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Impasse des Pas Perdus
26 janvier 2014

La cuisinière d'Himmler de Franz-Olivier Giesbert

 

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La cuisinière d'Himmler

 

Auteur : Franz-Olivier Giesbert
Collection Blanche, Gallimard
Parution le 8/04/2013
Epoque : XXe/XXIème siècle
ISBN : 9782070141609 - Gencode : 9782070141609 - Code distributeur : A14160

384 pages

 

 

 

 

 

 


 

C'est l'histoire de Rose, vénérable centenaire d'origine arménienne qui épouse l'histoire du XXème siècle avec le génocide arménien, les horreurs du nazisme, le sartrisme, le maoisme, le stalinisme mais qui ne perd pas ses valeurs refuges : s'aimer et être aimée.

C'est dans ce petit cahier qu'elle note les épreuves de la vie, ses forces et sa joie de vivre. Toutes ces facettes donnent au personnage, ce côté truculent. Elle nous fait voyager de Turquie en France, d'Allemagne aux Etats-Unis, puis de Chine à Marseille. L'héritage de ses rencontres et de ses lectures se concoctent dans ses mets lorsqu'elle officie dans son restaurant "La petite Provence".

"On ne naît pas femme, on le devient" Simone de Beauvoir.

Ce n'est pas seulement la vie d'une femme qui se refuse à accepter le destin et qui se libère de ses deuils pour vivre dans un monde d'homme ; c'est aussi, une étude sur les personnages illustres tels que Félix Fersten, Sartre et Simone de Beauvoir que nous fait découvrir l'Histoire décrite par Franz Olivier Giesbert, l'auteur.

"La mort ne te rattrapera pas. Il faut mourir vivant et ne rien lui donner avant" mère de Franz-Olivier Giesbert

Mon avis

L'auteur, journaliste, traite le choix de vie qui me semble ressortir dans cette phrase "l'homme est condamné à être libre". Ce choix est illustré par le personnage de Rose, ambigü qui joue sur la confusion "homme-femme". Le rôle de prédateur et non de victime potentielle permet d'éviter de sombrer dans la fatalité.

La raison de l'histoire nous laisse réfléchir sur la dignité et pourquoi par philosopher sur l'avenir de la femme en terme de personne et non de femme ou homme !

Détruire et se recontruire, un autre thème abordé, soit la résilience.

Un livre qui se lit comme une page d'histoire anecdotée. Je l'ai apprécié pour son histoire qui encadre bien les évènements du siècle dernier, alors que d'autres l'ont lynché pour son auteur.

 

Petite anecdote sur la salamandre
Dans la mythologie, ce lézard fabuleux représente le sel central, incombustible et fixe qui garde sa nature jusque dans les cendres des métaux calcinés. Les anciens l'ont nommés "Semence métallique". Dans la violence ignée, les portions adustibles du corps se détruisent, seules les parties pures, inaltérables, résistent. Quoique très fixes, elles peuvent s'extraire par lixiviation.

Ce feu est l'étincelle vitale communiquée par le Créateur à la matière inerte. C'est l'esprit enclos dans les choses, le rayon igné, impérissable, enfermé au fond de l'obscure substance, informe et frigide.

C'est le secret de l'Oeuvre. (Cf. "Le secret livre d'Artephius" 1612 & "Pontanus" 1614)

Note personnelle : la salamandre représente sa mutation interne.

Auteur

Franz-Olivier Giesbert

 

Franz-Olivier Giesbert est auteur, journaliste.

Nationalité : Française

Né à Wilmington dans l'état du Delaware -USA-, le 18 janvier 1949. Journaliste, biographe mais aussi romancier complète sa profession.

Sa famille immigre aux Etats-Unis au moment de la 1ère guerre mondiale. Par ses origines paternelles, il est de culture juive. Auparavant, ses parents vivaient en Allemagne. Son grand-père paternel était peintre.

Du côté maternel, ses souches sont normande et catholique. Son grand-père est Jean-Marie Prosper ALLAIN (1894-1968) qui épouse en 1919, Jeanne Edmée Elisabeth LENOIR (1894-1981). Il fit sa demande en mariage, en lui jouant une fugue de Bach, à la messe du dimanche où elle lui donna sa réponse. De cette union, naquirent quatre enfants dont sa mère Marie Berthe Allain. Elbeuf, l'imprimerie familiale nommée "Allain" a son siège dans la région. Ses grands-parents vivent au dessus de l'imprimerie. Vingt-sept petits enfants qui se côtoient pendant les vacances lors de séjour en Normandie ou en Bretagne, suivant la volonté du grand-père. Franz-Olivier est attaché à son grand-Père. Il se disait chrétien mais pas croyant, il demanda à être enterré en secret, la nuit comme cela il passerait de la maison au cimetière. Son choix ne fut pas retenu.

Sa mère (+1989) est professeur de philosophie au lycée d'Elbeuf. Son père est dessinateur commercial, suite à des études menées à l'Institut de l'Art de Chicago. Tout au long de sa vie, il s'exercera à essayer de devenir peintre comme son père mais il travaillera dans l'imprimerie de ses beaux-parents. Le temps a rendu difficile le rapport gendre / beau-père. Les liens sont plus proches avec la belle-mère, par leur point commun, ils adoraient la musique.  Elle avait eu le premier prix du conservatoire à Paris. Elle jouait de l'orgue à l'église d'Elbeuf, son père était accordeur de piano. Elle transforma sa tristesse en maladie. Son époux prit une maîtresse à Paris. Il fuyait le foyer familial en partant en vacances au Lac de Côme en Italie, avec sa maîtresse.

Du côté paternel, sa grand-mère est écossaise et se nomme Frances Amalie Proudfoot (18-09-1894), nom de jeune-fille. Elle était arrivée aux Etats-Unis sur le Mayflower. De famille aristocrate, elle détenait des armoiries. Elle avait deux frères Malcom (1902) et Alexander Proudfoot (1907 à Chicago, resté célibataire), ainsi que trois soeurs : Helena Marie (1893), Andrea Hofer (1898), Béatrice (1900). Stephen (1835) son père et sa mère Ellen Augusta Granger (1845), se marièrent en 1866 aux USA. Leur famille était d'origine écossaise depuis 1777. Sa grand-mère épouse Edmund W. Geisbert ou Geis-Bert (1894-1971), né dans le Niewed en Allemagne. Il est illustrateur en Allemagne vers 1930 puis, peintre et professeur à l'Université de Chicago (1946-48). L'arrière grand-père est John Geisbert (1875) et son épouse : Bernice Geisbert (1884).  Les ascendants de John Geisbert sont George Geisbert (1844) qui épouse Jane (1852).

Frances et Edmund Geisbert vivent à Chicago en 1935. Ils eurent 3 enfants :

Frédérick Julius Giesbert (19 novembre 1920-juillet 1979), le père de Franz-Olivier, Richard (1921),
Edmund (1932)
Fabienne Giesbert.

Son père Frédérick Julius Giesbert est issu d'une famille allemande, écossaisse, de pratique juive qui a immigrée aux Etats-Unis. Auparavant, ils vivaient à Chicago.

Son père débarque en Normandie, le 6 juin 1944 pour bouter les nazis hors de France. Il est alors âgé de 23 ans et n'a aucune expérience de la guerre. Il est un des rares de sa section (29ème division) a en être sorti vivant. Affecté au déminage, il se souviendra chaque jour de l'enfer d'Omaha beach (nom de code) et luttera toute sa vie contre ces cauchemars qui noirciront ces jours comme ces nuits. De cette période, il gardera une perte d'audition suite au vacarme infernal de la cononnade (voir le film "Le Jour le plus long" de Darryl F. Zanuck).

Sa mère était résistante et accueillait les alliés à Rouen. C'est lors d'un bal donné à Rouen par la Résistance, en l'honneur des troupes américaines qu'elle rencontre son futur époux.

Lorsqu'il rejoint les Etats-Unis, elle part à Chicago pour le retrouver et se marier. De cette union, née Franz, leur premier fils aux Etats-Unis, puis deux soeurs et un peu plus tard deux frères.

Mais revenons sur son enfance, vous me suivez ?

Il a trois ans à Caudelec-les-Elbeuf. Ses frères sont :

Jean-Christophe Geisbert, né le 21 mars 1956,
Laurent Geisbert (1959) qui vit en Normandie et fait de la politique, côté centre gauche (il tient un blog sur Canalblog !). Laurent a racheté la maison de famille de Bosc-Roger.

En 1960, ces parents reviennent vivre en Normandie à Bosc-Roger-en-Roumois dans l'Eure.

Sa mère Marie-Berthe ALLAIN est agrégée de philosophie, fille d'imprimeur de la résistance et l'une des trente-trois actionnaires de "Paris Normandie", Judith Therpauve. Ils vivent dans une ferme d'Elbeuf.

Son père finit par détester sa belle famille et reporte cette haîne en battant sa femme. Lors des disputes, sa mère les envoie chez ses parents pour éviter de les heurter et là, Franz découvre la quiétude d'un bon foyer. Un jour, son père le menace de ne plus y retourner et devant son air, lui file un raclais. De cet épisode brutal, il en garde une cicatrice au coin de l'arcade sourcilière.

Il passa son enfance au quai d'Orival à Saint-Aubin-Lès-Elbeuf à contempler Marie-Berthe, dite Mabé, sainte et martyre mais aussi sa mère.

Sa mère lutte pour empêcher Hersant d'avoir le monopole sur le quotidien "Paris Normandie". Elle est de confession chrétienne. Côté politique, elle est de conviction de gauche et bien plus tard, dans les années soixante-dix, elle deviendra adjointe au maire d'Elbeuf (Lisieux), au PS.

C'est sur le sol de Normandie qu'il est élevé dans un milieu intellectuel, devenu exigüe par la violence d'un père éprouvé par la guerre. Il fut GI américain. Il est l'aîné d'une fratrie de cinq enfants et porte le poids de la violence infligée par son père sous l'emprise de l'alcool, tant à lui qu'à sa mère battue. Son père garde l'équilibre du sommeil en mettant sous son oreiller un poignard.

Des frasques de son père, il garde en souvenir que petit, il mettait un canif sous son oreiller.

Les vacances se passent en Italie, son père adore ce pays. Ils partaient chaque année faire du camping avec la 4 CV familiale, ses parents et ses soeurs. Ses frères n'étaient pas nés encore.

Il est chrétien, croyant.  Il est élevé par sa mère dans la foi catholique, l'absence d'apparence et la haine de l'argent. Il élève de la volaille. Les ventes de celle-ci amènent des recettes pour sa famille plutôt désargentée.

Il est victime d'un viol par un proche voisin de la ferme, alors qu'il est jeune adolescent. Son père en l'apprenant donna une correction à ce jeune voisin qui vivait dans un campement proche de la Seine et le fit mettre en prison.

Son enfance est parsemée de projet pour broyer son père. De ce mal d'être, son comportement s'en ressent. Il se dévalorise et cette ambigüité lui fait peur, à tel point qu'il ne veut pas ressembler à son père.

Dès 9 ans, il rêve de devenir écrivain et non journaliste. Il est souvent malade afin de profiter de ce temps pour s'adonner à la lecture. Il lit "Quatre-vingt treize", sans tout comprendre. Il rêve de devenir médecin, mais abandonne vite cette idée car la tâche lui semble trop ardue au niveau de l'implication dans les études. Il conçoit des nouvelles dont l'Américain, édition Gallimard. Il écrit dans le journal d'école qui se nomme "Crotale".

A quatorze ans, il se sent adulte et fier de l'être, il prend des plaisirs solitaires. Malgré des amourettes, sa quête du Graal dure jusqu'au vingt ans.

A l'âge de l'adolescence, ses convictions sont proches du communisme. Il lutte avec sa mère contre Hersant pour ne pas perdre "Paris Normandie". Elle échoue et il refuse cette défaîte. Quelques années plus tard, il déclarera "Un jour Hersant viendra me manger dans ma main !".

Vers la cinquantaine, son père fut licencié de l'imprimerie et devient chômeur.

Son fils pendant ce temps, trouve sa voie, celle de devenir écrivain, une perspective qui déplaisait à son père et qui dans son fort intérieur, le rendait plus convaincu de ce choix. Un jour dans l'année, il se réconciliait : le jour de Noël.

Ces grands-parents paternels traversaient une fois par an l'atlantique pour venir les voir.

En 1968, son baccalauréat obtenu, il se lance dans sa vie professionnelle par un premier stage d'été dans le quotidien local où sa mère a des actions.

Il réalise une chronique pour le magazine français "Panorama". Sur les conseils de sa mère, il poursuit ses études en droit, dans l'optique de rentrer à l'ENA ou d'obtenir le diplôme d'avocat.

A 18 ans, il décide de se lancer dans le journalisme pour gagner sa vie et son indépendance.

1960, il commence sa carrière de pigiste au quotidien "Paris Normandie" par un article sur Alberto Giacometti. Il est fasciné par cet artiste, sculpteur.

Il interviewe Louis Aragon, Henry de Montherlant, Jules Romains, Maurice Genevoix, Alain Robbe-Grillet, etc.

En 1969, il étudie le journalisme au CFJ (Centre de Formation  des journalistes) et rencontre Patrick Poivre d'Arvor (PPDA) qui devient son ami. Un peu plus tard, il se lie à François Mitterand, dans les années 70, ainsi qu'avec Pierre Mauroy qui est alors numéro deux du PS, seul ami de la classe politique.

En 1971, il fait un stage au service "Notre Epoque".

A la rentrée 1971, il débute au journal "Nouvel Observateur" avec l'appui de son professeur de CFJ, Jacques Ozouf. Il y rencontre Jean-Paul Sartre et Michel Foucault.

En 1974, il s'inscrit au PS mais qu'il quitte pour raison professionnelle.

Il collabore avec Pierre Mauroy, aidé par Lucien Rioux, pour rédiger le livre "Les Héritiers de l'Avenir" (1977). Il écrit également la biographie de François Mitterrand ou "La tentation de l'histoire" (Seuil - mars 1977), ainsi que de Monsieur Adrien. Il interview Michel Rocard. Il couvre durant ces deux années toute sa médiatisation, jusqu'en 1979.

Il est décoré de l'ordre du Chevallier du melon de Cavaillon par le maire de la ville ! mais refuse la légion d'honneur dans les années 90. Plus tard, il confesse qu'il est venu au végétarisme.

Il refuse de rentrer en politique pour s'adonner pleinement au journalisme. Ces fondements sont l'incompatibilité générale entre le journalisme et la politique.

En juillet 1979, il perd son père Frédérick Geisbert, à l'âge de 58 ans.

Son frère Jean-Christophe Geisbert est journaliste, écrivain et directeur d'une entreprise de communication. Il écrit sous un pseudo "Norman Ginzberg", "Norman" pour Normandie, "Ginzberg" patronyme original de sa famille allemagne avant qu'elle émigre aux Etats-Unis. Il a également écrit "Les Héros du 6 juin".

1979, il devient grand reporteur, puis Jean Daniel le nomme correspondant aux Etats-Unis en janvier 1980. En 1981, il revient en France pour prendre la tête du service "politique", à la suite du départ de Thierry Pfister pour le cabinet de Pierre Mauroy (mai 1981).

En 1980, il rencontre Julian Green, écrivain qui lui permet de se libérer et d'envisager d'être romancier. Avec Green, Norman Mailer sont ces maîtres. Il adore discuter de Jean Giono.

Il embrase la carrière d'écrivain avec une discipline stricte où il s'impose d'écrire cinq pages tous les jours. Il aime écouter de la musique en même temps et Bach, Beethoven, Mendelssohn, Johny Cash et le rappeur 2Pac sont présents.

A 36 ans, il est nommé nouveau Directeur de la rédaction du "Nouvel Observateur" par Jean Daniel afin de redresser le journal en pleine crise. Il est alors considéré de droite (politique). Il ne supporte pas le pouvoir de Jean Daniel et souhaite l'écraser. Il excelle dans les gros titres qui déplaisent à Jean Daniel. Encouragé par Françoise Giroud, il décide de quitter le journal. François Mitterand vient d'être réélu.

Le 8 septembre 1988, il quitte le "Nouvel Observateur" de gauche pour "Le Figaro" grand quotidien attitré de la droite dont le patron n'est autre que Robert Hersant, ancien "collabo", grand ennemi de sa mère. Robert Hersant est alors accusé d'avoir tabasser un écrivain juif pendant la guerre. Il y restera jusqu'en 2000. Il redresse les ventes du Figaro Magazine.

En 1989, sa mère décède d'un cancer.

Il rappelle qu'il a deux hémisphères et qu'il porte les valeurs de droite pour l'économie du marché et de gauche, pour la redistribution des biens. Il achète un coupé Mercédès gris. Il quitte la mère de ses trois enfants, pour une rousse volcanique, riche, drôle et millardaire. C'est en 1995, il a pour compagne Nahed Ojjeh, veuve du marchand d'armes saoudien Akram Ojjeh et fille du ministre syrien de la Défense Moustafa Tlas. Homme fort, en guerre ouverte contre la France pour sa présence au Liban où un de ses ambassadeurs a été assassiné.

A cette époque, il loge dans l'Hôtel des Noailles, place des Etats-Unis à Paris, chez sa compagne. Il côtoie Valérie-Anne Giscard d'Estaing. Il prend table chez Edgar, rue Marbeuf. Il cristallise les conflits au sein du "Figaro". Il supporte mal l'autorité.

Il fréquente le club "Le Siècle". Il présente une émission "Le Gai Savoir" qui est récompensé par le Prix "Richelieu" en mars 1999.

A partir de 2001, il travaille pour le service public. Il présente l'émission "Culture et Dépendances" sur France 3, jusqu'en 2006.

Il rejoint l'hebdomadaire "Le Point" en septembre 2000, en tant que Directeur sous l'influence de son fondateur Claude Imbert et en 2003 devient le PDG et Directeur de la publication. Sous sa houlette, les ventes augmentent et passent de 300 000 à 450 000 en l'espace d'un an (2010).

Janvier 2003, il assiste à l'enterrement de François Giroud.

En 2006, il publie "La tragédie du Président" où Dominique de Villepin ne reste pas indemne.

Dès 2006, il enchaîne sur "France 5" avec une émission politique appelée "Chef FOG" qui rappelle ces initiales. En mars 2006, il fait un essai avec "La Tragédie du Président" où il révèle certains aspects de la vie de Jacques Chirac. Ils se fâchent.

En 2007, il est entendu par la police pour avoir dévoilé dans un article du journal "Le Point", en 2005 des données concernant l'affaire d'Iskandar Safa, recherché par la justice et blanchi par la suite. C'est une année où il essuit les accusations car il est attaqué par ailleurs pour avoir "manipulé" le Jury du prix Renaudot afin que Daniel Pennac en tire profit.

Il a pour compagne Valérie Toranian, directrice d'Elle. Elle est petite fille d'arméniens rescapés du génocide qui débarquent à Marseille dans les années 20.

Il attaque Cécilia Attias, ex. femme de Nicolas Sarkozy.

Il vote Sarkozy en 2007 parce qu'il était immigré et en 2012 le plaque dans un article. Il est dit qu'il est de la race de ces grands voyous qui traînent à Marseille et il a de ce fait des obsessions : le racisme, les animaux, le déficit public, les 35 heures, le libre-échange... Il irronise sur le "hollandisme" !

En 2008, dans l'ouvrage "Monsieur le Président" il met l'accent sur Carla Bruni qui met en équilibre la vie privé de Nicolas Sarkozy. Nicolas Sarkozy s'insurge contre lui et demande à François Pinault de le retirer.

En 2009, sur "France 2", il présente "Vous aurez le dernier mot", le vendredi à 23 heures ; puis en 2010, il anime "Semaine Critique". En 2011, sur France 5, il apparaît dans "Les Grandes Questions" et sur la chaîne parlementaire LCP dans "Parlez-mois d'Ailleurs", puis "Le monde d'après en 2012 sur France 3. En octobre 2012, il repart sur l'émission nommée "2012" qui sera reconduite en 2013, sous le titre "Les Grandes Questions".

Il aime séjourné à Granville avec sa compagne. Son fils Alexandre (1985) tient un restaurant nommé "Green Pizz, 8 rue Cadet à Paris où il fait des pizzas.

Il est grand ami d'Alain Minc, auteur de "Spinoza".

Pour ce qui est de sa vanité, il reste sensible à sa notoriété qu'en l'édition d'un livre passe les frontières et font que le journaliste reste en berne pour laisser place à l'auteur.

Il obtint le prix "Renaudot".

Lorsqu'il écrit "Le vieil homme et la mort", il rend homme à François Miterrand.

Dominique Villepin s'est brûlé les ailes à l'essayer comme copain.

Dans le livre "L'Américain", il rend hommage à son père par son côté testamentaire. Ce récit violent et charnel raconte la vie de ces parents et de son enfance ravagée. C'est à cette époque qu'il découvre qu'il a un cancer et il veut faire part à ses proches, ses enfants qu'il faut se réconcilier avec ses parents, chose qu'il n'avait point fait avec son père.

Une vie, cinq femmes et sept enfants, Cindy est sa première femme avec qui il aura ces deux premiers enfants Frédéric et Sylvie ; mais c'est avec Isabella sa cinquième femme qu'il vit les six ans d'amour et aura deux filles. Sa maladie interromp cette vie et fait fuir sa jeune épouse.

2010, il découvre la maladie, celle qui porte un nom de plus en plus connue : le cancer. Il est soigné pour le cancer de la prostate et il décrit les conséquences intimes au travers de son personnage dans le roman "Un très grand amour". Il choisit la curiethérapie pour se soigner.

Dans "Un amour vrai", il rencontre celle qui lui fera oublié Isabella, c'est Angèle.

Il adore Cécile de France.

En 2012, il enflamme "Twitter" par des tirades sur la présidentielle.

"La cuisinière d'Himmler" est un clin d'oeil à sa mère au travers du personnage de Rose qui porte la vie avant tout. Rose semble épouser son siècle, tandis que l'auteur dit "baiser avec le pouvoir". Quant au nom de Rose, il a emprunté à une cuisinière de Marseille, d'origine sicilienne qui est devenue une copine. C'est son visage qui a donné naissance au roman. Au fait, il est végétarien et il est intéressant de connaître les recettes qu'il décline en fin de roman.

Il aime prendre table au restaurant "Don Corleone" (128, rue Sainte - 13007 Marseille), il partage souvent la table du patron Alfredo Mauro. C'est un restaurant connu à Marseille pour ses dîners littéraires mensuels, pour d'autres c'est un petit coin de Sicile à Marseille. FOG est le témoin du mariage de ce restaurateur. Souvent le week-end, il va dans son appartement de Marseille ou sa maison de famille de Merindol dans le Vaucluse qu'il a hérité de ces parents, achetée en 1968. Il aime aller à la table des restaurants "L'Ane sur le toit" et "La Bastide du grand tilleul", dans son village de Mérindol. De ces origines terriennes, il garde la passion du jardinage et consacre du temps à ces oliviers. Il aime le micocoulier, les rosiers... et son potager qui le nourrit. L'homme double aime parlé à ces oliviers, il est terrien et parisien, fidèle et voyou. Je ne dirai pas tout, il faut le lire pour être convaincu.

A Gordes, dans le Lubéron, François Miterrand avait acquis une propriété. Ils étaient proches, proches voisins mais les médias disent qu'aucun journaliste ne passa la porte.

Il lit dans l'ordre Hugo, Balzac, Flaubert, Albert Camus, Céline, Dostoievski, Steinbeck, Norman Mailer, Giono, Maupassant, Zola, Dickens, Zweig, Jean de la Croix, Spinoza, Pascal et Thérèze de Lisieux qu'il découvre grâce à François Miterrand dont le roman "Histoire d'une âme". Albert Camus fut de ses lectures vers l'âge de 13 ans.

Dans cette biographie, il est décortiqué et il en ressort également ces goûts. Au niveau des plats, c'est les pâtes au pistou, la boisson se résume au vin, quant à la couleur, elle nous apparaît par la présentation de la tomate pour le rouge et il nous fait part qu'il est saisi qand il rentre dans l'eau de mer. Au niveau art, son film préféré est Barry Lindon.

En janvier 2014, le 18 janvier, le jour de son soixante cinquième anniversaire, en désaccord avec "Le Point" sur le devenir de la société, propriété d'Artémis, holding de la famille "Pinault", il quitte son poste de patron, pour devenir Conseiller. La raison est son désaccord sur les transformations du journal, via le média numérique pour faire face à la concurrence.

Il a écrit 11 ouvrages dont,


Carnets de campagne -Flammarion-
Les souffrances du jeune Werther
Un très grand amour
Dieu, ma mère et moi
1987 - Jacques Chirac (document politique)
1991 - Le Président (document politique)
1992 - L'affreux
1993 - La fin d'une époque (document politique)
1995 - La souille
1996 - François Miterrand, une vie (document politique)
1996 - Le Vieil Homme et la Mort (document politique)
1998 - Le sieur Dieu
2002 - Mort d'un berger
2003 - L'abbateur
2004 - L'américain
2006 - La tragédie du Président (document politique)

2007 - L'Immortel
           Le lessiveur
2008 - Monsieur le Président (document politique)
2008 - Le huitième prophète ou Les aventures extraordinaires d'Amros le Celte
2012 - Dernier carnet, scènes de la vie politique en 2012 (et avant)

2013 - Dictionnaire anti-citations "pour vivre très con et très heureux" (Le Cherche Midi).

 

Bibliographie

Lecture, semaine 3,  janvier 2014.
Merci à Marie-Laure pour ce prêt.

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Liste de mes lectures "Lire et reliure" 

Vous aimerez peut-être : 
(clic sur photo pour lien)

 

 Les_oreilles_de_Buster

La_voie_marion_de_Jean_Philippe_MEGNIN

Les_chaussures_italiennes_de_Henning_Mankell

Balzac et la Petite Tailleuse chinoise


L'ombre du vent

La_vie rêvée des plantes de Lee Seung-U

Les oreilles de Buster
Maria Ernestam
La voie marion
Jean-Philippe Mégnin
Les chaussures italiennes de Henning Mankell Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
Dai Sijie
L'ombre du vent 
Carlos Ruiz Zafon
La vie rêvée des plantes
Lee Seung-U

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Traduction  : Français,  Allemand, AnglaisArabe, Hollandais 
Parution : dimanche 26 janvier 2014
Mise à jour  :  15 février 2014
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