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Impasse des Pas Perdus
16 mars 2007

Baron ou Marquis... Baroncelli ? ami des Fils du vent 11/12

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    Beauduc le paradis existait | |Du sable plein les poches aux Stes-Maries-de-la-mer

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    Croix_de_camargue

     

                                               

    Marquis Folco de Baroncelli

    Folco_de_Baroncelli

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    Résumer la vie en quelques mots est impossible, tant il a laissé de traces.

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    Défenseur des minorités ethniques

    Sa mémoire est encore très vivante aux Saintes-Maries-de-la-mer pour avoir défendu la Camargue et ses traditions, pour avoir également fondé la "Nacioun Gardiano", mais aussi pour son respect du peuple tsigane parmi lequel, il comptait de nombreux amis.

    Grâce à son intervention, en 1935, auprès de 'lArchevêque d'Aix et Arles, l'Eglise autorise la procession le 25 mai de Sara, bénie par l'évêque de Lourdes en 1958, couronnée par le pape Paul VI en 1965,  dans les rues de la ville. Dès 1965, les premières processions de "Sara la Kali" escortée par les boumians, "la nation gardiane" et les Arlésiennes en costume traditionnel ne sont pas accompagnées par les représentants de l'église. Mais après la seconde guerre mondiale au cours de laquelle des centaines de milliers de gitans furent exterminés dans les camps de concentration,

    Cierge 1945... Plus de 500 000 tsiganes dont 35 000 français sont exterminés.

    l'aumônerie catholique des gitans est créée. En 1953, les prêtres assistent à la procession de Sainte-Sara au milieu de l'ensemble des gens de voyage : boumians,  tsiganes, gitans, manouches, nomades, roms ou yéniches.

    Il ne faut pas oublier ques les Saintes en leur église fortifiée

    Fortifiée... conçue comme une véritable forteresse (avec tour de gardes, chemin de ronde et meurtrières) pour se protéger des envahisseurs Sarrasins ou pirates. On peut admirer sur les chapiteaux du coeur, des sculptures qui retracent les scènes de l'ancien et nouveau testament.

    qui a fait figure de bateau amiral entre les catholiques et les protestants,  dans ce lieu de qui est à la frontière du Languedoc et des Cévennes, mais qui reste avant tout la Provence qui les a unifiait.

    Il est raconté que depuis le XVe siècle, les gitans se mêlaient aux pélerins et prirent l'habitude de revenir chaque année, chaque fois escortés de frères de race rencontrés sur le chemin, par dévotion à Sainte-Sarre ou Sara. Mais a fortiori, il semble que se soit l'imagination du Marquis qui s'inspire de la procession de la barque de Marie-Jacobée & Marie-Salomée

    Marie-Salomé... Elle est la mère de l'apôtre Jean et de Marie-Jacobée, soeur de la vierge. La légende dit que sa barque aurait dérivé depuis la Palestine et aurait accosté sur les rives camarguaise pour fonder la ville. En 1448, les restes des Saintes sont retrouvés suite à des fouilles sous l'église ordonnées par le roi Louis d'Anjou et elles sont déposés dans de riches châsses et une crypte est creusée pour Sara la Khali, la servante des Saintes. Trois fois par an, elles sont descendues de la chapelle haute au moyen d'un palan de marine, le 25 mai, le 22 octobre  et le 1er week-end de décembre.

    pour entraîner au détour de croyance ignorée, le lien avec Sara. Au fur et à mesure des fréquentations, les interprétations rebondirent jusqu'à de nos jours entraîner cet engouement qui expliquerait la présence actuelle dans la crypte de la statue de Sara, patronne légendaire.

    L'image laisse entrevoir malgré la foule des lèvres ardentes qui baisent des chapelets, un flot de tignasses noires et  crépues, au teint cuivré dégoulinant de grosses gouttes à la chaleur des centaines de cierges allumés pour invoquer, accroupis, jambe contre jambe, dans une atmosphère étouffante,  la reine des bohémiens couleur ébène ou par partie se mirent les ombres tant elle est vénérée, caressée, ... d'une patine épaisse qui ressemble à celle revêtit par les roulottes dans leur fuite à travers vent, soleil et chemin empoussiéré des cent voyages. Ah "les voyageurs".  Les reliques restent dans l'église, tandis que les dévots quittent le parvis en emportant comme symbolique les restes des cierges en signe de talisman.

    Ce sont les bohémiens de Béziers qui se sont cotisés pour offrir à Sara, la châsse.

    Malgré les distorsions de taille : le corps, le bras et la tête ne s'équilibrent pas, elle est régulièrement honorée et toujours le premier dimanche après le 25 mai. L'église ne désemplit pas et l'on y raconte un grand nombre de guérisons miraculeuses dont les ex-votos sont à leur ferveur.

    Ou se loger pendant ses jours de cérémonie. On raconte qu'ils étaient nomades et profitaient des abris précaires aux alentours. Alors l'usage de Beauduc viendrait-il de là ? et aurait-il dégénéré en servitudes glanaient par l'usure du temps, par la pose de tibaneaux (abri d'une nuit) ? dans cette île, bande de terre entre deux bras du Rhône. L'église ne suffisait pas pour le nombre de plus en plus important de "voyageurs" venant de plus en plus loin, la nuit était parfois longue, vu les corps entremêlés, abandonnés dans la crypte. Et comme toute histoire donne lieu à toutes sortes d'élucubrations, il est dit qu'on y faisait des messes noires, des rituels secrets, voire des sacrifices. Tout cela est à l'écart de la réalité.

    Brouhaha, à la descente des châsses. Le choeur est envahit par les gitans au milieu des pélerins, les femmes viennent boire au puits au milieu de l'église. La foule est bigarrée par l'assemblage de bigotes, arlésiennes avec leur châle de cachemire, gardians et roumanichels. Certains lisent les cantiques, d'autres s'éventent avec les livrets et donnent des airs espagnols.

    Je note que la guerre a fait cesser de parquer les gitans dans la crypte qui suinte une eau malsaine, à l'écart des autres pélerins et des chrétiens bien habillés, sans droit à la messe et l'eucharistie et derrière des grilles fermés à clef, d'où l'on sortait par les côtés, par une petite porte donnant directement sur la place Lamartine. Cet écart a permis à certains de conforter leur jugement de mépris. Traités comme des chiens au pied du maître.

    Le Marquis de Baroncelli, mort pendant la guerre, c'est éteint en Camargue et les gitans lui font des funérailles grandioses. On dit que les flamants roses "se sont abattus à droite et à gauche sur les étangs" et que plus de trois cent taureaux ont emboîté le pas au cortège funéraire. Le flambeau fut repris par son gendre Aubanel

    Le Marquis de Javon repose, suivant sa volonté ("Lorsque je serai mort, quand e temps sera venu, amener mon corps dans la terre de Simbeu, ma tête posée au foyer de ma vie, mon corps tourné vers l'église des Saintes, c'est ici que je veux dormir"), sur les terres de son dernier mas, "Lou Simbeu". Son tombeau, d'une grande sobriété, mérite une petite visite.

    Depuis 1958, Sara revêtit un diadème qui la rétablit dans son rang de princier, image que souhaitait donner le Marquis à sa reine ! et depuis 1966, le chemin de croix s'agrandit.

    J'ai résumé l'histoire des tsiganes par "le pélerinage des Gitans" qui unit tsiganes, gadjés, chrétiens, catholiques ou évangélistes par l'émergence d'une manifestation publique.

    Mémoire en photos
    ou
    "Les couleurs de l'invisible"

    Tombe_Baroncelli
    Tombe à "Lou Simbeu"

    Folco (1)
    mes descendants,
    .
    Denis Colomb de Donnant "Crin blanc"
    .
    Pierre Aubanel, manadier, petit-fils.

    Mus_e_Baroncelli
    Musée Baroncelli

    Mus_e_Baroncelli_salle

    Salle du musée

    Chapelle_Baroncelli
    Chapellle Baroncelli à Florence (5)

    Baroncelli_Christophe
    Ascendant,
    Christophe de Baroncelli-Javon
    Grand prieur de Saint-Gilles de 1699 à 1714

    Eglise
    En dessous, se trouve la crypte

    Ste_Marie
    Fortification de l'église

    (2)Indiens_d_Am_rique

    Il soutient les indiens d'Amérique

    Quand le "Wild Show" de Buffalo Bill se produit à Paris en 1905, il cherche à rencontrer les Sioux en participant à ce spectacle.

    Il compose en porvençal le poème "Souomi Rouge" (Ballade Rouge", sous l'air indien de la Danse des Esprits, qui sera ensuite repris (traduit) en anglais pour les indiens.

    N'est-ce pas étonnant ?


    Saintes-Maries-de-la-mer

    Musée Baroncelli
    Bâtisse édifiée en 1876 par l'architecte arlésien Véran, pour servir d'hôtel de ville et de prétoire de justice de paix, abrite actuellement les collections et documents du Marquis Folco de Baroncelli. On peut y découvrir des tableaux, du mobilier, des outils de la vie quotidienne en Camargue et des documents sur la faune et la flore de la région.

    Les deux médaillons sculptés qui ornent la façade datent du XVIIe siècle, seuls vestiges de l'ancien hôtel de ville (1655).

    Il est également intéressant d'escalader, avec prudence, le petit escalier à vis, afin d'accéder à la terrasse pour embrasser d'un seul regard l'église au coeur de la cité.


    Croix_camarguaise
    Croix de Camargue

    Lors du passage à Nîmes, dans le Gard, du spectacle de Buffalo Bill, Folco de Baroncelli propose au colonel Cody d'utiliser ses gardians dans son show.

    Ceux-ci participent à la représentation avec deux indiens du spectacle. Ces derniers viennent même assister à un lâcher de taureaux en Camargue.

    Gardian_Folco (3)
    Folco gardian

    (4)Folco_d_guis_
    Tournage

    Quelques années plus tard, sa rencontre avec Joe Hamman donne lieu au tournage de westerns en Camargue, aux abords des Saintes-Maries-de-la-Mer.

    Folco de Baroncelli, éleveur, réputé et respecté, fait office de véritable régisseur, recrutant les figurants et rassemblant les chevaux et taureaux nécessaires aux tournages.

    Son aide sera précieuse pour Joe Hamman.

    Lors de tournages de fims en Camargue, la collection d'objets indiens de Folco est mise à contribution.

    En novembre 1911, Joe Hamman lui écrit :
    "Pourriez-vous également laisser sous ma protection, la tente indienne et, si possible, votre coiffure et gilet de perles".

    (6)Tsigane

    Carte_postale_1940__LOU_MARQUES
    Le Marquis

    Carte_postale

    Par la suite, Folco continue de prêter ses chevaux et ses taureaux pour d'autres fims d'aventures, notamment grâce à son frère, le cinéaste Jacques de Baroncelli.

    Le Marquis de Baroncelli meurt en 1943, à l'âge de 74 ans, après avoir été blessé par un cheval et voit son mas réquisitionné par les allemands, ce qui l'affectera beaucoup.

    Livre

    de Jean DES VALLIERES
    "Le Chevalier de la Camargue" -
    Folco de Baroncelli, Marquis de Javon.
    Editions André Bonne, collection "par 4 Chemins", 1960, 255 pages, in-8 broché sous jaquette illustrée.

    Les_racleurs_de_vent
    auteur : Walter Starkie
    autre auteur : Jan Yoors

    Croix

    Croix languedocienne


    Crin_Blanc
    "Crin Blanc" film fait en Camargue

       

    0Sioux0Bibliographie

       . visites personnelles

                  0000

    Liens & sources à consulter :

       . photographe Rus Collins
       . La route des Fresques, blog (photo 5)
       . Un indien au phare ouest blog de Hervé CIRET (Photos
    1 à 4)
       . Tsigane site sur les manifestations tsiganes (photo 6)
       . Fils du vent sans pays
       . Blogidentitaires, le carnet de bord des identitaires
       . Site généalogique GENOBCO
       . La fabrication des mythes
       . Questionnaire sur l'origine des tsiganes

       . Les tsiganes


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    Pour continuer le voyage, à votre disposition

    Voir  Du sable plein les poches aux Saintes-Maries-de-la-Mer

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    Ligne  Dernière mise à jour, le 22 mars 2007

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    15 mars 2007

    Baron ou Marquis... Baroncelli ? ami des Fils du vent 1/12

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    Beauduc le paradis existait | |Du sable plein les poches aux Stes-Maries-de-la-mer

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    Marquis Folco de Baroncelli

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    Résumer la vie en quelques mots est impossible, tant il a laissé de traces.

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         Chapître

    1

    Accueil
    (musique LUZ CASAL "Piensa En Mi")

    2

    Origine florentine

    3

    Son histoire

    4

    La fé di bioù

    5

    Rencontre avec le Félibrige

    6

    "Chevalier de l'idéal mistralien"

    7

    Centaure des marécages "Guardian"

    8

    Maître, fils, époux, père, veuf

    9

    Fabricant d'un mythe

    10

    Les amis du marquis

    11

    Défenseur des minorités ethniques
    (musique Gypsy King "Djobi Djoba")

    12

    Carte & autres objets perdus

    Suite >>>

    Mémoire en photos
    ou
    "Les couleurs de l'invisible"

    Tombe_Baroncelli
    Tombe à "Lou Simbeu"

    Folco (1)
    mes descendants,
    .
    Denis Colomb de Donnant "Crin blanc"
    .
    Pierre Aubanel, manadier, petit-fils.

    Mus_e_Baroncelli
    Musée Baroncelli

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    Salle du musée

    Chapelle_Baroncelli
    Chapellle Baroncelli à Florence (5)

    Baroncelli_Christophe
    Ascendant,
    Christophe de Baroncelli-Javon
    Grand prieur de Saint-Gilles de 1699 à 1714

    Eglise
    En dessous, se trouve la crypte

    Ste_Marie
    Fortification de l'église

    (2)Indiens_d_Am_rique

    Il soutient les indiens d'Amérique

    Quand le "Wild Show" de Buffalo Bill se produit à Paris en 1905, il cherche à rencontrer les Sioux en participant à ce spectacle.

    Il compose en porvençal le poème "Souomi Rouge" (Ballade Rouge", sous l'air indien de la Danse des Esprits, qui sera ensuite repris (traduit) en anglais pour les indiens.

    N'est-ce pas étonnant ?


    Saintes-Maries-de-la-mer

    Musée Baroncelli
    Bâtisse édifiée en 1876 par l'architecte arlésien Véran, pour servir d'hôtel de ville et de prétoire de justice de paix, abrite actuellement les collections et documents du Marquis Folco de Baroncelli. On peut y découvrir des tableaux, du mobilier, des outils de la vie quotidienne en Camargue et des documents sur la faune et la flore de la région.

    Les deux médaillons sculptés qui ornent la façade datent du XVIIe siècle, seuls vestiges de l'ancien hôtel de ville (1655).

    Il est également intéressant d'escalader, avec prudence, le petit escalier à vis, afin d'accéder à la terrasse pour embrasser d'un seul regard l'église au coeur de la cité.


    Croix_camarguaise
    Croix de Camargue

    Lors du passage à Nîmes, dans le Gard, du spectacle de Buffalo Bill, Folco de Baroncelli propose au colonel Cody d'utiliser ses gardians dans son show.

    Ceux-ci participent à la représentation avec deux indiens du spectacle. Ces derniers viennent même assister à un lâcher de taureaux en Camargue.

    Gardian_Folco (3)
    Folco gardian

    (4)Folco_d_guis_
    Tournage

    Quelques années plus tard, sa rencontre avec Joe Hamman donne lieu au tournage de westerns en Camargue, aux abords des Saintes-Maries-de-la-Mer.

    Folco de Baroncelli, éleveur, réputé et respecté, fait office de véritable régisseur, recrutant les figurants et rassemblant les chevaux et taureaux nécessaires aux tournages.

    Son aide sera précieuse pour Joe Hamman.

    Lors de tournages de fims en Camargue, la collection d'objets indiens de Folco est mise à contribution.

    En novembre 1911, Joe Hamman lui écrit :
    "Pourriez-vous également laisser sous ma protection, la tente indienne et, si possible, votre coiffure et gilet de perles".

    (6)Tsigane

    Carte_postale_1940__LOU_MARQUES
    Le Marquis

    Carte_postale

    Par la suite, Folco continue de prêter ses chevaux et ses taureaux pour d'autres fims d'aventures, notamment grâce à son frère, le cinéaste Jacques de Baroncelli.

    Le Marquis de Baroncelli meurt en 1943, à l'âge de 74 ans, après avoir été blessé par un cheval et voit son mas réquisitionné par les allemands, ce qui l'affectera beaucoup.

    Livre

    de Jean DES VALLIERES
    "Le Chevalier de la Camargue" -
    Folco de Baroncelli, Marquis de Javon.
    Editions André Bonne, collection "par 4 Chemins", 1960, 255 pages, in-8 broché sous jaquette illustrée.

    Les_racleurs_de_vent
    auteur : Walter Starkie
    autre auteur : Jan Yoors

    Croix

    Croix languedocienne


    Crin_Blanc
    "Crin Blanc"
    film fait en Camargue

       

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    Ligne  Dernière mise à jour, le 23 avril 2008

    14 mars 2007

    Quand l'artiste est "double je", soit GASTINE Marguerite & Lyda

      Couleurs_de_terre

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      Orange

      Artistes aubagnaises, elles ont marqué de leur nom les célèbres faïenceries que furent Saint-Jean-Du-Désert ou Moustiers, au début du siècle. Le temps d'une brillante exposition, les "Demoiselles Gastine" renouent avec leur berceau : celui du feu, de la terre et d'une céramique locale qui perpétue dans leur sillage son grand destin.

      Gastine_MargueriteLes soeurs Gastine restent un cas à part...

      Prodigieuse par son foisonnement, leur oeuvre forme un épisode majeur de ce goût éclectique, original et plein d'allant, qu'elles ont si librement incarné en 1920 et 1950.

      Premières femmes à travailler seules dans le secret du tour, c'est à l'occasion d'Argilla, biennale consacrée de l'argile, que la ville d'Aubagne les découvre en 1991, par l'intermédiaire du santonnier-collectionneur, René Pesante.

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      En 1992, sous le titre "les Clefs et la Marguerite", le musée marseillais des Arts et Traditions populaires de Château-Gombert, pique à nouveau la curiosité et l'intérêt, cette fois-ci tout à fait éveillés, des vrais connaisseurs. Parmi eux, Henri Amouric, chargé de recherches au CNRS, au sein du laboratoire d'Archéologie médiévale méditerranéenne, va se prendre au jeu : "Nulle part encore, nous n'avions rencontré autant de désinvolture, une telle liberté de ton, une fantaisie aussi débridée". Dès lors, il n'aura de cesse d'en ranimer la mémoire. Il faudra pour cela gagner la confiance de la famille qui, peu à peu, ouvrira les portes de ses maisons, de ses souvenirs, de ses trésors, afin que les pièces d'un puzzle extraordinaire génèrent la passion d' "un rêve de chercheur, un rêve d'enfant devant le coffre du pirate devenu une réalité concrète. Tant de maquettes, de modèles, de poncifs, de photographies, de moules, de biscuits et d'objets de toutes sortes, se sont soudain offerts à nos yeux !" En clair, ce que les spécialistes des choses anciennes appellent un fonds d'atelier (800 objets, 80 caisses de moules, 4 000 travaux préparatoires) reviendra ainsi à la surface en 1996, aussitôt racheté par la municipalité.

      Intense en émotions et en révélations, l'exposition présentée dans le cadre d'Argilla 97 dévoile aujourd'hui la richesse d'une documentation inouïe, réunie autour d'une double vie de travail et de création.

      LES COULISSES BOHEMES DE LA TRIBU GASTINE

      Dès l'enfance, l'ambiance propre aux ateliers d'artistes égrène le quotidien de Lyda et Marguerite Gastine. Après le grand-père Camille-Auguste (1819-1867), peintre décorateur, ces deux-là grandissent avec leurs autres soeurs, Véra et Cécile, leur frère Raymond, entourées par leurs parents, Gabriel (1853-1925) et Louise.

      Si leur mère est d'un naturel discret et effacé, leur père, excellent ingénieur-chimiste, est un savant original. Parmi ses inventions, l'histoire retiendra le "pal-injecteur", appareil destiné à injecter dans le sol différents engrais et pesticides, notamment du sulfure de cuivre, afin de traiter les vignobles ravagés par le phylloxéra. Grand amateur de photographies, il laisse encore derrière lui des milliers de plaques de verre, vision saisissante d'une famille unie, concentrée autour d'un patriarche exclusif, qui refusera toute son existence de marier ses filles, restées désespérément célibataires... Installé à Marseille au 32, rue de la Croix-de-Régnier, Gabriel Gastine habite avec les siens, une étonnante maison bourgeoise au milieu d'un vaste jardin, construite par un prince russe en  1860 : parquets et lambris exécutés dans des essences rares, cheminées de marbres précieux, pièces d'apparat, terrasse à l'italienne, c'est dans ce cadre extravagant, quelque peu décadent et mystérieux vu de l'extérieur que s'anime une vie sociale peu conformiste. Véra joue de l'orgue, Lyda peint, Marguerite s'essaie à la céramique. Entrées aux beaux-arts de Marseille, "comme on fait ses humanités", les deux jeunes soeurs vont poursuivre une formation très solide, récoltant quantité de récompenses et d'essais académiques fort prometteurs : dessins et peintures pour Lyda, paysagiste dans l'âme ; modelage et arts décoratifs pour sa cadette, plus garçonne, dotée d'une sacrée personnalité.

      Et si le projet familial n'était sans doute pas d'en faire de brillantes financières, le chemin tracé par ce père rigoureux et omniprésent leur offre un vent de liberté, où soufflent déjà tradition et modernisme.

      Gastine_Etude

      Les bases classiques sont d'emblée bousculées par l'audace du goût et du talent.

      En 1922, Marguerite présente ses réalisations à l'Exposition coloniale de Marseille et savoure un succès immédiat.

      En 1925, ses céramiques sont primées à l'Exposition internationale des Arts décoratifs à Paris. La roue est lancée...

      Quant à Lyda, engagée volontaire comme infirmière pendant la Grande Guerre, on la retrouve au début des années 20, décoratrice, à la faïencerie de Saint-Jean-du-Désert à Marseille, avant qu'elle fonde intimement son destin dans l'ombre de sa soeur.

      Entre-temps, la demeure familiale a changé de visage : tour à tour entrepôt, magasin, bureau, lieu de réflexion.

      Les deux complices déménagent leur charmant capharnaüm à Aubagne, dans une maison atelier plantée de capucines, ombragée de figuiers et d'oliviers, sur les hauteurs de la vieille ville. Dans cet endroit si différent, à deux pas du céramiste Louis Sicard dont les cigales sont déjà en vogue, chacune s'active à sa tâche : Lyda emploie ses compétences à la partie technique, obscure du métier (préparation des pâtes, moulage, cuisson du biscuit, émaillage) ; Marguerite s'adonne à la peinture, au décor au grand feu. Et si la signature de l'une se fait rarissime, les pétales emblématiques de l'autre sont franchement envahissants. Qu'importe, les règles apparemment fixées semblent glisser sans heurts entre humilité et ambition, modestie et soif de reconnaissance : bref, les frontières incontestables entre les deux femmes s'effacent, pour laisser place à une production complémentaire.

      Gastine_atelier
      Studio Detaille - Photographie de Fernand DETAILLE
        (Fonds : © Gérard DETAILLE) Copyright

      Fidèles aux formes les plus classiques du répertoire mais aussi à la tradition régionale, leurs décors sans cesse réinterprétés, vibrant d'harmonie, n'en sont pas moins d'une éclatante actualité, où géométrie, stylisation, ode aux franches couleurs de la Méditerranée (bleu égyptien, vert turquoise, jaune ocre) dénotent un sens inédit de la composition, ponctué çà et là, de quelques petites marques de fabrique, voire même imperfections qui, ajoutent de l'intérêt à l'argile si patiemment façonnée, puisée tout près du Garlaban. Terre "maigre" propice à un effet de vieillissement, sa veine rosée transparaît le plus souvent dans l'émail léger d'un blanc monochrome, appliquée par choix esthétique. Et si la matière résiste parfois mal à la cuisson, Lyda et Marguerite en corrigent les défauts, en ajoutant du sable de la Bédoule.

      Au fil des ans, les créations vont suivre le mouvement des rencontres et des amitiés fécondes. Marcel Provence, écrivain, journaliste au nom prédestiné, céramiste et futur créateur du musée de Moustiers, va ainsi les associer à la renaissance du petit village des Alpes-de-Haute-Provence, dont il rêve de rallumer les fours : "Imaginez ce que devait être aux XVIIe et XVIIIe siècles, un triangle qui passait par Varages, Riez, Mane, Forcalquier, Apt, Le Castellet et dont le sommet lumineux s'éclairait à l'étoile de Moustiers... Marguerite et Marcel Provence fusionnent pour relancer les fours de Moustier. Cette échange lui vaudra l'obtention des moules de Lagnel qui par la suite seront hérité par Pesante dans un ensemble de 80 moules. René Pesante les prêta également à Simone Garnier de Moustier de son vivant jusqu'à ce par passation, l'évéché de Nice en devint le propriétaire. Rétrocession fut faite à une association de non-voyant.

      Que reste-t'il de cette splendeur ? A peu près rien..." Sa première rencontre avec Marguerite fait date : "Telle que je la vis, avec ses yeux couleur de crépuscule, sa robe mauve, son petit chapeau avec sa mentonnière, son grand cabas plein de faïences, elle me parut glisser d'un livre de Francis Jammes... " Après avoir oeuvré à la promotion, il les entraîne toutes les deux dans une folle épopée, durant les étés 1927-1928, Les Gastine inventent des formes résolument modernes, redessinent les lignes de l'Art déco, jonglent avec une facilité et une réussite déconcertante autour des effets de matière .

      Déceptions, inévitables frictions des enjeux commerciaux, l'épisode Provence marque leur dernière expérience professionnelle, loin d'Aubagne.

      UN ARTISANAT LUDIQUE A L'ECLECTISME MAITRISE

      L'atelier retrouvé, des choses délicieuses, drôles, délirantes, kitsch, délicates, fortes ou tout simplement belles, vont rythmer leur parcours. C'est le temps des oeuvres exceptionnelles, des commandes spéciales obtenues par un solide réseau d'amitiés entretenues entre le Midi, la région parisienne et même le continent américain : assiettes au décor de cyprès pour le célèbre restaurant Brun de la cité phocéenne, service "Tauromachie" pour Lionel de Lumley, service "Jacotte" pour bateau élégant, décors aux santons pour Léopold Dor (grâce auquel elles acquièrent une importante série de moules de Lagnel, dont les tirages formeront leurs premières séries de petits personnages), plaques et étiquettes pour le parfumeur Paul Emerigon à Grasse, affiches pour la pastorale Maurel, enseignes de boutiques, cartes postales, carreaux...

      A la maîtrise, les Gastine superposent, sans le moindre scrupule, une parfaite assimilation des tendances Art déco, réminiscences de la Grèce Antique, influences d'Extrême-Orient ou emprunts à l'ethnographie coloniale. Nourrie de culture, la tradition est bel et bien revendiquée, comprise, repensée sans jamais s'essouffler, particulièrement au gré d'une vaisselle raffinée et novatrice que composent services à bouillabaisse, à thé, à café, à liqueur, soupières, terrines, bols, saucières, compotiers cannelés, plats, coupes et bien d'autres références.

      Les santons de faïences naïfs et bons-hommes, inspirés par le voisinage des maîtres artisans Elzéar Rougier et surtout, David Dellepiane pour Marguerite, lèvent le voile sur une énième facette de leur originalité, "tant le style est neuf, reposant et frais". Mais quel étonnement pour l'amateur que de les voir à l'ouvrage ! Pour chaque pièce, les deux infatigables créatrices, perfectionnistes dans l'âme, multiplient les esquisses, les études de détails.

      Voir absolument la statue en terre cuite "Tanagra" de l'atelier Gastine, Aubagne.

      A l'écart du monde, comme un peu égarrées dans leur siècle, elles se tiennent malgré les apparences, régulièrement au courant des grands mouvements artistiques français et internationnaux, grâce aux revues spécialisées. Pendant près d'un demi-siècle, mille et un décors, activement recherchés depuis par les collectionneurs, émanent ainsi de leur production : "à l'ancienne", façon vieux-marseille et vieux-moustiers, décors aux Chinois, Art déco marbrés et givrés, décors animaliers, de poissons, de marines, de santons et sujets religieux...

      A l'évidence, comme le confie Henri Amouric : "Elles savaient tout faire ou presque, avec le plus parfait bonheur. Eclectiques oui, mais aussi versatiles, sages ou fantasques, explorant mille voies sans en explorer aucune, sans jamais théoriser leur labeur. De l'usuel à l'inutile, de l'art à la fantaisie, elles ont témoigné une véritable joie d'exister, de travailler, dans l'humour et l'honnêteté. Une sorte de voyage immobile au cours duquel, seuls s'activent les mains et l'esprit. A nous de savourer cette formidalbe leçon de vie !".

      BIBLIOGRAPHIE

      • Maisons "Côté Sud" numéro 48 de novembre 97

      • C'est article s'est librement nourri du très bel ouvrage catalogue de Henri Amouric et Sophie Grégoire, chez Narration.

      • Livre "Le vase boule" par Falconetti, (E) Paoldi (Gérard) - 1996
        Ouvrage en français

      • Mes remerciements les plus sincères et les plus chaleureux à Henri Amouric et à la famille Gastine, ainsi qu'à Caroline Guiol, pour ses textes dans l'édition "Côté sud" et les photos de Patrice de Grandry.

      EXPOSITIONS

      • 1997
        Lyda et Marguerite Gastine "L'Art et la Fantaisie"
        jusqu'au 16 novembre,
        Ateliers Thérèse-Neveu, cours de Clastres, 13400 Aubagne

      Notes

      sur Marguerite

      Une rue à Aubagne porte son nom "avenue des Soeurs-Gastine" 13400 AUBAGNE

      .......................

      Traduction  : Français,  Allemand,   Anglais, Arabe,   
      Parution : 14 mars 2007
      Mise à jour  : 5 décembre 2009

               

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      Voir    Dernière parution sur les santons voir_document_santon

      13 mars 2007

      De la création à la terre, les soupçons persistent. Nain porte quoi !

      Trace
      <<
      Précédente    | AAccueil | Suivante >>

      Je voulais vous amener dans ce coin de terre  que vous auriez du mal à trouver ailleurs. C'est la forêt du prince Ferdinand Náhlík Rynartice près de Rynartice, située au nord de la bohême, à la frontière allemande,  en République Tchèque.

      TOù ? dans des gorges attrayantes du fleuve Suchà Kamenice (Kamenice sèche) qui forment une beauté naturelle avec ses deux ravins en forme de canyons "Divoka soutezka" et "Ticha soutezka", drainés par des eaux impétueuses et qui vous ravira sur sa fin avec une superbe chute d'eau. Un chemin qui la borde a été construit par les ouvriers italiens, vers la fin du XIXe siècle. L'eau y est tellement propre que l'on peut y admirer des truites, des loutres.

      IMG_0448

      Pas loin de ce lieu se trouve une grande forêt. Une étrange formation rocheuse, faite de grands monolithes millénaires, entourée d'une végétation luxuriante de très hauts conifères qui semble identique à celle que l'on rencontre dans la forêt de Mégara sur le continent obscur.

      Devant nous, un étrange portique de pierre qui nous entraîne vers un étroit passage entre deux falaises où un mystérieux escalier, taillé dans la roche laisse entrevoir des personnages. Si petits, si présents pourtant.

      Là, un sculpteur inconnu a gravé des personnages de conte de fée dans les rochers en 1870. Vers où nous amènent-t'ils, vers quoi ? Leurs yeux nous éclairent pour avancer, il fait noir.

      Chemin faisant... En sortant de Jetrichovice, ravissant petit village pittoresque parsemé de maisonnettes à colombages et dont quelques vieilles fermes ont été réaménagées en chambre d'hôtes au confort rudimentaire, vous n'obliquez pas à droite en direction de Ceska Kamenice mais  vous continuez tout droit vers Chribská et sur le haut de la montée à gauche un panneau vous attend. C'est ici.

      Panneau

      Le paysage nous aimante.

      Les trouver tous, est un jeu d'enfants. Amusant, il y en a sept.  Ils se cachent sur les rochers, mais leurs couleurs vivent à la tombée de la nuit rendent ce moment surprenant au moment où nous nous y attendons le moins. Bien sûr, ils ne sortent que la nuit.

      IMG_0282

      Cà y est vous êtes habitués à la pénombre. Oui, il faut perdre la vue pour rentrer enfin dans la vie occulte de la nature. Aucun renseignement sur cet endroit. Est-ce un lieu de passage ? cité obscure ?

      IMG_0287

      Vous voyez, attention à la marche.

      L'histoire commence en 98, les nains deviennent une mode sous l'étiquette du FLNJ. Des disparitions entraînent leur popularité et les recherches vont très loin. Le mouvement inquiète. Des enlèvements sont entendus, allusion à des rapts dont la presse s'est fait écho.

      Il est dit qu'ils sont relachés dans la forêt. Le mot d'ordre est clair  "Libérez les nains de J...". Bref, toute la presse en parle, çà vous fait sourire.

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      Le Front de Libération des Nains de Jardins
      devient plus connu que le FLNC qui pourtant est historique.

      IMG_0319Pour une fois, l'opinion publique est conquise par ces faits.

      Le nain est libéré, libre de voyager. Sa destination est la République Tchèque, dans le chaos de cette forêt où ses ancêtres l'attendent.

      0

      Les récits les concernant sont toujours vagues et très souvent contradictoires. Forcément, ils sont toujours contés, mais l'origine vraisemblablement vient de la création de la Terre, donc beaucoup plus loin que toute mémoire et s'est altérée au cours du temps. Certains même finissent par raconter n'importe quoi.

      00
      Malgré certaines imperfections, dans mon récit, voici ma version.

      IMG_0324Digne de Rouletabille, nous sommes entraînés dans les chemins obscurs à la recherche de ses compères. Dans le Parc National de la "Suisse Tchèque", situé dans le nord-ouest du pays, qui a servi de cadre à de nombreux fims tchèques et étrangers, nous nous dirigeons vers ce lieu aux consonnances obscures.

      Ce chemin pour certain initiatique, nous est montré par un long corridor entre deux rochers qui nous surprend au détour du chaos. Un escalier s'offre à nous, errant dans la forêt, lieu de terreur et de confusion.
      Transfert_IR_02 Infrarouge clic,

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      Nous sommes accueillis par les sept nains et la tentation est grande de poursuivre le chemin.

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      IMG_0325Nous atteignons au bout de cet escalier qui donne accès à une une plate-forme où est mis à notre disposition un banc. Pas n'importe lequel. Sur la pierre grise, lové sur un côté, un nain nous attend.

      0

      Est-ce une farce car ils s'y prêtent volontiers !

      IMG_0310

      L

      N01For_tSi l'on cherche dans les vieux recueils, le mystère de leur origine qui est germanique (ancêtre des Allemands, des Anglo-Saxons et des Scandinaves), on entend dire que dans ce chaos, avant la création, au matin des temps, la terre et le ciel n'était qu'un abîme qui s'étendait à l'infini.

      Au nord se forma une région humide et ténébreuse que les hommes nommèrent Niflheim. Elle abritait une énorme fontaine d'où coulaient douze fleuves aux eaux glacées.

      Au loin, le sud devint le pays du feu. Au contact de l'air chaud qui soufflait du sud, les glaces devinrent des gouttes tièdes qui donnèrent naissance à un géant, le pemier de tous les êtres vivants, Ymir. De sa sueur naquirent pendant son sommeil un homme et une femme puis, les glaces continuant à fondre, elles donnèrent naissance à une vache, Audumla. En lèchant la glace, Audumla mit au jour le corps d'un autre géant, Buri. Celui-ci eut un fils Bor qui donna lui-même naissance à trois dieux : Odin, Vili et Vé.

      Commença alors une lutte sans merci entre les jeunes géants et le vieil Ymir qui fut tué. Sa chair devint la terre et son sang la mer, ses os les montagnes, ses cheveux les arbres, puis son crâne forma la voûte déleste.

      Désormais en possession d'un monde, les géants se demandèrent comment le peupler lorsqu'ils se rendirent compte que de petites larves se formaient dans les reste du corps d'Ymir. De ces larves, les géants firent des nains auxquels ils donnèrent la forme humaine et qu'ils douèrent de raison.

      Mais les géants décidèrent que, nés de la chair d'Ymir,  ils devaient continuer à vivre dans ce qui avait été autrefois cette chair et qui était devenu la terre et les rochers.

      C'est pourquoi les pionniers furent contraints à mener une existence souterraine.

      N'ayant pas prévu de femmes pour assurer leur descendance, les géants attribuèrent deux princes qui étaient chargés, au fur et à mesure que les plus âgées d'entre eux disparaissaient, de pétrir de nouveaux nains, jeunes et vigoureux, dans notre terre natale.

      C'est eux qui ont rapporté notre histoire. On est venu plus tard, façonnés à partir de troncs d'arbres par trois dieux : Odin, Hoenir et Lodur.

      Le premier nous donna le souffle, le deuxième la faculté de raisonner et le troisième la chaleur de la vie.0

      CIEL_TERRE_TENEBRE

      L

      Jetrichovice

      Voilà, nous venons d'aborder le problème du kitsch qui dans l'esprit de certains est censé appartenir à la sphère du mauvais goût qui implique condescendance, attendrissement, pitié et/ou parfois mépris. La petite épicerie de l'âme, en somme.

      Sucha_KameniceSucha Kamenice

      Goûter ses oeuvres, c'est délayer son esprit du stéréotype et parvenir à rentrer  le temps d'une illusion dans les contrées lointaines peuplées de tribus étranges qui ne sont pas loisible à quiconque d'en devenir témoin : le spectateur.

      Le "kitsch",  fut dans l'air du temps, pour certains à leur insu et parfois c'est infiltré dans leur vie. Ce monde s'évanouit pour vous laisser à votre temps.

      Adieu symbolique, témoins de ces moments charnières où par le biais de conventions, traditions restera exemplaire.

      IMG_0442

      Le Parc national de Ceské Svycarsko -"Suisse tchèque" en français- offre un contraste saisissant par rapport aux autres régions. Il est à l'écart du temps. Son nom doit ses origines au XVIIIe siècle où  deux artistes peintres  suisses en quête d'inspiration ont visité la région. Ils y séjournèrent dans les années 1770 et furent charmés par le paysage de conte de fées. Ils  s'y plurent tellement qu'ils décidèret de s'y installer et ont appelé la contrée la Suisse tchéco-saxonne, en la comparant à leur patrie. Le nom s'est imposé d'emblée.

      IMG_0444

      En 1972, cette partie thèque fut déclarée site naturel protégé, avant d'obtenir le statut du Parc national de la Suisse tchèque.

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      Bibliographie

      • Voyage en 2004.

      • Photos personnelles

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      CARTE

      Carte

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      NainSimplement à  bientôt,


      ZoomAutres articles sur la République Tchèque
      Date Titre Rubrique
      30.12.2006 R. Ceské Svycarsko, parc national
      ... "Suisse Tchèque"
      Carnet de Voyages
      30.10.2006 R. Les monts des Géants...
      Prachov République Tchèque
      Carnet de Voyages

      Autres articles sur mes destinations

      Date

      Titre Rubrique
      01.02.2007 C. Carnet de voyage ou périple en Croatie Carnet de Voyages
      18.03.2007

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      12 mars 2007

      Baron ou Marquis... Baroncelli ? ami des Fils du vent 12/12

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        Marquis Folco de Baroncelli

        Folco_de_Baroncelli

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        Baron ou Marquis... Baroncelli ? ami des Fils du vent


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        10 mars 2007

        Un paradis diablement bien gardé. Peisey-nancroix !

        Monts

        B_01

        << Précédente    | AAccueil | Suivante >>

        Chut ! ne le dites à personne ! il existe encore en  savoie un jardin secret pour tout les amoureux de la nature intacte, du patrimoine vivant, des villages authentiques.

        ChaletSur le versant sud,  au coeur du Parc national de la Vanoise, Peisey-Nancroix est situé au pied du Mont-Pourri et du massif de Bellecôte. Il est maintenant au coeur du Paradiski. Il est le trait d'unions entre les deux géantes stations des Arcs et la Plagne. Diablement beau ce paradis préservé. Laissez-vous tenter par le Diable, vous serez aux anges.

        Carte_postale_Peise_Nancroix_croix_sur_le_chemin_des_Rossets

        "Un soir consacré à la lecture des grands livres est pour l’esprit ce qu’un séjour en montagne est pour l’âme" [André Maurois]

        Croquis

        Les premiers skieurs vinrent en 1900. Le tourisme commence à se développer en 1920, après les terribles ravages de la grippe espagnole qui tue deux fois plus d'habitants que la guerre.

        Avant les remontées existantes, les skieurs utilisés des services de traineaux à cheval ou à mulet. Des courses de luges se font entre Peisey et Nancroix.

        En 1930 est créé le premier remonte-pente : une simple corde actionnée par un mulet.

        Le village commence à se faire connaître avec les premiers congés payés et devient le mythe de l'or blanc, grâce au talent d'Octave Collin qui installe les premieres remontées de ski. Le télésiège est utilisé en alternance, selon l'enneigement, avec un téléski à archets. Une station de sport d'hiver est né.

        Octave_COLlINOctave Collin

        Patrimoine

        Ce charmant village qui fait partie du domaine Peisey-Vallandry qui comprend 5 villages authentiques à 1600m d'altitude, en lisière de forêt, sur le versant sud des Arcs offre un panorama sur le Mont-Blanc, le Beaufartin et la Tarentaise.  Il  a longtemps vécu de l'agriculture et de l'élevage. Encore rythmé par la vie pastorale, il regroupe ses habitants autour de l'église de style baroque.

        Autrefois appelé Pesey, il devint Peisey-Nancroix par le décret du 29/03/1934. Les habitants ont pour nom : Peiserotes et Peiserots.

        Autrefois appelée "Les Monts d'Argent", la Vallée de Peisey. Il a pourtant connu une activité industrielle exercée par les paysans mineurs de la région pour extraire le minerai qui prit fin dû aux incessantes remontées des eaux qui valuent la mort à 4 personnes. Fermeture en 1866.

        L'école des Mines fut installée d'ailleurs dans le village sous le premier Empire de 1802 à 1814. Elle est rapatriée à Paris en 1815.  Le site du "Palais de la Mine" laisse encore apparaître les ruines des installations industrielles de traitement de minerai, bocards, laveries, fonderies...

        Richesse culinaire... Les vaches tarrines et les alpages d'été est un lieu de fabrication du Beaufort, fromage d'appellation contrôlée qui est réalisé selon les méthodes artisanales traditionnelles.

        Avec 9 églises ou chapelles, égrénées dans la Vallée qui offre ses  sanctuaires à la montagne.

        La chapelle des vernettes,

        Oh, est-ce que le diable y a trempé sa queue, dans la source miraculeuse où a été édifiée Notre-Dame-des-Vernettes, véritable joyau de l'art baroque en Tarentaise, située à 1816 m, à une heure de marche de Pesey et qui était à l'origine un sanctuaire marial.

        C'est une station familiale à échelle humaine avec des vieux chalets d'alpage qui regorgent non seulement de pistes de skis, mais qui a l'honneur d'avoir le plus grand téléphérique d'europe qui relie les stations de la Plagne et des Arcs dans la vallée de la haute tarentaise. Mais également, la possibilité est offerte de divers parcours de randonnée en ski de fond.

        Parsemée de hameaux, la porte du Parc National de la Vanoise constitue l'un des plus beaux paysages de la vallée. Ce grand plateau formé après le retrait des grands galciers du quaternaire est aujourd'hui parsemé de petits hameaux et chalets de montagne. C'est aussi l'un des plus grands sites de ski de fond de Tarentaise dans le cirque entouré des massifs du Mt Pourri (3780m), de Bellecôte (3416 m) , et la pointe de l'Aliet qui l'encadre. C'est la demeure hivernale des animaux sauvages de montagne (chamois, bouquetins, aigles royaux) que l'on peut voir à la jumelle.

        Epic_as

        Un peu d'histore,
            Bon revenons au nom de Pesey qui viendrait de "pesetum" lieu ou abonde les épicéas. Ses habitants s'appellent les peiserotes & peiserots.
            Pour Nancroix qui s'écrit aussi Nancroît, anciennement Nan Cruet qui vient de confluent de Nants (du mot celte "nanto" : ruisseau, rivière). 

        D'après une  légende,
            La mine de plomb argentifère de Peisey fut découverte par la chèvre blanche d'une bergère qui en grattant le sol, mit à jour du minerai magnifique. Cela se passait au commencement du XVIIIème siècle.

         

         

         

        de 1945 à 2007  ...                                        Envie


         

         

         

         

         

         

        Bouquetin

        Chamois et bouquetins

        trouvent refuge dans cette combe

         

         

         

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        Bouquetin bébé

        & sa mère

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        Photo du site http://fr.trekearth.com/gallery/Europe/France/South/Rhone_Alpes/Peisey-Nancroix/photo171820.htm

        Remont_e
        Photo du site : http://www.trekearth.com/gallery/Europe/France/photo565973.htm

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        PhotoMag "le magazine illustré de Pas à Pas" édition 2005

        Quoi demander de plus, il fait beau et pas besoin de chaise longue !

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        PhotoMag "le magazine illustré de Pas à Pas" édition 2005

        Au fait, si vous êtes de Nancroix, passer le bonjour au propriétaire qui m'a fait découvrir cette vallée et voir les bouquetins !

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        PhotoMag "le magazine illustré de Pas à Pas" édition 2005

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        PhotoMag "le magazine illustré de Pas à Pas" édition 2005

        De bric & de broc, mais tellement magnifique !

        IMG_0642 Nancroix

        PhotoMag "le magazine illustré de Pas à Pas" édition 2005

        IMG_0643 Nancroix
        PhotoMag "le magazine illustré de Pas à Pas" édition 2005

        IMG_0644 Nancroix
        PhotoMag "le magazine illustré de Pas à Pas" édition limité 2005

        IMG_0646 Pas à pas
        sur les traces de bouquetins

        PhotoMag "le magazine illustré de Pas à Pas" édition limité 2005

         

        AvalancheLes avalanches,

            En 1995, le village de Lanche qui porte bien son nom est emporté par une avalanche qui a balayé sur un kilomètre de large, sur une profondeur de deux kilomètres et a atteint une hauteur de 8 mètres. L'endroit est la face nord  de Bellecôte qui explique le phénomène de "respiration" naturelle de la montagne. Depuis 1904, 44 avalanches se sont produites, en raison d'une fois tous les deux ans en moyenne.

        Alors, avis aux amateurs de sensations, cela se passe souvent entre "janvier et mars". Et là,  il faut prendre "le diable par les cornes" et surfer sur la vague blanche au plus pressé.

        Lanches
        Photo de Gernez du site

        Village "Lanche"

        Peisey_neigeSki nordique

        Le domaine s'étire aux portes du parc National de la Vanoise, dans le cadre féérique des cîmes et glaciers du cirque des Patières (3800 m) et de Bellecôte (3400m). 43 km de pistes sillonnent le plateau vallonné de Rosuel bordé de cascades gelées et de rivières en traversant les villages pittoresques de Beaupraz, des Lanches ainsi que les forêts de mélèzes.
        Choix

        Classique ou skating, la qualité du traçage des pistes permet à chacun de trouver son style.

        Photo du site

         

         

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        Refuge du Mont Pourri

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        http://www.refuges.info/point/433/refuge-garde/vanoise/refuge-du-mont-pourri-caf/

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        Refuge du Mont Pourri : 2'380 m, au lieu-dit La Savolière.
        Accès par les Lanches.

        Réservation au              04 79 08 71 49
        Téléphone du refuge      04 79 07 90 43
        Hors de France     ++33  04 ..

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        Mont_Pourri

        Le Mont Pourri

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        Bellecôte

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        Photo du site http://www.visoterra.com/photos-voyage/mont-pourri-3779m.html

        Grimpe
        photo du site http://www.123savoie.com/index.php?act=art&art=14638

        Cascade_de_glaceLes possibilités de grimpe sont multiples, alors accrochez-vous bien !

        Voici une photo de  Matthieu Loiseau de son site vertigineux,
        http://www.mattlepiaf.net/rubrique.php3?id_rubrique=4

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        La possibilité en été d'admirer les différents étages de la végétation et partir à la découverte de la flore alpine.

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        Costume traditionnel

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        Descented'autres Montagnes

        "Montagne maudite" et "mont sublime" FRANCE

        MEGEVE

           
           

        Plan_des_pistes_des_ARCS

        425 km de pistes pour toutes les formes de ski, mais également des ballades en traineaux attelés par des chiens

        Pas___PasPar la route,
        Rejoindre la vallée de la Tarentaise par l'autoroute Alberville, puis Moûtiers. Après Aime, prendre la direction de Landry. Monter les épingles dans la vallée de Peisey-Nancroix.

         

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        Ligne  Dernière mise à jour, le 10 mars 2007

        Recette de circonstance

        "Poulet à l'ail, cuit dans le diable"

        Le marché pour 6 personnes

        • 1 poulet de ferme de 1,5 kg
          Huile d'olive
          1 tête d'ail
          Bouquet de thym séché
          Sel et poivre en grains
          Farine, eau
          3 aubergines

        • Un diable : ustensile culinaire formé de deux poêlons en terre poreuse, l'un servant de couvercle à l'autre et permettant de cuire sans addition de liquide.

        Manière de procéder

        • Avant tout, tremper le diable dans l'eau pendant 1h/

        • Tailler les aubergines en rondelles de 2 mm, prendre un plat allant au four, badigeonner le fond d'huile d'olive, parsemer de grains de fenouil, ranger soigneusement les rondelles d'aubergines, arroser de 10cl d'huil d'olive, saler, poivrer.

        • Farcir le poulet avec une demi-tête d'ail grossièrement écrasée, le thym, 5cl d'huile d'olive, saler et poivrer toujours à l'intérieur.

        • Poser la volaille dans le diable, faire une pâte avec de la farine et de l'eau, la rouler en cordon que l'on pose autour du diable afin de faire un joint avec le couvercle.

        • Chauffer le four à 230° et cuire 2 heures. Au bout d'une heure et demie, enfourner les aubergines.

        • Poser les deux plats sur la table.

        Le vin du plat

        • Boire un vin rosé bien frais.

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        "La chance est la forme laïque du miracle" Paul Guth

         

         

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        9 mars 2007

        Qui m’aime me suive

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        Vu le 8 mars 2007

        Qui maime me suive
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        Qui_m_aime_me_suive

        Film de

        Benoît COHEN

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        Fim français,

        Année de Production : 2006

        Sortie : 5 juillet 2006

        Scénariste
        Benoît Cohen & Eléonore POURRIAT

        Producteur 
        Benoît Cohen & Matthieu PRADA

        Genre : comédie.

        Note :

        Je l'ai suivi et je crois que je ne me suis pas trompée, juste un peu hésitée de traverser les mêmes états intenses et contradictoires dans une étape de ma vie.

        Résumé 

        Maxime, jeune médecin, porté par son père qui a tout investi sur la carrière de son fils, entreprend de tout plaquer. Plaquer son existence moelleuse au  risque de se perdre dans les plis de son oreiller.

        Incompréhension, résurrection, chaos ; les pièces du puzzle mettent en place divers thèmes avec un goût de gravité sous couvert de légéreté. Passion & déraison annoncent  la soif de Maxime d'entraîner sa femme et ses copains à assouvir son rêve de jeunesse, sa passion refoulée, sa course effrénée de monter un groupe de rock. Et,  par son choix, il va chambouler l'existence des uns et des autres.

        Le film est une comédie tournait avec des propos graves et réalistes, des acteurs tels que Mathieu DEMY (Maxime), Eléonore POURRIAT (Chine), Romane BOHRINGER (Anna) , Julie DEPARDIEU (Praline), Mathias MLEKUS (Jojo), Chantal BANLIER (Françoise), Fabio ZENONI (Félipe), Warren ZAVATTA (Apache), Ruffus (Jean-Pierre), Thomas CHABROL (Jean-Jacques), Elisabeth MARGONI (Monique), Jean-Paul BONNAIRE, Sodi ZARMA (le curé), Alban GUITTENY (le frère de Max), Célia GRANIER-DEFERRE (Isa), Aurélio COHEN (l'enfant générique)  enjoués et une musique de Léonard VINDRY, dit Léo & Emmanuel GROSSET qui rythme avec une beauté hors du commun un film d'un mouvement fluide.

        Eleonore_POURRIATChine
        Dans la réalité, Eléonore chanteuse pour l'occasion, se consacre depuis le film à écrire et composer des chansons sous le pseudonyme "Chine", le nom de son personnage dans le film. On assiste donc, à un véritable chassé-croisé entre le film et la réalité. Elle en a gardé l'état d'esprit.

        Praline Praline
        Julie Depardieu, né le 18 juin 1973, fille de Gérard & Elisabeth Depardieu. Elle a suivi des études de philosophie. Son naturel et sa fantaisie lui vont à merveille. Elle devient une figure attachante du cinéma, avec son talent de comique.

        DEMYMaxime
        Fils des réalisateurs Agnès Varda & Jacque Demy.  Né le 15 octobre 1972 à Paris (France).
        Acteur éclectique, dans les films de style dramatique, il joue agréablement la dérision.
        Dans les essais du tournage, accessoiremnent et peu habitué à se servir d'une guitare, il en casse les cordes. La prise non prévue a finalement été gardée !

        Anna Anna

        Félipe
        A réellement était batteur, mais le disque produit n'est jamais sorti.

        Mathias_Mlekus Jojo

        Thomas_CHABROL Jean-Jacques

        Rufus Jean-Pierre

        Elisabeth_MARGONI Monique

        Romane_BOHRINGER

        Mathieu_DEMY
        Eleonore_POURRIATDuoQ01Q03

        Q02

        Et vous ?
        Vous l'aimez un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout... Dites-le  !

        Date de dernière modification : 09-04-2007
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        7 mars 2007

        Musique

        Beau_Dommage

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        Beau Dommage

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        La complainte du phoque en Alaska

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        Beau Dommage, l'album éponyme du groupe de musique rock québécois dont le nom veut dire dans le langage québécois "bien sûr, bien entendu" ! Il est composé de Pierre Bertrand, Marie-Michèle Destrosiers, Réal Desrosiers, Michel Hinton, Pierre Huet, Robert Léger et Michel Rivard.

        En 1969, en amateurs Michel Rivard, Pierre Bertrand et Michel Hinton participent à diverses productions et se font remarquer.

        Dissous en 1977, suite à sa création en octobre 1973 où il se hissa au premier rang du hit parade québécois. Comme tout couple qui divorce des alliances se sont reproduites en 1984, 1992 et depuis 1994, il n'y a plus de plainte. Ils ont même accouchés de 11 titres légendaires qui rendent légitime l'originalité du groupe. Le risque de trépasser est exclu, le battement de la musique a atteint l'harmonie vocale, les notes & refrains inspirent et respirent l'âge de grâce. Leur concession est à perpétuité car elle est d'utilité publique, un hommage au peuple québécois qui se dédicace au travers de ce titre.

        Son succès est "La Complainte du phoque en Alaska" en 1974. Dont le texte est un poème en soi qui constitue une sorte de drame, drame de la solitude, de l'ennui, de l'amour, de la désillusion. Un mythe.

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        Touche           Cré-moé, cré-moé pas
                  Quéqu' part en Alaska
          Y a un phoque qui s'ennuie en maudit
                   Sa blonde est partie
                      Gagner sa vie
              Dans un cirque aux États-Unis

                  Le phoque est tout seul
                      Y r'garde le soleil
        Qui descend doucement sur le glacier
                       Y pense aux États
                    En pleurant tout bas
        C'est comme ça quand ta blonde t'a lâché

        REFRAIN
                      Ça vaut pas la peine
                   De laisser ceux qu'on aime
                    Pour aller faire tourner
                    Des ballons sur son nez
                    Ça fait rire les enfants
                  Ça dure jamais longtemps
                   Ça fait plus rire personne
               Quand les enfants sont grands

                  Quand le phoque s'ennuie
                  Y r'garde son poil qui brille
        Comme les rues de New York après la pluie
                        Y rêve à Chicago
                       À Marilyn Monroe
          Y voudrait voir sa blonde faire un show

                    C'est rien qu'une histoire
                J' peux pas m'en faire accroire
        Mais des fois j'ai l'impression qu' c'est moé
                    Qui est assis sur la glace
                 Les deux mains dans la face
           Mon amour est partie pis j' m'ennuie

        La_complainte_du_phoque_en_Alaska_INTERPRETATION
        Photo du site "I am bored"

        Ceci n'est pas à proprement parler un hommage à Beau Dommage, mais une vue à son oeuvre qui passe par la Complainte du Phoque en Alaska.

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        Et vous qu'en pensez vous ?

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        4 mars 2007

        Du sable plein les poches aux Saintes-Maries-de-la-Mer

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          Du sable plein les poches

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          Comme tout le monde, les Français entretiennent des superstitions, c'est-à-dire des croyances - sérieuses ou moins sérieuses, fondées sur la signification positive ou négative de certaines actions, de certaines situations. Selon la définition commune, une personne superstitieuse est une personne qui voit des signes favorables ou néfastes dans certains faits.

          Blanc ou noir, bien ou mal, bon ou mauvais, de nombreux petits faits peuvent "porter bonheur" ou "porter malheur". Il est utile de les connaître, afin d'éviter toutes maladresses  embarrassantes ou, au contraire, afin de faire plaisir.

          Ce qui "porte bonheur"

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          Toucher du bois en faisant un souhait
          ici c'est la tête de  Marie Sara,
          Sara-la-Kâli, Sara la noire, la brune Sara

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          Ecrire vos souhaits pour qu'ils soient exhaussés

          Tableau

          Etre interpellé par la grâce des ...

          Coeur_ex_voto

          Dédier un ex-voto à Sara

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          S'agenouiller et prier
          devant Marie Jacobé & Marie Salomé


          Déposer un cierge à Sara la vénérée
          Vénérer l'oreiller des Saintes
          Boire l'eau de source de l'oratoire

          Aller bénir la mer

          Camargue
          De venir en Camargue
          cela ne porte que du bonheur

          Auteur__Lor_nico
          de s'approcher de la nature
          dans des paysages sans limite

          Ce qui "porte malheur"

          Chasses
          Ne pas voir la descente des châsses
          contenant les reliques des deux saintes, de la chapelle haute dans la crypte,
          le dimanche le plus proche du 22 octobre

          P_lerinage
          Ne pas aller au pélerinage (le 24 mai)

          Diseuse_de_bonnes_aventure
          Se faire regarder les lignes de la main

          ligne_de_vie
          Voir une cartomancière

          Photo_398
          Ne pas voir

          Photo_399
          les reliques


          Ne pas descendre dans la crypte

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          Ne pas les remercier pour sa guérison

          Caravane
          Se faire remarquer

          Vendredi
          Ne pas manger du poisson le vendredi Saint

          Tarot__ventail
          Souffrir de chaleur

          Chat_noir

          Quand un chat noir traverse la route

          Flamenco
          Ne pas écouter du Flamenco

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          Etre gitan et ne pas offrir un nouveau manteau
          à Sara à chaque nouvelle procession

             

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          A bientôt, merci de votre visite.

          Pour continuer le voyage, à votre disposition Voir CARTES

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          Ligne  Dernière mise à jour, le 3 mars 2007

          1 mars 2007

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            Marquis Folco de Baroncelli

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            Résumer la vie en quelques mots est impossible, tant il a laissé de traces.

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            Fabricant d'un mythe

            En octobre 1905, le marquis rencontre le colonel William CODY, plus connu sous le nom de Buffalo Bill. Celui-ci, conscient que le monde de l'Ouest sauvage est menacé de disparition par le modernisme, lutte pour la cause identitaire à sa manière. Il veut faire connaître au monde entier les traditioons viriles des cow-boys et surtout du peuple indien en voie de disparition. Il crée alors le "Wild West Show", un mélange de rodéo avec chevaux, bisons et de "musée ethnographique vivant" avec des démonstrations de la vie quotidienne de ces gardiens de troupeaux du Far West et des traditions des indiens.

            Débarquant à Marseille, le "Wild West Show" est mis en quarantaine aux Saintes-Maries-de-la-Mer. La rencontre entre Baroncelli et Buffalo Bill est un grand moment de l'histoire de la Camargue. Ces deux grands hommes deviennent amis et vont échanger jusqu'à la fin de leur vie une longue et chaleureuse correspondance. Plusieurs indiens resteront finalement plus d'une année chez le marquis. Ils découvrent un monde qui leur est proche, des troupeaux de taureaux, un peuple de cavaliers émérites qui veulent garder leurs traditions et qui selon leurs caractères portent comme eux des surnoms d'animaux : "lou reinard" (le renard), "Gros bè" (Gros bec), "Lou Ratié" (l'épervier), "l'agasso" (la pie), etc. Deux peaux-rouges, "Queueu-de-fer" et "Ours Solitaire", vont même accompagner les gardians dans leurs "abrivados" à Gallargues et lors des ferrades d'anoubles au Cailar (village gardois où ses habitants, les "quelaren", sont un les gardiens des traditons camarguaises). Les indiens ont ainsi l'occasion de monter des chevaux de "camargues" ou d'appellation "numide",

            Numide ?... race introduite par les Romains lors de l'installation de Flavius Flaccus dans la région d'Arles, en l'an 62 avant J.C. Un peu plus tard Jules César aurait créé deux haras à Arles et à Rhodanisia pour tenter des croisements entre ces chevaux d'origine numide avec des chevaux des Marais-Pontins. (récit invérifiable) 

            Une autre version, leur origine viendrait des sarrasins qui ont occupé le Midi de la France au  VIII et IXe siècles et lors de leur retraite les auraient abandonnés.

            qui ressemblent à leurs propres montures. Le Marquis admire ces indiens et nouera une amitié profonde pour "Jacob-White-eyes" avec qui il va longtemps correspondre.

            Pour remercier Baroncelli de son hospitalité, les indiens lui offrent une tenue complète de chef d'indien et lui donnent le nom de "Zind-Kala-Wasté", ce qui signifie "L'oiseau au coeur fidèle". Ce contact avec les indiens d'Amérique a profondément marqué le marquis ; il compare volontiers par certains côtés les indiens aux gitans. En effet, à cette époque, l'origine de ceux-ci est inconnue. Certains pensent qu'ils viennent d'Egypte d'autres de l'Inde qui est en fait leur vraie patrie originelle. Baroncelli compare donc leur sort à ceux des indiens et va essayer d'honorer publiquement aux Saintes-Maries-de-la-Mer leur patronne, l'étrange Sainte Sara.

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            Mémoire en photos
            ou
            "Les couleurs de l'invisible"

            Tombe_Baroncelli
            Tombe à "Lou Simbeu"

            Folco (1)
            mes descendants,
            .
            Denis Colomb de Donnant "Crin blanc"
            .
            Pierre Aubanel, manadier, petit-fils.

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            Musée Baroncelli

            Mus_e_Baroncelli_salle

            Salle du musée

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            Chapellle Baroncelli à Florence (5)

            Baroncelli_Christophe
            Ascendant,
            Christophe de Baroncelli-Javon
            Grand prieur de Saint-Gilles de 1699 à 1714

            Eglise
            En dessous, se trouve la crypte

            Ste_Marie
            Fortification de l'église

            (2)Indiens_d_Am_rique

            Il soutient les indiens d'Amérique

            Quand le "Wild Show" de Buffalo Bill se produit à Paris en 1905, il cherche à rencontrer les Sioux en participant à ce spectacle.

            Il compose en porvençal le poème "Souomi Rouge" (Ballade Rouge", sous l'air indien de la Danse des Esprits, qui sera ensuite repris (traduit) en anglais pour les indiens.

            N'est-ce pas étonnant ?


            Saintes-Maries-de-la-mer

            Musée Baroncelli
            Bâtisse édifiée en 1876 par l'architecte arlésien Véran, pour servir d'hôtel de ville et de prétoire de justice de paix, abrite actuellement les collections et documents du Marquis Folco de Baroncelli. On peut y découvrir des tableaux, du mobilier, des outils de la vie quotidienne en Camargue et des documents sur la faune et la flore de la région.

            Les deux médaillons sculptés qui ornent la façade datent du XVIIe siècle, seuls vestiges de l'ancien hôtel de ville (1655).

            Il est également intéressant d'escalader, avec prudence, le petit escalier à vis, afin d'accéder à la terrasse pour embrasser d'un seul regard l'église au coeur de la cité.


            Croix_camarguaise
            Croix de Camargue

            Lors du passage à Nîmes, dans le Gard, du spectacle de Buffalo Bill, Folco de Baroncelli propose au colonel Cody d'utiliser ses gardians dans son show.

            Ceux-ci participent à la représentation avec deux indiens du spectacle. Ces derniers viennent même assister à un lâcher de taureaux en Camargue.

            Gardian_Folco (3)
            Folco gardian

            (4)Folco_d_guis_
            Tournage

            Quelques années plus tard, sa rencontre avec Joe Hamman donne lieu au tournage de westerns en Camargue, aux abords des Saintes-Maries-de-la-Mer.

            Folco de Baroncelli, éleveur, réputé et respecté, fait office de véritable régisseur, recrutant les figurants et rassemblant les chevaux et taureaux nécessaires aux tournages.

            Son aide sera précieuse pour Joe Hamman.

            Lors de tournages de fims en Camargue, la collection d'objets indiens de Folco est mise à contribution.

            En novembre 1911, Joe Hamman lui écrit :
            "Pourriez-vous également laisser sous ma protection, la tente indienne et, si possible, votre coiffure et gilet de perles".

            (6)Tsigane

            Carte_postale_1940__LOU_MARQUES
            Le Marquis

            Carte_postale

            Par la suite, Folco continue de prêter ses chevaux et ses taureaux pour d'autres fims d'aventures, notamment grâce à son frère, le cinéaste Jacques de Baroncelli.

            Le Marquis de Baroncelli meurt en 1943, à l'âge de 74 ans, après avoir été blessé par un cheval et voit son mas réquisitionné par les allemands, ce qui l'affectera beaucoup.

            Livre

            de Jean DES VALLIERES
            "Le Chevalier de la Camargue" -
            Folco de Baroncelli, Marquis de Javon.
            Editions André Bonne, collection "par 4 Chemins", 1960, 255 pages, in-8 broché sous jaquette illustrée.

            Les_racleurs_de_vent
            auteur : Walter Starkie
            autre auteur : Jan Yoors

            Croix

            Croix languedocienne


            Crin_Blanc
            "Crin Blanc" film fait en Camargue

               

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