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1900 |
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Il est hébergé à Paris par un compatriote, le peintre Ten CATE. |
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1901 |
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- Mariage avec Augusta Preitinger, dite "Guus", en l'église de Saint-Pierre de Montmartre, le 11 juillet 1901.
- Il vit dans une roulotte de gitan de 1901 à 1906, impasse Girardon
- Il est accueilli dès son arrivée par Ten Cate
- Il travaille pour la maison d'édition "la Revue Blanche" car il se lie d'amitié avec Fénéon.
- Vient à la suite "Le Rire", "L'indiscret", "Le Rabelais", "Le Gil Blas", "Frou-Frou" et "L'assiette au beurre" sur l'enquête des prostituées, "Le journal pour tous".
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1902 |
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Il travaille pour la maison d'édition "la caricature". |
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1903 |
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Rencontre avec Mr Félix Fénéon qui le fait rentrer dans "la Revue Blanche" Il travaille pour la maison d'édition "la vie en rose", "l'indiscret", "le canard sauvage" Il délaisse la peinture qui est destinée à une clientèle bourgeoise pour travailler pour le bien général, c.a.d. les journaux. |
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1904 |

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Séjour en Normandie Il est remarqué par le marchand d'art Ambroise Vollard qui lui offre sa première exposition qui réunit 105 oeuvres en novembre avec Matisse. Il expose 6 toiles au Salon des Indépendants et deux toiles au Salon d'Automne. Oeuvre "Le boniment" Il rencontre Matisse et s'intéresse au divisionnisme de Signac et à Maximilien Luce. Il est classé de "tachisme fauve". Il se lie d'amitiés avec Derain et Vlaminck. Rencontre avec Max Stern qui fait ses études à l'Université de l'histoire de l'art. Son père, Julius à une galerie en Allemagne. |
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1905 |
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Naissance de sa fille Dolly Il travaille dans un petit cirque Ses expériences chromatiques audacieuses interpellent le salon de l'automne à Paris, sur le Fauvisme. Il est catalogué comme Fauve atypique car il accorde à la couleur une attention propre à son iconographie. Exposition en même tant que Henry Matisse, André Derain, Maurice De Vlamick, Raoul Dufy, Albert Marquet, Louis Valtat, Braque qui font découvrir le mouvement artistique du fauvisme au Salon de l'Automne. Il devient membre du groupe expressionniste allemand "Dïe Brucke". Oeuvre "Torse" Exposition au Salon des Indépendants, galerie Berthe Weil et Druet.
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1906 |
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Il change d'atelier et s'installe au "Bateau Lavoir", 13 rue de Ravignan, à Montmartre. C'est une ancienne fabrique de pianos reconvertie en ateliers faits de planches, poutres et vitres.
Il occupe l'atelier au dessus de celui de Picasso. Son atelier sert de maison, de lieu de réception...
Par la suite Juan GRIS (1887-1927), maître du cubisme (courant abstrait), occupera l'atelier de Kees van Dongen, dans la cité des artistes "Le Bateau Lavoir".
Il se lie d'amitié avec Pablo Picasso, son voisin. Il conçoit des sketches satiriques pour le journal "Revue Blanche". Il organise des bals costumés à Montparnasse pour arondir ses fins de mois. Il reçoit dans son atelier-maison Derain, Vlaminck, Camoin et Matisse. Rencontre avec Apollinaire. Il vend cinq de ses toiles au marchant d'art Daniel-Henry Kahnweiler qui lui commande son portrait. Dans ces peintures, on sent l'influence de Jasmy Jacob, il apprivoise les couleurs fauves.
Les thèmes majeurs sont les filles publiques et le cirque. |
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1907 |
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Il expose chez le père Soulier (près du cirque Médrano). Oeuvre "Saltimbanque au seins nu" 1907-08
Il connaît le marchand Daniel-Henry Kahnweller et signe un contrat. Par l'intermédiare de Kahnweller, il connaît le peintre Pechstein et les peintres de la Brùcke. La peinture pointilliste est découverte avec les artistes Maximiken Luce, Edmond Cross et Signac.
Il organise des fêtes mondaines chez lui où Guus, sa femme est déguisée en van Dongen, Matisse et Marquet en popes qui soulèvent leur robe pour devenir tour à tour des lutteurs tatoués, Mme Poiret en bacchante et van Dongen surgit en diable, puis en Neptune ou en Arabe. |
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1908 |
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Voyage en Allemagne et rencontre le groupe impressionniste "Die Brücke" Oeuvre "Modjesko", New York (M.O.M.A.) Oeuvre "Le maillot blanc" Il signe un contrat avec la galerie Berneheim jeune, dirigée par Félix Fénéon. Voyage à Moscou et exposition à la Toison d'Or. Il organise avec Picasso des expositions dont le "Valet de carreau" en 1910, puis la "Queue d'âne",la "Cible", la "N°4"... |
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1910 |
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Il entreprend un premier voyage de Hollande en Espagne. Séjour au Maroc et en Italie. Exposition à Odessa, Kiev, Saint-Pétersbourg, Riga au Salon Izdebsky. |
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1911 |
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Exposition à la Galerie Bernheim-Jeune "Hollande-Paris-Espagne". Le public l'applaudit. |
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1912 |
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Il s'installe à Montmartre. Il est ami avec Jacqueline MARVAL (Marie VALLET) Il devient professeur à l'académie Vitti de Montmartre. |
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1913 |
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Voyage en Egypte. Fin de sa période fauviste. Voyage à Deauville. Liaison avec la Marquise Casati. Il expose la peinture "Le Tableau" ou "Nu aux pigeons / Mendiant d'amour / Nu au châle jaune et/ou "Le châle Espagnol", oeuvre maîtresse qui est jugée obscène par le Préfet de police et fut retirée. |
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1914 |
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Il est séparé pendant la guerre de sa famille rentrée en Hollande. Exposition Galerie Cassirer à Berlin. |
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1916 |
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Il s'installe à la villa "Saïd" C'est la période des grands portraits : il exécute des célèbres portraits d'hommes politiques, femmes & hommes du monde, écrivains et artistes sont représentés sur ses toiles. C'est l'époque "Cocktail" Il expose chez Paul Poiret. |
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1917 |
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Liaison avec Jasmy Jacob, égérie de la couture parisienne. Elle devient sa compagne et s'installe avec elle au bois de Boulogne. Il fait connaissance avec la Marquise Casati. Il organise des bals dans son atelier. Epoque "Bohème". Foujita rend visite dans les soirées organisées par Kees van Dongen où s'exibe des mondanités éphèmères du Tout-Paris, habillées par Paul Poiret |
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1918 |
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Sa femme rentre en France et il rompt avec elle. Exposition Galerie Paul Guillaume |
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1920 |
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il devient le portraitiste de la bonne société. Il transcende devant Yvonne George, dite "Yvonne de Knops" qui était surnommée la "Muse de Montparnasse" ou la "Reine du Boeuf sur le toit", mais également "la Reine" pour Robert Desnos. Il expose ses tableaux dans sa maison de Deauville, "Villa Saïd" Il est affecté par la crise économique mais fait le choix de ne rien vendre plutôt que de baisser les prix. |
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1921 |
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Il réalise le portrait de l'écrivain Anatole France, trois ans avant sa mort. Il le peint tel qu'il le voit, fatigué, déjà à moitié parti, cadavérique. Et, dans ce nouveau style, il assure sa gloire définitive par le scandale qu'il provoque Peint également "l'enjoleuse" qui représente Maria Ricotti, exposé au Salon d'automne. Il divorce d'Augusta Preitinger (Guus) Exposition Galerie Bernheim jeune.
Il achète "Le Louvard" une gentille demeure à Chanteloup-en-Brie pour s'y reposer à l'air pur. Il peint à Venise une série de 21 tableaux (l'Américaine à Venise, Le Gondolier, ...) |
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1922 |
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Il s'installe dans un hôtel particulier, rue Juliette-Lamber. Exposition sur l'Art Forain, par le Cirque "Nous" installé 18, avenue de la Motte-Pique, du 20 février au 15 mars 1922 Il n'expose plus dans les galeries d'Art, il devient son propre marchand et organise ses propres expositions dans son atelier pour le "Tout-Paris" et se fait connaître dans le monde entier. |
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1924 |
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Il se fait naturaliser français |
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1925 |
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Nouvelle édition de luxe du roman "La Garçonne" de Victor Margueritte paru en 1922 aux éditions Flammarion et qui comprend 28 illustrations de Kees van Dongen, au pochoir, qui permettent de faire ressortir un côté raffiné avec des variations de couleurs particulières. Ellles représentent des femmes aux cheveux courts, cigarette au bec, avec des maîtresses et qui font fi des convenances. Il revendique l'égalité des sexes. Cet égalitarisme est fondé sur la masculinisation des femmes. Ce livre profond sur le phénomène de la garçonne dans la littérature, le débat intellectuel et la culture visuelle de ce temps, fit scandale et bénéficia de nombreux articles. Le mot garçonne devient synonyme de lesbienne et il ressort que la France d'après guerre l'a engendrée. |
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1926 |
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Il est nommé "Chevalier de la légion d'honneur". |
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1927 |
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Amsterdam, rétrospective au Stedelijk Museum. qui lui apporte la reconnaissance internationale. Il se sépare de son épouse Guus. Liaison avec Jasmy Jacob. Il reçoit l'Ordre de la Couronne de Belgique. |
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1928 |
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Voyage en Egypte. Exposition à Moscou sur les peintures contemporaines. |
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1929 |
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Obtention de la nationalité française. Deux de ses oeuvres sont admises au Luxembourg. Rencontre avec le photographe Cor Dekkinga qui le phtographie dans son atelier, rue des Courcelles. |
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1932 |
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il offre son tableau à son modèle amie préférée nommée Jasmy, "Le Louvard" |
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1934 |
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5ème exposition des Archives Internationales de la Danse, 6 rue Vital, du 5 mai au 22 juin 1934. Ces tableaux sont des scènes de danse et harmonies de mouvement qui sont inspirés par les rytmes de danses |
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1937 |
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Exposition de l'Entarte Kunst (l'art dégénéré) durant le régime bolchevik |
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1938 |
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Rencontre avec Marie-Claire, sa deuxième femme qui lui donne un fils Jean-Marie. |
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1939 |
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Mort accidentelle d'Ambroise Vollard. |
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1940 |
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Sa réputation est ternie car il participe en 1940 à un voyage en Allemagne nazie, organisé par Arno Becker, sculpteur francophile nazi (officiel du Rech) et qui servit de guide officiel à Hitler lors de sa visite à Paris en 1940. Il y est convié avec d'autres peintres français comme Derain, Despiau, Dunoyer de Ségonzac, Vlaminck et Othon Friesz.
Naissance de son fils Jean-Marie van Dongen, dont la mère est Marie-Claire. |
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1941 |
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Il est considéré comme avoir callaborer avec les nazis, alors qu'en tant que coloriste il célèbre la joie de vivre et disperse l'insouciance pour ne pas transposer le contexte et évoquer la réalité du monde et les problèmes des juifs. |
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1942 |
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Exposition organisé par Becker à l'Orangerie des Tuileries et il affronte avec ses compagnons de voyage (1940) le boycott du public. Une nouvelle rétrospective composée de 251 de ses toiles est organisée à la Galerie Charpentier à Paris. Sacha Guitry préface le catalogue. Il essuie un deuxième boycott. |
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1945 |
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A la libération, il est privé du salon de l'Automne. |
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1949 |
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Année de sa consécration. Il s'installe à la principauté de Monacao avec sa deuxième épouse et leur fils Jean-Marie. Il rencontre Roger Engers, rédacteur et amateur de ces tableaux, à Rotterdam où il exposait cent toiles au Musée Boymans van Beuningen |
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1953 |
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Il épouse Marie-Claire |
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1954 |
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Il participe à la création des catalogues de vente des grands vins fins de fin d'année distribués par la maison des vins Nicolas (maison fondée en 1832) édités de 1932 à 1973 qui contribuent à accroître la notoriété de la société en les illustrant par des peintres célèbres. Il illustre "Sous le signe des jolis filles de Provinces de France" avec 15 illustrations en couleur (aquarelles) dont 9 à pleines pages, reliures spirales en plastique, couverture rempliée rose encadrée de filets dorés qui contient la liste des vins les plus prestigieux avec leur prix. Il illustre également à cette occasion des étiquettes des bouteilles Nicolas qui en est à l'origine. Il distribue les bouteilles par triporteurs. Il cesse cette activité au profit des peintures et aquarelles. |
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1956 |
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Max Stern et sa femme Iris vont voir Kees van Dongen à son atelier. Il ont des oeuvres de Kees dans leur collection particulière au Canada. Illustration chez Fasquelle des contes "Mille et une Nuits", traduction du Dr Mardrus. |
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1958 |
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Il associe à sa notoriété, les affaires et peint entre autre "Brigitte Bardot" qui ne correspond pas à son style prometteur. |
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1959 |
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Ses oeuvres de la période de 1904-1910 sont présentées à l'exposition franco-allemande "Le Fauvisme français et le début de l'impressionnisme allemand". Il s'installe à demeure à Monaco et s'éteindra le 28 mai 1968 en sa demeure. Il expose le tableau "l'ambassadeur d'Haïti", son premier tableau. |
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1960 |
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Il peint Brigitte Bardot |
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1962 |
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Exposition sur les Fauves, Galerie Charpentier. |
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1967 |
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Rétrospective au Musée d'Art Moderne de Paris à l'occasion de ses 90 ans. Et qui est reconduite à Rotterdam un peu plus tard. |
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1968 |
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Décés le 28 mai 1968 à Monaco. Il fut crématisé au cimetière Saint-Pierre à Marseille, mais n'y repose pas. |
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1979 |
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Exposition "Paris-Moscou" au Centre Georges Pompidou (Paris) de son oeuvre |
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