
- La Société secrète (1998),
- Le chat qui aime la pluie (2000),
- Le Mystère du feu (2003).
Pièces de théâtre :
- Apelsinträdet (1983)
- Alskade sister (1984)
Vu à la télé
La grande librairie : entretien avec François Brusnel
Festival de littérature palestinienne du 23 au 28 mai 2009
Invité au Salon du livre à Paris en 2011, du 18 au 21 mars 2011, rencontre avec le public le samedi 19 mars à 15 heures.
Les éditions
Les chaussures italiennes traduit du suédois par Anna Gibson
de Mankell, Henning Gibson, Anna (traducteur)
Editions seuil - 2009
ISBN : 9782020944656
Parution : 8 octobre 2009
Genre : roman étranger
Pages : 341
Prix éditeur : 21,50 euros
Extraits
"Il y a une beauté spéciale qui n'appartient qu'aux femmes trés âgées. Dans leurs rides sont inscrits toutes les marques, tous les souvenirs de la vie écoulée. Je parle des femmes trés agées,celles dont la terre réclame déja le corps."
"Je suis sorti sur la jetée. Le vent était frais. J’ai perçu l’odeur salée de la mer malgré la glace épaisse. Des lampes disséminées éclairaient le port, où quelques bateaux de pêche solitaires flottaient contre les pneus de protection.
J’attendais la lumière du jour pour entreprendre la traversée. Comment j’allais me débrouiller avec ma vie, après tout ce qui s’était passé, je n’en avais aucune idée.
Là, tout à coup, sur la jetée, j’ai fondu en larmes. Chacune de mes portes intérieures battait au vent, et ce vent, me semblait-il, ne cessait de gagner en puissance. »
Autres auteurs nordiques
Jorn Riel, Herborg Wassmo, Lars Gustafsson (la mort d'un apiculteur)
Notes personnelles
- Comment ai-je choisi ce livre ? le net est une belle approche pour trouver des genres différents et c'est sur le blog "Rose & Gris, au gré de mes envies" que j'ai découvert l'envie. Il fait partie d'une série assez noire avec Sukkwan Island de David Vann, Julius Winsome de Gérard Donovan d'auteurs différents mais qui après l'étonnement de l'histoire, m'ont fait découvrir d'autres horizons.
- Lecture de novembre 2011
- Recherche de Mankell sur le moteur de recherche Google
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Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe, Hollandais
Parution : 4 décembre 2011
Mise à jour : 4 janvier 2012
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La voie Marion de Jean-Philippe Mégnin
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Editions "Dilettante"
158 pages
Parution : 25 août 2010
1er roman de Jean-Philippe Mégnin. Ecrivain français. Révélation de cet été 2011
Couverture de Marilou Laure
Rentrée littéraire de 2010
Prix Août 2010 des Pays du Mont Blanc au Salon international du livre de montagne de Passy
C'est un coup de coeur pour sa légèreté de style. L'auteur canalise l'essentiel des prémices de l'amour pour nous aiguiller jusqu'à son arête.
Au fur et à mesure de leur ascension, leur amour grandit. Quel est le sommet le plus haut et à ce point, que deviendra cette larve qui se nourrit de leur fusion.
Le noeud qui les encorde sera t-il les maintenir jusqu'à l'imprévisible ?
EXTRAIT
« Ce qui me fascinait le plus, ce qui m’attirait comme la lampe du jardin attire le papillon de nuit, c’étaient les grandes neiges d’altitude, les pentes lascives qui mènent aux cols, les arêtes dessinées comme un corps de femme qui filent dans un ciel d’indigo.
La neige, toujours… La neige éternelle.»
Joli roman qui se descend d'une seule traite comme un verre de génépi.
Je reste sous le charme de cette belle plume maîtrisée par un auteur masculin qui se met à la place d'une femme et fait ressortir les émotions à l'état pur, comme il se doit à la montagne !
La deuxième partie, ouvre la voie sur l'érosion des sentiments et le vide qui égare et amène inexorablement Marion à décrocher.
Trois personnes : Marion, jeune libraire / Pierre, guide de haute-montagne local / la montagne qui leur fait écho.
RESUME
Marion a réalisé son rêve : elle a ouvert sa librairie, bien à elle, au coeur du Chamonix de ses vacances de petite fille.
Elle croit à la promesse d'une vie heureuse avec son guide de mari qui l'entraîne vers l'horizon : la montagne.
EXTRAIT
« Il n’y a pas plus solitaire que la lecture, et pourtant quand on a aimé un livre, on meurt d’envie de le faire lire… » p.53
«Je ne sais pas quel est le privilège le plus grand. Celui de partager, ou celui d'avoir à soi ? » p.52
«C'était la pleine lune. C'est peut-être à ce moment là que la montagne est la plus belle. Tellement présente, et e même temps tellement fantomatiqe dans cette lumière de film fantastique. Les croupes de mélèzes, le plan de l'Aiguille, le reg de Pierre Pointue en noir et blanc, mais aussi l'arête des Cosmiques, le Tacul, le Maudit, le Dôme... et le glacier des Bossons, en dessous, qui cascade jusqu'au village dans un délire de séracs blafards. C'est où, la voie Marion ?» p.54
AUTEUR
Jean-Philippe Mégnin vit pas très loin de Besançon.
Il enseigne l'histoire des sciences.
Il a également co-écrit avec Max André et Maryvonne Marmet (date de dépôt : 2005) :
"Quand la plante se livre... voyages en botanique"
Contact à l'Université ouverte de la Médiathèque Dole :
Jean-Philippe MEGNIN
Tél : 03-84-69-01-56
Fax : 03-84-69-01-55
Courriel : jp.megnin@dole.org
LA PRESSE EN PARLE
Le livre nous raconte l'histoire de Marion, la narratrice, qui a ouvert sa librairie, bien à elle, au coeur du Chamonix de des vacances de petite fille. Elle croit à la promesse d'une vie heureuse, avec son guide de mari. Au fil du temps, pourtant, le ciel s'assombrit au dessus-des neiges éternelles. Et encore…elle ne sait pas ce que le passé lui réserve.
Serge Dumont, Le Progrès, 22 août 2010.
« Un roman attachant, qui nous emmène plus loin qu'une simple histoire.
Un premier roman de la rentrée littéraire 2010 à découvrir comme Gavalda en son temps.»
Lydie Zannini, Libraire du Théâtre, Bourg en Bresse
Un roman très délicat dépassant le genre du récit de montagne pour nous parler des bizarreries de l’amour , je cite : « On a beau dire, les amoureux, c’est n’importe quoi, mais qu’est que c’est bien…»
Jean-Louis Ézine, Le Nouvel Observateur, 26 octobre 2010, Le Masque et la Plume, France Inter
Beau. Simple. Bouleversant et imprévisible.
Christine Piette, Librairie Point-virgule, Montluçon
Les neiges éternelles sous la plume de Mégnin
Avec La Voie Marion, Jean-Philippe Mégnin est l'une des découvertes de la rentrée (…) Un court roman très réussi (…) Les classiques de la littérature alpine appartiennent aux décors de ce roman qui nous transporte pourtant d'avantage dans l'univers des films de Claude Sautet que dans celui de Frison-Roche (…) Le Livre refermé, nous restons sous le charme.
Samuel Cordier, Le Progrès, 25 septembre 2010
La solitude des cimes
Les neiges éternelles n’existent pas. Rien à voir avec le réchauffement climatique. Ce serait plutôt la morale de La Voie Marion, un livre que l’on pourrait qualifier de roman-torrent par opposition au roman-fleuve. Ici, c’est la force du courant qui paraît évidente. Il y est question de montagne, de ceux qui la gravissent, de ceux qui s’y retrouvent et de ceux qui s’y perdent. Et le plus étonnant, c’est que ce sont parfois les mêmes.
Laurent Lemire, 23/08/2010, L’Agitateur d’idées
LIENS
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Bibliographie
Lecture du 6 août 2011
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Lecture
Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe,
Parution de l'article, vendredi 2 septembre 2011
Mise à jour : 2 septembre 2011
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La grand-mère de Jade ~Frédérique Deghelt~
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Vous êtes ici >> Accueil| Littérature | La grand-mère de Jade de Frédérique Deghelt
Ce roman est le livre de la lecture, de la connivence qui s'instaure par les échanges.
Auteur
Frédérique DEGHELT
Titre
La grand-mère de Jade
Collection
Un endroit où aller
Parution
Janvier 2009 - 391 pages - Actes Sud
>> "Le temps de lire, comme le temps d'aimer, dilate le temps de vivre" de Daniel Pennac
C'est l'histoire de la rencontre de Jade, jeune journaliste indépendante et de Jeanne, sa grand-mère dite "Mamoune". Pour éviter la maison de retraite à sa grand-mère dont le temps entraîne quelques faiblesses, sa petite-fille l'invite à quitter sa vie calme de savoyarde pour partager sa vie parisienne et son domicile. Au travers de ce partage, elles se découvriront par la relation qu'elles ont avec la littérature.
Ce récit a deux voies nous amène à découvrir les deux personnages, si proches par leur célibat, si éloignés en âge par les 50 années qui les séparent, en mode de vie, mais en quête d'attention mutuelle. Ainsi, Mamoune va épauler Jade dans la rédaction de son livre refusé par les éditeurs. Leur relation se construit dans l'amour des mots et sa lecture témoigne de cet amour respectif.
L'audace du mélange de générations nous fera découvrir des moments précieux sur les liens affectifs qui remplissent leur vie quotidienne de reconnaissance, de bonheur, de courage d'être heureuse, de sens qui donnent un regard admiratif et nous font savourer les annotations sur ce quotidien, voire les grapiller pour déguster cette fraîcheur que Mamoune sait bien illustrer malgré son âge avancé.
La lecture et l'écriture harmonisent leur vie respective et s'instaure une bienveillance mutuelle par la découverte de l'être cher.
"J'ai beaucoup lu, depuis très longtemps. Je suis une lectrice assidue, une amoureuse des livres. On pourrait le dire ainsi. Les livres furent mes amants et avec eux j'ai trompé ton grand-père qui n'en n'a jamais rien su pendant tout notre vie commune" dit Mamoune
"Jade eut l'impression que Mamoune lui assénait cette révélation comme si elle avait le trottoir, transformant la lecture en une activité inavouable" Jade
"Je suis entrée dans les livres par effraction, sans l'instruction qui donne le goût et l'aptitude à la lecture. En ouvrant des livres, j'ai choisi la pire chose qu'une femme de mon milieu puisse faire. J'ai contemplé longtemps. Puis j'ai refermé la porte, mail il m'était désormais impossible d'oublier ce que j'avais entrevu : un espace immense dont je ne pourrais plus me passer" dit Mamoune
"Lire était synonyme d'oisiveté et de fainéantise et considéré comme une énorme perte de temps" dit Mamoune
Après "La vie d'une autre", Frédérique Deghelt nous fait découvrir ce nouveau roman qui se conclut sur un joli épilogue, toujours sur la vie d'une autre où l'on rencontre la trajectoire de cette personnalité qu'est Mamoune, la grand-mère de Jade.
"Je me souviens d'avoir été fascinée par le miracle des bons livres qui arrivaient au bon moment de la vie. Ceux qui parfois tombent des étagères pour venir répondre à des questions que me posait l'existence. (...) J'ai tout vécu, j'ai mille ans et le dois aux livres" dit Mamoune
Biographie
Grande voyageuse dans l'âme, Frédérique Deghelt est avant tout journaliste et réalisatrice de télévision.
Frédérique Deghelt a publié son premier roman en 1995 "La valse renversante" aux éditions Sauret. En 2007, se rajoute à son palmarès "La vie d'une autre" qui raconte la vie d'une femme qui a effacé de sa mémoire les douze dernières années de sa vie et "Je porte un enfant et dans mes yeux l'étreinte sublime de celui qui l'a conçu" qui est un recueil de poésies, illustré par la photographe Sylvie Singer-Pergall, puis le 28 mars 2011 "La nonne et le brigand" aux Editions Actes Sud. Ce dernier a reçu le prix de la "Closerie des lilas" en 2011.
Le 20 décembre 2010, elle obtint le prix "Solidarité" pour "La grand-mère de Jade", pour les valeurs d'humanistes et de solidarité.
Elle vit à Paris, sur la butte Montmartre.
"Il faut s'aimer en écrivant, se haïr en se relisant, et se tenir à l'oeil en réécrivant" de Hubert Nyssen
Avis personnel
Les personnes si attachants s'enregistrent dans cette lecture douce, où l'on goûte la quiétude de la vie de Mamoune qui inonde de tendresse sa petite-fille. Jade égrène d'attention et de suivi, l'arrivée de sa grand-mère dans sa vie.
Le style de l'auteur n'est pas désagréable mais reste sur la première partie un peu lent pour s'attacher à décrire la banalité du quotidien. Il s'amplifie au fil de leur découverte, de leur épanouissement personnel et nous déroule la vie qui permet de le reconsidérer sur un autre angle.
Ce livre fait référence à des lectures que je vous invite à rencontrer comme Flaubert, Musil, Jane Austen, Stendhal... Il nous interroge sur la place dez personnes âgées dans notre société et des rapports que nous entretenons avec nos proches.
Les blogueurs qui en parlent
Marie, Cuné, Les livres de George
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Mes dernières critiques,
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Lecture
Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe,
Parution de l'article, 23 mai 2011
Mise à jour : 23 mai 2011
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~AUTEURS~ Impasse des Pas Perdus se livre...
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Le goût des lettres ?
Lire, c'est d'abord un plaisir. Partager cette passion, avec sa sensibilité, c'est offrir une part de soi et tisser un lien entre nous tous, par la lecture. Quoi de mieux que le bouche à oreille pour témoigner de nos coups de coeur, puisque nous en sommes acteurs.
Chaque lecture est une rencontre avec l'auteur, une découverte. Les genres se succèdent et sont une suggestion que je vous communique. Entre chaque lecture, une pause est nécessaire qui m'invite à réfléchir, à critiquer les techniques de l'auteur ou le sujet. Si l'alchimie est au bout du compte, je trouve des raisons pour vous le recommander ou le décrire. Voici donc le protocole de mes lectures qui n'est pas un obstacle dans les vôtres.
Je ne commente pas tous les livres, ma démarche s'arrête souvent au coup de coeur, noté sur 5 . Il n'est donc pas impératif de s'associer à mes goûts, mais vous pouvez vous adonner à commenter.
Je mémorise les auteurs depuis mon plus jeune âge, la liste est tenue à jour. En voici un extrait, sur cette liste est recensé alphabétiquement les auteurs. Des informations globales sont intégrées comme la date de naissance, le pays d'origine, la biographie, la bibliographie, articles et interviews, portrait, une foule d'informations sur l'auteur, pseudos, ainsi que des extraits en cliquant sur le nom de l'oeuvre, des liens sur mes critiques (clic sur le titre), séance de signature, mais également des liens sur des critiques de lecteurs...
Je pratique la lecture en vacances et en dehors de ces moments. Libre, je m'oxygène de ce temps unique où je m'évade, je m'embarque dans son histoire. J'éclaire les mots par des images en couleur.
Chaque livre peut être critiqué par d'autres lecteurs, c'est un lieu de partage.
Alors, quels sont vos livres, chefs-d'oeuvre préférés ? Cela me permettra d'alimenter mes futures lectures.
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RESUME DES LECTURES
Classement par Auteur / Epoque /Littérature origine/ Titre / Année de parution / Prix
A
ABECASSIS Eliette (1969) (Française) Sépharade
AïSSAOUI Mohammed L'affaire de l'esclave Furcy
ALLAN Mabel Ester Liliane en Suisse
ALLAIS Alphonse Extrait de "Deux et deux font cinq", intitulé "Conte de Noël"
ANDERSEN Hans Christian (1805-1875) (Danois)
La petite fille aux allumettes (Publication : 18 novembre 1845)
ANDRE Alix
Ce mal s'appelle l'amour
Ce soir-là à Venise
Celle qu'on n'attend pas
D'or et de feu
La dame de Malhanté
La folle aventure
L'hymne au soleil
Son altesse mon mari
Trois roses pour une infante
ASTOR Jean d' Le manoir des mortes amours
ARLET Claude Une nuit de Noël
ASTOR Jean d' Le manoir des mortes amours
AUDUR Ava Olafsdottir Rosa Candida (lu en 2011)
AUGIS Marc Une île et un ours
AUSTEN Jane Raison et sentiments
AUSTER Paul Le livre des illusions (lu en 2013)
Moon Palace (lu en 2013)
Leviathan (lu en 2014)
AVRIL Nicole La disgrace
"La vie est une série de lanternes alignées avec symétrie ; la vie est un halo lumineux, une enveloppe à demi transparente qui nous entoure depuis les premiers jours de notre conscience jusqu'à la mort. La tache du romancier n'est-elle pas de communiquer cet esprit changeant, inconnu et indéfini, quelle que soit l'aberration et la complexité qu'il offre, en s'efforçant d'y mêler le moins possible d'éléments étrangers et extérieurs" Wirginia Woolf à propos de James Joyce
B
BALZAC Honoré de Le père Goriot
La fascination (Texte extrait de Les Deux rencontres dans Nouvelles et contes, I (Quarto))
BARBIER Elisabeth Les gens de Mogador - Tome I
Les gens de Mogador - Tome II
Les gens de Mogador - Tome III
Les gens de Mogador - Tome IV
Les gens de Mogador - Tome V
Les gens de Mogador - Tome VI
BARJAVEL René La charette bleue
La nuit des temps
Le grand secret
Le prince blessé
Les chemins de Katmandou
Tarendol
Une rose au paradis
BARJAVEL René et Les dames à la licorne
VEER Olenka del
BARRICO Alessandro Novecento : pianiste
Océan mer
Soie
BARROWS Annie et Mary Ann SHAFFER Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates
BAZIN Hervé L'église verte
BEIGBEDER Frédéric 14,99 €
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BAUBY Jean-Dominique Le scaphandre et le papillon
BAUERMEISTER Erica L'école des saveurs
BEINHARDT Eric L'amour et les forêts (lu en 2014)
BERT Claude-André Rosamaria
BERTIN Charles La petite Dame en son jardin de Bruges (2013)
BLANCHET Lise Le secret d'Orviel
BLIER Bertrand Beau père
BLONDEL Jean-Philippe 06h41
BOELL Jacques L'or de la muzelle
BOISSARD Janine Boléro
La chaloupe
La reconquête
BONA Dominique Malika
BONZON Paul Jacques Les six compagnons et le petit rat de l'opéra
BOUKHOBZA Chochana Les herbes amères (1990)
BOUYSSIE Germaine La dernière sérénade
BOWEN Elisabeth Sept hivers à Dublin
BOYLSTON Helen D. Suzan Barton infirmière à New-York
BRADFORD Barbara Taylor Les voix du coeur
L'espace d'une vie
BRAY Saint Quand vient l'orage
BRONTE Emily Jane Eyre
Les hauts de Hurle-vent
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BRUCKNER Pascal Les voleurs de beauté (lu en 2011)
BUCK Pearl Impératrice de Chine
La mère
La première femme de Yuan
La vie n'attend pas
La terre chinoise
L'amour demeure
L'arc en ciel
Le roi fantôme
Noëls
Pivoine
Pour un ciel bleu
Un coeur fier
BURNETT France Le petit Lord Frantleroy
BUSSI Michel Un avion sans elle
Les nymphéas noirs
Maman a tort
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"Voyager ne sert pas tant à comprendre qu'à réactiver pendant un instant l'usage des yeux, la lecture du monde" Italo Calvino
C
CABRE Jaume Confiteor - Editions Actes-sud (partution septembre 2013) lu en mars 2015
CAMUS Albert La peste
CARDINAL Marie Les mots pour le dire (février 1976)
CARLETON Dominique La mer à boire
CARRIERE Jean Les années sauvages
CARTLAND Barbara La maison des colombes
CAU Jean Les enfants
CAUQUIL Jean Source vive
CAVANNA François (1923- Les yeux plus grands que le ventre (1983 - Récits - Editions Belfond, Paris)
CAZAL Juliette Le chemin des écoliers
CHACE Isobel Petite souris aux yeux de lion
CHAPSAL Madeleine La maison deJade
Nos enfants si gâtés
CHATELET Noëlle La femme coquelicot
La petite aux tournesols
CHOW Ching Lie Le palanquin des larmes
CLAIR Jean Dialogue avec les morts (lu en 2015)
CLARK Marie Higgins La clinique du docteur H
La nuit du renard
CLAUDE Hervé Pique-nique à marée basse
CLAUSSE Suzanne Le jour où vous aimerez...
Tu me mentais si bien
CLAVEL Bernard Malataverne
COE Jonathan La Maison du sommeil (lu en 2011)
COLETTE Bella Vista
CORDELIER Jeanne La dérobade (1976)
CRONIN A.J. Etrangers au paradis
La citadelle
La dame aux oeillets
La neige enchantée
Le destin de Robert Shannon
Les années d'illusion
Les clés du royaume
Sous le regard des étoiles
CULLOUGH Colleen Mc Les oiseaux se cachent pour mourir
Un autre nom pour l'amour
Tim
CUNINGHAM Michaël Hours
--------------------------------------------------
D
DAILEY Janet Le solitaire
DARRIEUSSECQ Marie Truismes
DARTOIS Yves Le grand prêtre des guanches
DAUDET Alphonse Un réveillon dans le Marais (Texte extrait de Contes du lundi (Oeuvres, I)
DAY Véronique Isabelle et les géants
(Editions ROUGE & OR - Dauphiné - 1963 ) / G. et F. 6 à 9 ans ENFANT
DEFORGES Régine (1935-xxxx) La bicyclette bleue (1981)
Sur les bords de la Gartempe (23/05/1985)
101, avenue Henri Martin (1983)
DEGHELT Frédérique La grand-mère de Jade
La vie d'une autre (lu en 2012)
DELACOURT Grégoire La liste de mes envies (lu en 2014)
DELASALLE Nicolas Un parfum d'herbe coupée (lu en 2015)
DELLY Dans les ruines
La porte scellée
Le roi aux yeux de rêve
Le secret de la Luzette
Le violon du tzigane
Les heures de la vie
Les hiboux des roches rouge
L'infidèle
Mitsi
Rue des trois grâces
Une femme supérieure
DELACOURT Grégoire La liste de mes envies
DENUZIERE Maurice Louisiane - Tome I
Fausse Rivière - Tome II
Bagatelle - Tome III
DEON Michel (1919-xxxx) Un taxi mauve (1973 - Editions Gallimard) (Grand prix du roman de l'Académie française)
DICKEN Charles Noël quand nous prenons de l'âge (Texte extrait de La Maison d'Apre-Vent)
DIET Emile Frigoulette (roman cévenol)
DONOVAN Gérard Julius Winsome (lu en 2011)
DOSTOÎEVSKI Fédor Un arbre de Noël et un mariage (Texte extrait de Récits, chroniques et polémiques)
DUCHAUSSOIS Charles Flash ou le grand voyage
DUGAIN Marc Avenue des Géants (lu en 2013)
DUNKEL Elizabeth Toutes le femmes aiment un poète russe
DUQUESNE Jacques Les héritières - Aline
---------------------------------------------------------------------------------------------------------
E
EISNER Jack (1925-2003) (né Jacek Zlatka) Le survivant (1980 - autobiographie)
EGGERS Dave Du haut de la montagne, une longue descente (lu en 2012)
EMARD Mathias L'alcool et la nostagie (lu en 2012)
ENTHOVEN Jean-Paul Aurore
ERNESTAM Maria Les oreilles de Buster (lu en 2013)
Toujours avec toi (lu en 2013)
ESTEBE Christian La gardienne du château de sable (lu en 2012)
ETCHERELLI Claire Elise ou la vraie vie
ETSCEBARRIA Lucià Amour, Prozac et autres curiosités
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"J'ai pris une route par laquelle j'irai autant qu'il y aura d'encre et de papier" Montaigne
F
FASQUELLE Solange Sarranches
FANSHAWE Caroline Un seul amour
FANTE John Demande à la poussière (lu en 2014)
FERGUY Jim Mille femmes blanches - Les carnetsde May Dodd
FITZGERALD (SCOTT) Francis Tendre est la nuit (lu en 2015)
FLAUBERT Gustave Madame Bovary
FOENKINOS David Charlotte (lu en 2015)
FORTES Susanna Le complot Médicis
FOTTORINO Eric Korsakov
FRAIN Irène L'homme fatal
Secret de famille
FROMBERG SCHAEFFER Susan Folie d'une femme séduite (lu en 2014)
G
GAUDE Laurent Le soleil des Scorta
GAVALDA Anna (1970-) Ensemble, c'est tout
Je l'aimais
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part (Editons 1999 - premier livre)
GARY Romain Les cerfs-volants
GASTINE J. de Blondinette
GAUTIER Théophile Noël (Texte extrait d'Emaux et camées) (lu en 2011)
GIDE André La symphonie pastorale
GIEBEL Karine Juste une ombre (lu en 2014)
GIESBERT Franz-Olivier La cuisinière d'Himmler
GIONO Jean Faust au village
Un de Baumugnes
Les santons (Texte extrait de Provence)
GODDARD Robert Du haut de la montagne, une longue descente (lu en 2012)
GOLON Anne et Serge Angélique, marquise des anges - Tome I
Angélique et le Roy
Indomptable Angélique
Angélique se révolte
Angélique et son amour
Angélique et le nouveau monde
La tentation d'Angélique
Angélique et la Démone - Tome I
Angélique et la Démone - Tome II
GOMEZ-ARCOS Agustin (1939-1998) L'enfant miraculée (1981 - Editions : Fayard, Paris) Ecrivain : ESPAGNOL
GROULT Benoît Les vaisseux du coeur
GUENE Faïza Kiffe kiffe demain
GRANGE Jean-Christophe Le vol des cigognes
GREMILLION Hélène Le confident (lu en 2012)
GROUSSY Guy La tondue
GUIGNABODET Liliane Natalia
H
HAAR Jaap Ter Lisbeth au zoo (Editions ROUGE & OR - Dauphiné -1970) / G. et F.
à partir de 6 ans ENFANT
HADEN Rosamund L'église des pas perdus
HARBACH Chad L'art du jeu (lu en 2012)
HARDY Thomas Tess d'Uberville
HARRISON Jim De Marquette à Véracruz
HAUSER Régis Le piège de la botaniste
HEBRARD Frédérique Félix, fils de Pauline
La vie reprendra au printemps
Les châtaigniers du désert
Un mari, c'est un mari
HER L'herbe bleue (journal intime d'une jeune droguée)
HERIAT Philippe Les enfants gâtés Boussaderl
HISLOP Victoria L'île des oubliés (2013)
Le fil des souvenirs (lu en 2014)
La ville orpheline (lu en 2015)
HOHL Ludwig Ascension (lu en 2012)
HOLLAND Lillée Le temps de la mousson
HOULLEBECQ Michel Les particules élémentaires
La carte et le territoire
I
ILVAINE Jane S. MC. Jennifer journaliste
J
JAHAM Marie-Reine de La grande Béké
JAMES E.L. Cinquante nuances de Grey (Lu en 2014)
Cinquante nuances plus sombres (Lu en 2014)
Cinquante nuances plus claires (Lu en 2014)
JAUNIERE Claude Loin de mes yeux
Une jeune fille laide
JOUBERT Jean (1928- ) Un bon sauvage (1972)
L'homme de sable (1975 - Editions Grasset) (Prix Renaudot en1975)
K
KASISCHKE Laura Esprit d'hiver (lu en 2015)
KESSEL Joseph Le réveillon du colone Jerkof (Texte extrait de Contes)
KYRIA Pierre L'été à coeur perdu
KONSALIK Heinz G. Dans un monde inconnu
Un été pas comme les autres
L
LACAMP Ysabelle Une jeune fille bien comme il faut
LACKEBERG Camille L'enfant allemande (lu en 2012)
LAMARTINE Alphons de Geneviève
LAMB Charlotte Crescendo
LANE Harriet Le beau monde (lu en 2013)
LASSERRE Sophie Août
LAZAR Liliana La terre des affranchis (lu en 2012)
LE CALLET Blandine La ballade de Lila K (lu en 2015)
LECOQ Titiou Les morues (2013)
LEFEVRE Kim La métisse blanche
LEGARDINIER Gilles Demain, j'arrête
LEIGH Roberta Le prix du mensonge
LEMAITRE Pierre Au revoir là-haut (lu en 2014)
LENOTRE Thérèse Une singulière rencontre
LEROUX Gaston (1868-1927) Le fantôme de l'opéra
Rouletabille : le parfum de la dame en noir
LEVIN Meyer Frankie et Johnnie
LEVY Marc Et si c'état vrai
La prochaine fois
LEVRERO Mario J'en fais mon affaire (lu en 2012)
LINARES Luisa-Maria La vie commence à minuit
LLEWELLYN Richard Qu'elle était verte ma vallée
LOTI Pierre Pêcheur d'Islande
LURIE Alison Un été à Key West
M
McCANN Colum Zoli
MAIER Corinne Bonjour paresse
MAGALI A quoi pensais-tu Marion ?
Le printemps volé
L'usurpatrice
MAGNON Jean-Louis Blanche des solitude
MALHER Courths Le portrait de Lady Gwendoline
MALLET-JORIS Françoise (Françoise LILAR) (1931) Allegra
MALSON Lucien Les enfants sauvages
MANFIELD Katherine La garden party
MANKELL Henning Les chaussures italiennes (lu en 2012)
MARAINI Dacia La vie silencieuse de Marianna Ucrià
MARIE Jeanne Qu'en dis-tu, voyageuse...
MARIEL Anne Le cavalier noir
MARQUEZ Garcia Cent ans de solitude (lu en 2015)
MARTELYann L'histoire de Pi
MARTINEZ Carole Le coeur cousu
MATHER Anne L'année de ses dix ans
Naïve sauvageonne
MATTSON Gunnar La princesse
MAUFFRET Yvon L'étang des quatre saisons (Editions ROUGE & OR - Dauphiné 1969) / G. et F.
à partir de 6 ans - ENFANT
MAUPASSANT Guy de Nuit de Noël (Texte extrait de Mademoiselle Fifi et autres nouvelles)
MAURIAC François Le baiser aux lépreux
Thérèse Desqueyroux
MAURIER Daphné du Les oiseaux
Rebecca
MAUROIS André Climats
MAY Clarence La princesse des montagnes
MAYLE Peter Le diamant noir
Un bon cru
MAZETTI Katarina Le mec de la tombe d'à côté
MEER Vonne van der (1952-) Les invités de l'ïle (2007) - Editions Héloïse d'Ormesson
MEERSCH Maxence Van der (1907-1951) Corps et âmes - Tome I (1943)
MEFFRE Colette Line et Lou à Hong Kong (Editions ROUGE & OR - Dauphiné 1970) / G. et F.
à partir de 6 ans - ENFANT
Line et Lou sur les mers (Editions ROUGE & OR - Dauphiné 1965) / G. et F.
de 6 à 9 ans - ENFANT
MEGNIN Jean-Philippe La voie Marion (lu en 2011)
MICHELET Claude Des grives aux loups - Tome I (1979 - Editions Robert Laffont)
Les palombes ne passeront plus - Tome II (1980 - Editions Robert Laffont)
MIQUEL André Jusqu'à 16 ans (Une jeuness en Languedoc)
MITCHELL Margaret Autant en emporte le vent - Tome I
Autant en emporte le vent - Tome II
MODIANO Patrick Rue des boutiques obscures
MONNIER Thyde Annonciata
J'ai joué le jeu
La graine
La demoiselle - Les Desmichels
Lefiguier stérile - Les Desmichels
Grand Cap - Les Desmichels - Tome I
Nans le berger - Les Desmichels - Tome II
Travaux - Les Desmichels - Tome III
Le pain des pauvres - Les Desmichels - Tome IV
L'huile vierge
MONTGOMERY John Sylvain et le renard (Editions ROUGE & OR - Dauphiné 1970) / G. et F. ENFANT
MORGAN Sarah La danse hésitante des flocons de neige (lu en 2015)
MORGENSTER Erin Le Cirque des Rêves
MORTON Kate Le jardin des secrets
Les brumes de Riverton (Lu en 2014)
MOURLET Jean Claude/BONDOUX Anne Laure Et je danse, aussi (lu en 2015)
MURAIL Elvire Escalier C (1994)
MURAKANN Haruki La ballade de l'impossible
MUSSO Guillaume Et après...
N
NANTHEUIL V. de Une vie de garçon
NESBO Jo Le bonhomme de neige (lu en 2014)
NEUVILLE Marie-José La source perdue
NICAISSE Gérard La fête des mères
NOEL Denise D'un coeur à l'autre
NOLI Jean et CHANEL Eric La banquière
NOTHOMB Amélie Métaphysique des tubes
O
OLAFSDOTTIR Audur Ava Rosa candida (lu en 2011)
P
PAGNOL Marcel Angèle
César
La fille du puisatier
La petite fille aux yeux sombres
Marius
Merlusse, Cigalon
PARIS Gilles L'été des Lucioles (Lu en 2015)
PEAKE Lilian Deux cabanons sur une plage
PEREC Georges Les choses
PEYRAMAURE Michel Les demoiselles des écoles (1995)
PIAT Philppe Le dîner de Londres
PILCHER Rosamunde Sous le signe des gémeaux (1995)
PILLE Lolita Hell
PIRANDELLO Luigi Noël sur le Rhin (Texte extrait de Nouvelles complètes)
PISIER Marie-France La belle imposture
PROU Suzanne Le pré aux narcisses (1984)
PULKKINEN Riikka L'armoire des robes oubliées (lu en 2012)
"La meilleure façon de résister à la tentation, c'est d'y céder" Oscar Wilde
Q
QUEFFELEC Yann Les noce barbares
"Le comble de l'intelligence, c'est la bonté" Marcel Proust
R
RADIGUET Raymond (1903-1923) Le diable au corps (1923)
RAMAUT Dorothée Journal d'un médecin de travail
RANCE Christiane On ne fait que passer
REINHARDT Eric L'amour et les forêts - lu en 2015
RENIER Elisabeth La poupée espagnole
RIECK Horst (1941) - Kai Kermann Moi, Christine F., 13 ans, droguée, prostituée
RIGHINI Mariella La passion Ginette (1983)
RIVOYRE Christine de La mandarine
ROBIN Liliane Le temps de l'oubli
L'amour du bout du monde
ROCHEFORT Christiane Les petits enfants du siècle
Les stances à Sophie
ROLAND Nicole Les veilleurs de chagrin (parution : janvier 2012)- lu en 2013
ROMAINS Jules Knock
ROME Margaret Promesses oubliées
ROPP Mario Festival en mort majeur
ROSNAY Tatiana de Le voisin
ROTH Philip La tache
ROUART Jean-Marie Avant-guerre
S
SABATIER Robert La souris verte
SADE Marquis de Justine ou les malheurs de la vertu
SAGAN Françoise (Françoise Quoirez) (1935-2004) Bonjour Tristesse (1954 - Editions Julliard)
De guerre lasse (1985 - Editions Gallimard)
La femme fardée (7 août 1981 - roman - Editions Ramsey)
SALOME Jacques Le courage d'être oi
SA Shan La joueuse de go
SAND George François, le champi
La petite fadette
Le Marquis de Villemer
Mes années d'enfance et d'adolescence
Valentine
SARRAZIN Albertine (1937-1967) La cavale
L'astragale
SCHLINK Bernhad Le liseur
SCHMITT Eric-Emmanuel La part de l'autre (lu en 2015)
SEBOLD Alice La nostalgie de l'ange
SEE Lisa La mort scarabée
SEGAL Erick Oliver's story
SEGUR Comtesse de Contes choisis (Editions ROUGE & OR - Dauphiné - 1956) / G. et F. 6 à 10 ans ENFANT
SENDER Ramon Le Roi et la Reine (lu en 2013)
SETTERFIELD Diane Le treizième conte (lu en 2014)
SEUNG-U Lee La vie rêvée des plantes (lu en 2011)
SEYMOUR Arabella La dame d'Epson
SHAFFER Mary Ann & BARROWS Annie Le Cercle des amateurs d'épluchures de patates (lu en 2012)
SIDDONS Anne Rivers La maison d'à côté
SIGNOL Christian Antonin paysan du Causse
SIJIE Dai Balzac et la petite tailleuse chinoise
SIMENON La vieille
SLAUGHTER Frank G. L'enfer des ombres
SMITH Frederik E. Le manoir de Trégarran
STOCKETT Kathryn La couleur des sentiments (Editions : Actes Sud - septembre 2011)
SULITZER Paul-Loup La femme pressée
T
TESSON Sylvain Dans les forêts de Sibérie
THIBAULT Laure Prisonnière du passé
THORPE Kay Une île à l'abri des tempêtes
TOLSTOI Léon Anna Karénine - Tome I
Anna Karénine - Tome II
TOURNIER Michel La fugue du petite Poucet (Texte extrait de "Le Coq de bruyère")
TROYAT Henri Les semailles et les moissons - Tome I
Amélie - Tome II
La grive - Tome III
Tendre et violente Elisabeth - Tome IV
La rencontre V
Faux jour
La fosse commune
Le vivier
TUCKER Audrée Manley La maison de la mer
U
U Lee Seung La vie rêvée des plantes
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"Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es"
V
VANN David Sukkwan island
VERNE Jules Le château des carpathes
VEUZIT Max du A l'ombre d'un coeur
Arlette et son ombre
Châtelaine, un jour...
La belle étrangère
La mystérieuse inconnue
Le coeur d'ivoire
L'homme de sa vie
Nuit nuptiale
Rien qu'une nuit
VIAN Boris J'irai cracher sur vos tombes
L'écume des jours
VIGAN de Delphine No et moi
VIZINCZEY Stephen Eloge des femmes mûres
VOLTAIRE Candide
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"Autrefois, les livres étaient écrits par des hommes de lettre et lus par le public. Aujourd'hui, ils sont écrits par le public et personne ne les lit" Oscar Wilde
W
WALDO Anna Lee La dernièrepist de Sacajawa
WASMO Herbjorg L'héritage de Karna I
L'héritage de Karna II
L'héritage de Karna III
Le livre de Dina -Les limons vides- Tome I (lu en 2012)
Le livre de Dina -Les vivants aussi- Tome II (lu en 2012)
Le livre de Dina -Mon bien aimé est à moi- Tome III (lu en 2012)
WATSON Dominique Ardeurs secrètes
Cruelle méprise
La prière d'un corps
WATSON S.J. Avant d'aller dormir
WERBER Bernard L'empire des anges
L'ultime secrets
WIBBERLEY Mary La chaussée du diable
WINER Richard Le mystère du triangle des Bermudes
WINSOR Kathleen Ambre - Tome I
Ambre - Tome II
WINSPEAR Violet Le pion du roi
Sur un air de Fandango
WINTERFELD Henry (1901-1990)
Nationalité Allemande Tombée du ciel (Editions ROUGE & OR - Dauphiné - 1956) / G. et F. 8 ans ENFANT
WYND Oswald Une odeur de gingembre (lu en 2013)
X
Y
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"J'adore parler de rien, c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" Oscar Wilde
Z
ZAFON Carlos Ruiz L'ombre du vent
ZOLA Emile Au bonheur des dames
Germinal
La faute de l'Abbé Mouret
La joie de vivre
L'assommoir
Le rêve
Nana
Pot-Bouille
Thérèse Raquin
Une page d'amour
ZUSAK Markus La voleuse de livres
PREFERENCE
Voici la liste des livres qui m'ont marqué mais qui évolue avec le passage du temps et des lectures : Les voleurs de beauté de L'ombre du vent de Garcia Marquez, Korsakov d'Eric Fotorino, l'écume des jours de Boris Vian
"J'ai accompli de délicieux voyages, embarqué sur un mot" Honoré de Balzac
LISTE RETENUE
Hell de Lolita Pille, Ravage de Barjavel, A la croisée des mondes de Phillip Pullman, à voir (cinq années de soleil, de Garcià Marquez - La ferme des animaux de George Orwell - Resplandy de Yves BICHET)
Voyez également,
LIENS EXTERNES
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Littérature
Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe,
Parution : 19 décembre 2010
Mise à jour : 23 novembre 2015
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