ACCUEIL Présentation Contact CARNET DE VOYAGES CARNET Croatie Espagne France Italie Norvège Portugal Rép. Tchèque Suisse CULTURE ARTS ART NAIF Littérature Cinéma Musique JARDIN Potager Index Plantes Cavaliers, ... Parcs NOEL Boules Santon Foires santon Saint-Nicolas LIENS Sites Reliure Films Archive Menus Pêle-Mêle
<< Précédente |Accueil | Suivante >>
Auteur : Laura Kasischke
Genre : RomanEditeur : Christian BourgeoisDate de sortie : Pages : 276ISBN : 2267025221 Prix : 20 eurosLangue : français
Avis :
Esprit d'hiver démontre comment notre esprit prédomine les autres fonctions et peut affecter la mémoire, voire la réalité du moment. En la personne d'Holly, un jour de Noël, seule avec sa fille "Tatty" dans sa chambre, nous assistons à son réveil physique. L'auteur nous prépare au même titre qu'elle, à accueillir les faits. Les invités se décommandent un à un face à la tempête de neige qui s'empare de tous ses sens. Holly cherche à s'en sortir, mais ce huis-clos est sans réponse car seule elle doit affronter les évènements de cette journée. Obsédée, elle transite entre ses souvenirs qu'elle se remémore depuis sa maladie héréditaire qui l'a fragilisée émotionnellement et qui a atteint sa féminité, jusqu'à l'adoption de sa fille Tatiana dans un orphelinat russe, il y a maintenant quinze ans. Elle se culpabilise.
Son réveil sera glacial, son passé proche, lointain et présent s'entremêlent et elle se prépare à accueillir les non-dits qui se dévoilent.
A propos de Tatiana, Théodota (une infirmière de l’orphelinat) avait dit : « Non. Ne lui donnez pas un prénom russe. Donnez-lui un prénom américain. Où bien, elle reviendra »… les infirmières l’avaient baptisée Sally. Elles avaient expliqué à Eric et Holly : "on donne un prénom américain pour que, dans sa vie et dans sa mort, elle ne soit pas agitée en Amérique, ou qu’elle n’essaie pas revenir en Russie". page 21
Je n'ai pas été touchée par l'histoire car la personne d'Holly est un peu trop exacerbée et certains passages manquent de rythme à mon goût ce qui casse l'atmosphère tant recherchée. L'auteur distille peu de présent et on s'enlise par des redites sur le passé, des scènes sans intéret. Ces digressions rendent l'intrigue trop décousue et ce au détriment de la révélation finale, dommage.
Il a pourtant eu de bonnes critiques qui ont relevé mon envie de le lire.
Résumé
Réveillée tard le matin de Noël, Holly se voit assaillie par un sentiment d'angoisse inexplicable. Rien n'est plus comme avant. Le blizzard s'est levé, les invités se décommandent pour le déjeuner traditionnel...
Bibliographie
Lecture de novembre 2015
Liste de mes lectures "Lire et reliure"
.......................
Ce reportage vous a plu et vous souhaitez être informé des prochaines publications : Abonnez-vous à "newsletter" !
Vous aimerez peut-être : (clic sur photo pour lien)
...................................
Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe, Hollandais Parution : Lundi 23 novembre 2015Mise à jour : 23 novembre 2015
De passage à Paris, je n'ai pu résister à me heurter à ces nombreux hôtes dans ce musée de culture qu'est le cimetière du Père-Lachaise. Je suis rentrée dans ce passage où le temps s'est arrêté. J'ai mélangé mes pas à ceux inconnus pour traverser ce siècle et rejoindre chaque tombe jusqu'à la nuit qui pour eux est éternelle.
Madame LESOT (1822-26 janvier 1859, à l'âge de 42 ans), dite "Marguerite la cressonnière" est née Marguerite Guérinière Capenneterie. Artiste dramatique qui se présenta sur scène et joua la comédie. Femme libérée, elle écuma les plaisirs de la vie.
Le monument fut érigé par ses amis.
Division 12
"Se souvenir est facile pour ceux qui ont de la mémoire. Oublier est difficile pour ceux qui ont un coeur"de Gabriel Garcia Marquez
J'aspire par ce bel après-midi à un peu de solitude pour flâner en toute liberté et lire les épitaphes. Cette mémoire des mots de ces âmes parties rejoindre l'empire des cieux. Ces mots consolateurs qui accompagnent le glas éternel me fait penser que le cimetière semble un enclos où se réunissent ceux dont la mort vint les séparer.
Allégorie de la douleur
Madame Gourlot, femme de peintre Louis-Sébastien Gourlot. Sur la tombe est inscrit que la statue représente la douleur sous les traits de sa femme.
Louis Gourlot est né en 1778. Disparait en 1816.
La statue fut érigée en 1816.
"Par sa veuve désolée dont cette statue représente les traits"Epitaphe de la tombe de Louis-Sébastien Gourlot
Division 11
Le cimetière est protégé par tant de verdure que la lumière caresse les stèles. J'en oublie tous les drames qui gisent dans l'éternel sommeil de ces noms connus. Sur cette terre gorgée de douleurs surgit des cathédrales en miniature où dans l'antre, la lumière n'est que vitraux. Les arbres chantent et déposent l'automne tel un tapis de feuille.
Le serpent Ouroboros est un symbole antique qui représente un serpent qui mange sa queue. Il représente le renouvellement cyclique perpétuel de la vie et de l'infini, d'où la mort et la renaissance conduisant à l'immortalité.
Il est aussi utilisé comme un symbole de totalité, le mercure et la vérité. C'est aussi un des éléments de l'emblême de la Société Théosophique, ordre mystique fondé en 1875, non représenté dans ce cas là.
Les circonvolutions d'un serpent qui a des rayons sur l'enseigne d'un médecin représente la douleur.
Paul Vaudrey (1873-1951), sculpteur, a conçu ce monument qui restitue d'après photographie ce magnifique portrait en pied de Suzy Latron (1904-1932), née Gazard.
Mariée, morte à 28 ans.
Elle représente par sa toilette une époque que j'aime "Les années folles". A sa main, un livre en guise d'épitaphe.
"Et Rose elle a vécu, ce que vivent les roses, l'espace d'un matin"Epitaphe de la tombe de Suzy Latron
Le cimetière est constellé de vitraux qui agrémentent les chapelles privées. Les sujets les plus retenus sont religieux. Ils représentent des scènes de la vie du Christ ou Marie, mère de l'humanité. Les caprices du temps rendent nécessaire de les entretenir, car à leur tour, ils disparaissent pour l'éternité alors que certains sont signés des plus grands maîtres verriers de l'époque tels que Billard, Collinet, Champigneulles, Houzé & Reigneron, Jean-Pierre Mauméjean...
Je vais me recueillir sur 1804 d'entre elles, 1804 comme sa date de création. Chapelles, mausolées, édicules ou simples stèles livrent l'histoire de l'art avec ces différents styles, ces différents matériaux qui donnent des arabesques aux mosaïques, vitraux et autres matériaux.
A l'origine, l'illustre François d'Aix de La Chaise (1624-1709) dit le Père La Chaise, confesseur du roi Soleil y vint souvent dès 1675 jusqu'à sa mort. Il fut le confesseur du Roi pendant 34 ans. Il résidait dans la maison des Jésuites près de St Paul (aujourd'hui Lycée Charlemagne).Ne le cherchait pas dans ce cimetière, il est inhumé en l'église Saint-Paul Saint-Louis, située dans le Marais à Paris.
Ce terrain de 17 hectares, perché sur une des sept collines de Paris, appelée "Champs l'Evêque" car elle appartenait dès le Moyen-Age à l'Evêque de Paris. Au XIIème siècle, la colline fut rebaptisée "Mont-aux-Vignes". Régnault de Wandonne, riche commerçant acheta en 1430 ce domaine pour y construire une "Folie" qui donna le nom à la rue "Folie-Régnault" (XIème arrondissement). Deux siècles plus tard, cette résidence fut acquise par les Jésuites qui en firent un lieu de repos et de convalescence. Le Comte de La Chaise, frère du Père La Chaise donna de nombreuses fêtes et contribua à embellir le domaine. Les jésuites durent vendre cette propriété en 1762, suite à une dette du Père Jacy. Divers propriétaires se succédèrent jusqu'à la vente faite par Louis Baron-Desfontaines au Préfet de Paris, afin d'y établir un nouveau cimetière dans le 20ème arrondissement, le cimetière de l'Est. Ceci en vertu de la loi de 1765 qui interdisait les cimetières en ville et afin de palier à l'absence de lieux de sépulture.
Napoléon Bonaparte qui était alors Consul ordonna que chaque citoyen puisse avoir le droit d'être enterré qu'elle que soit sa race ou sa religion. Ne cherchez pas sa tombe car même s'il émit le souhait d'y reposer, il n'y est pas !
Le 21 mai 1804 est ouvert le cimetière de l'Est, appelé "Père Lachaise".
La tombe la plus haute s'élève à 21 mètres. C'est dit qui dit mieux dans l'art funéraire ?
J'ai cru enfin trouvé Rousseau. Bien sür, il y en a plusieurs mais la tombe la plus simple est celle de Jean-Jacques Rousseau (1797-1858). Il est décédé le 15 aout 1858, à l'age de 61 ans. Mais je me retrouve dans une impasse, disons face à son homonyme ! Celui-ci, était Membre de la faculté de médecine de Paris. Médecin de la Comédie française.
Il repose avec Louis-Gustave Rousseau Pommière, docteur à la Faculté de Paris.
Jean-Jacques Rousseau, phylosophe a marqué mon avenir, disons maintenant une partie de mon passé ! J'ai adoré lire ses textes et je m'en suis imprégnée.
Division 26
Je tenais à souligner que les photos me marquent sur les tombes. Une amie "Chantal" décéda à l'âge de 18 ans, après avoir été accrochée par un chauffard. Sa moto fut retrouvée un peu plus loin et sa photo reste son éloge de jeunesse.
En voici une, happée trop tôt par la mort.
On s'imagine le avant, sa vie parmi les siens
Un buste en terre, un buste en pierre.
La famille Scapini, Georges est sur la droite. Il était avocat et parlementaire, impliqué dans la Collaboration. Il fut mobilisé durant la 1ère guerre de 14 18 qui le marquera car il y perdra la vue.
Division 5
`
Fernand Arbelot né en 1880 est décédé en novembre 1942, à Paris pendant l'occupation. Il fut architecte, musicien et acteur, mais l'on retrouve aussi qu'il fut Directeur de la banque "Westminster Foreing". Adolphe Wansart, belge d'origine, fut le sculpteur qui le représente allongé, en position mortuaire, tenant dans ses bras le masque du visage de son épouse qui sourit. La tombe fut faite en 1946. Ces obsèques ont eu lieu en l'église de Rueil Malmaison.
L'épitaphe attire mon regard car les histoires racontent que le mari organisa sa dernière demeure pour admirer le visage de son épouse jusqu'à la nuit des temps. Malheureusement, il décéda avant la fin des travaux et fut inhumé dans le caveau de sa belle mère décédée juste avant lui en 1941 à Ruel Malmaison. Sa femme poursuivit son idée qui se concrétisa en 1946. Elle décéda en 1947 et fut inhumée avec la diminution du corps de son mari et de sa mère alors exhumés pour la rejoindre au Cimetière du Père Lachaise. La sépulture comprendrait donc trois corps.
"Ils furent émerveillés du beau voyage qui les mena jusqu'au bout de la vie"Epitaphe de la tombe de Fernand Arbelot
Il ouvra ses portes le 24 mai 1804 mais les parisiens étaient réticents sur ce lieu... loin de Paris et résidence des pauvres. Le maire de Paris entâma une propagande et fit déplacer quelques sépultures telle que celle d'Héloise & d'Abélard, celle de Molière, ainsi que celle de Jean de La Fontaine, afin d'inciter les gens à prendre sépulture.
En 1830, 33 000 tombes furent dénombrées. Le cimetière s'agrandit à 44 hectares, 6 000 arbres, une volière et une centaine de chats. Les concessions à perpétuité rendent les monuments pérennes.
A l'emplacement de l'ancienne "Folie" se situe la chapelle.
A son centre, le mausolée de la Princesse Strogonoff-Demidoff (19ème division) est le plus imposant monument.
Elle fut inhumée le 8 avril 1818.
Sur chaque coin cardinaux, des têtes de loup sont présentes. Il est orné d'un double écusson avec la représentation des armoiries de la Comtesse.
39ème division, puis 19ème Division depuis 1852
Sur le bas relief sont sculptés un serpent, une tête de loup, une zibeline, un marteau... Ces symboles permettent de qualifier que c'est une représentation du monde souterrain car chaque élément représente l'obscurité.
Chaque sculpture est une lecture. Ainsi le marteau rappelle les origines de la fortune familiale par le marteau du forgeron. Le loup rappelle qu'ils avaient également fait fortune dans la fourrure.
La date 8 avril 1818 comporte le chiffre 8 par trois fois qui ramène sur l'étude des vampires. Le "666" étant attribué au Diable.
Les dessins seraient de Quaglia. Le mausolée a trois étages et est surmonté d'un sarcophage.
Le simple cercueil n'est pas souvent représenté.
Un arbre et le romantisme
Sur la tombe un arbre pousse et le romantisme sort de terre.
Vampire ?
Le Cimetière du Père-Lachaise est aussi couru pour le spiritisme.
La supposée tombe de Vlad, dit Dracula (Leduc) d'après Jacques Sirgent, spécialisé dans le vampirisme.
La chauve-souris est présente dans les symboles funéraires. La chauve-souris se déplace la nuit qui est le symbole de la mort.
Sur certaines portes de caveau, une chauve-souris entoure un sablier. Le mammifère achemine l'âme vers son lieu de destination.
La chauve-souris seule est souvent clouée aux portes pour protéger des démons de la nuit et des mauvais sorts.
La tristesse apparaît par certains détails. Ici le mur qui sépare la vie de la mort et l'ange qui surgit.
Je me dirigeai vers Zola et la "condition humaine" afin de m'imprégner de ses écrits pour cheminer dans ces allées entrelacées.
Puis en redescendant, je rencontre la tombe d'Héloïse & d'Abélard. Héloïse est née en 1101, décédée le 16 mai 1164 au Paraclet, tandis qu'Abélard dont le prénom est Pierre, est venu au monde en 1079 au Pallet, près de Nantes et mourut le 21 avril 1142, près de Chalon-sur-Saône.
Il était venu étudier la théologie à Paris, alors que son père le destinait à une carrière dans les armes. Il préféra Minerve à Mars !
Devenu moine, il enseigna la théologie et la logique, vers l'âge de 37 ans. Le chanoine Fulbert lui confie donc l'éducation de sa nièce. Son élève n'a que 17 ans, en 1117, elle se prénomme "La belle Héloïse", fille de Montmorency.
Il loge chez le chanoine. Elle est célèbre pour sa connaissance de l'hébreu, du latin et du grec et se questionne sur l'existence humaine. Leur désir spirituel se métamorphose progressivement et ils ne peuvent résister à l'acte charnel. Ils eurent un fils qui se nomme Pierre Astrolabe et ils se marièrent en secret mais se perdirent car Abéliard fit le choix de poursuivre sa vocation.
Cet abandon engendra la colère de Fulbert, l'oncle d'Héloïse, qui mesure que cette répudiation doit être puni par là où il a péché. Il engagea deux hommes, avec la complicité d'un chirurgien, pour l'émasculer. Le Roi Louis VI fit châtier ces hommes par la loi du Talion, mais il est rapporté qu'ils eurent également les yeux brûlés et l'oncle demeura sans ressources, en le privant des revenus de l'église.
Auparavant, Abéliard fit rentrer Héloïse au couvent d'Agenteuil, afin de la protéger. Les lettres qu'échangèrent Héloïse et Abéliard sont aussi passionnées qu'émouvantes.
Abéliard trouva refuge auprès des Comtes de Champagne après avoir été chassé d'Ile de France. Les comtes lui léguèrent les terres de Paraclet. Abéliard semble errait encore de monastère en monastère... Héloïse trouva sa voie et devin abesse au couvent du Paraclet, près de Nogent-sur-Seine. Le secret de ce dévouement et de cet amour exclusif semble être enterré avec eux.
1129, Abéliard fonde l'Abbaye de Paraclet dans l'Aube, près de Nogent-sur-Seine. Mais le couvent n'a pas survécu aux siècles comme l'histoire tragique de leur idylle.
Abéliard, moine de Cluny, meurt à 63 ans, fatigué et malade. Il fut enterré à Saint-Marcel-lès-Chalon, alors qu'il souhaitait être exhumé au Paraclet. A cette date, Héloïse accepta de prendre pour époux, le Christ.
Héloïse meurt au Paraclet, à l'âge de 63 ans également, soit 22 après. Ces 22 ans qui font leur différence d'âge. A la demande de Joséphine Bonaparte, elle fut enterrée dans le même cercueil qu'Abéliard, quelques temps après afin de les réunir dans la mort. La légende qui traverse les siècles dit qu'il ouvra les bras pour l'accueillir.
Les restes d'Héloïse et d'Abélard furent transférés le 16 juin 1817 au Cimetière du Père-Lachaise. Sur le tombeau, l'on peut remarquer dans le bas relief, des représentations de pots en céramique, percés de trous d'aération qui permettent de brûler de l'encens pendant la cérémonie funèbre.Division 7
Sur le fronton, leur tête se découpe.
Et je repars à la recherche de Balzac qui disait en citant le cimetière : "C'est une infâme comédie ! C'est encore tout Paris avec ses rues, ses enseignes, ses industries, ses hôtels ; mais vu par le verre dégrossissant de la lorgnette, un Paris microscopique, réduit aux petites dimensions des ombres, des larves, des morts, un genre humain qui n'a plus de grand que sa vanité".
Son buste fut exécuté par David d'Angers en 1844. L'original, en marbre, se trouve dans sa dernière maison à Paris, devenue musée (47, rue Raynouard Paris). La reproduction est en bronze.
Sur sa stèle, un livre plume qui fait référence à son talent d'auteur. Au XIXème siècle, sur les tombes il y a très souvent ce genre d'information sur les monuments funéraires. Livre plume pour les écrivains, palette pinceau pour les peintres, lyre pour les musiciens, l'invention pour les inventeurs.
Division 49
Honoré de Balzac, Gérard de Nerval (1808 1855). Son corps fut retrouvé pendu un matin d'hiver à une grille de la rue de la Vieille Lanterne, aujourd'hui disparue. Elle se situait au niveau du square de la Tour Saint Jacques.
Victor Noir (92ème division), m'arrête tant sa tombe semble visitée. Il est là couché, à nu. Il fut assassiné par le neveu de Napoléon, Pierre de Bonaparte, à l'âge de 22 ans, ce qui le fit interrompre sa carrière de journaliste à la "Marseillaise" pour séjourner dans l'au-delà.
Des histoires se colportent qu'il exerce toujours car, il aiderait les femmes peu fertiles, par ses pouvoirs.
Victor Noir, de son vrai nom Yvan Salmon, né le 27 juillet 1848 à Attigny (Vosges) et mort à Paris, le 10 janvier 1870. Sa sépulture fut réalisé par Aimé-Jules Dalou, gisant en bronze où Noir apparaît, comme il fut trouvé suite au coup de feu. Le corps sans vie, les mains qui se détachent, la bouche ouverte sur une dernière parole, son chapeau à ses pieds, il gît le gilet défait, laissant apparaître sa force sur le pantalon lustré. On dit que Victor Noir devait faire noce le lendemain et que ce malheur lui attribue des pouvoirs secrets.
Je redescends vers un attroupement pour découvir "L'hymne à l'amour" des français, la chanteuse la plus populaire connue sous le nom d'Edith Piaf. De son vrai nom Giovanna Gassion, née le 19 décembre 1915 à Paris, elle s'éteint le 10 octobre 1963 à Plascassier dans les Alpes-Maritimes. Artiste française, elle cumule les succès dont "La vie en rose", "Milord", "La foules", "Mon légionnaire"...
Elle repose avec son dernier époux Théo Sarapo.
Division 97
Henri Salvador, est non loin, juste devant Edith Piaf.
"Je veux quelque chose de sobre, et je ne veux pas lui faire d'ombre"Dernières volontés d'Henri Salvador
Pierre Desproges, humoriste français est né le 9 mai 1939 à Pantin et est mort le 18 avril 1988.
Sa tombe se situe en contrebas de celle de Chopin. Entre les deux, une stèle rapporte cette pensée.
"Finalement, nous ne regrettons pas d'etre venu..."Epitaphe d'un couple inconnu
Division 10
Division 25
Division 89
Division 96
Division 31
Division 94
"Ego sum resurrectio et vita ; qui credit in me, etiam si mortuus fuerit, vivet"Je suis la résurrection et la vie ; qui croit en moi, fût-il mort, vivraTombe de Félix Faure
Henri Chapu (1833 1891)
Il fut élève des Beaux Arts. Il fit de nombreuses sculptures pour le cimetière dont ce monument aux soldats morts lors du siège de Paris en 1870.
Cette statue est à l'effigie d'André Gill, pseudonyme de Louis Alexandre Gosset de Guines, né à Paris le 17 octobre 1840 et mort à l'asile de Charenton à Saint Maurice, le 1er mai 1885.
C'est un caricaturiste, artiste peintre et chansonnier français. Il est ami avec Jules Vallès. Il devint administrateur du Musée du Luxembourg.
Il fit partie du Cercle des Poètes Zutiques avec son ami et disciple Emile Cohl qui organisa une souscription lors de son internement à l'asile de Charenton.
Division 36
Je suis impressionnée par cette porte de caveau conçue par Lagarde Gueret. La porte en cuivre est l'oeuvre d'Eugène Bénet (1863 1942).
Trois médaillons se trouvent à l'intérieur du caveau : Toussaint Gueret 1848 1904Jeanne Lagarde, née Gueret 1867Marie Ghislaine de Laubespin 1917.
C'est la sépulture de Jeanne Lagarde née Guéret en 1867.
Elle fit don en 1936 de 5 500 ouvrages, fascicules de journaux et revues à la bibliothèque de l'Arsenal.
Division 93
Cimetière du Père Lachaise,
6, rue du Repos75020 PARIS
Ouvert tous les jours de 9h à 17h30
Lien
Cimetière inter actif.
A lire
Les femmes célèbres sont elles des grands hommes comme les autres ? ouvrage de Christel Sniter, Créaphis éditions.
Visite novembre 2012 et 2015
Vous aimerez peut-être :
.
Traduction : Français, Allemand, Anglais, Arabe, Hollandais Parution : Vendredi 13 novembre 2015Mise à jour : Corrections du 28 avril 2016 (commentaire de Christiane Ranouille)