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Impasse des Pas Perdus
19 septembre 2006

Château du Terral

En 830, Louis le Débonnaire, fils de Charlemagne, crée le temporel des Evêques de Maguelonne.

Ces évêques acquierent Lavérune et Montpellier de 1215 à 1292.

Le 20 juillet 1344, ils furent nommés Marquis de Marquerose, par Philippe de Valois. Le marquisat avait une étendue sur les villages de Lavérune, Murviel, Saussan, Pignan, Fabrègues, Villeneuve, Mireval, Vic, Frontignan, Gigean, Montbazin, Cournonterral, Cournonsec, Poussan et Balaruc.

Le château règne de sa hauteur sur toute l'étendue de ses terres.

En 1354, l'évêque Durant, y habite.

En 1560, les évêques y relogent quand les protestants saccagent leur hôtel de la rue Salle-l'Evêque.

En 1570, le Château est brûlé par l'armée des Princes.

En 1622, il fut à nouveau saccagé car abandonné par Fennouillet, pour à nouveau être réparé.

En 1659, enfin il est restauré.

Il est cité que ce domaine allait de St jean de Védas à Lavérune. Une partie comprenait un commerce donnait en fermage appelé "Boucherie de la Belle" pour aider les pauvres à s'alimenter à bas prix. Les terres permettaient d'avoir son propre troupeau.

Cernant le château, il y avait des caves, deux bergeries, un pigeonnier et une maison pour le fermier où se trouvait un four à pain et dans le potager, un puits.

Auparavant, au XVIe siècle, il abritait une imprimerie. Il fut délaissé car ce même évêque acheta le Château de Lavérune en 1692 qui fut une résidence somptueuse au détriment du Terral. L'Evêque fit son habitation à Lavérune et laissa en fermage le Terral jusqu'à la Révolution.

Le contrat de fermage était d'une durée de 4 ans.

En 1789, la demeure est saisie comme tous les biens du Clergé. Le 2 janvier 1791, le domaine est vendu à la famille de Pierre Cambon de Montpellier. Acte du 21 mai 1791. Ce dernier l'a acheté pour l'ensemble de sa famille qui comprend 3 frères. Ils étaient les enfants d'un manufacturier qui possédait à Montpellier, une importante filature, ainsi que des usines à Cholet et à Bordeaux.

L'aîné, Joseph est connu pour le rôle qu'il joua à la tête du Comité de Finance, diversement apprécié. Il s'y réfugie avec son épouse après des déboires. Ses frères lui abandonnent la direction et durant 20 ans. Jusqu'en 1815. Ou le 17 juillet, le domaine est saccagé, brisé, volé par des bandes de Montpellier. Il mourra en 1820, en exil à Bruxelles.

Un autre frère, Jean, fait souche à Montpellier et léguera le bien à son fils Théodore qui meurt en 1850, sans enfant. Après différents arrangement le domaine revient Jean-Jules Bouscarer, mari d'une des soeurs. Et de main en main, il passa à Alfred, fils de Jean-Jules ; Jules, fils de Alfred ; la veuve de Jules, puis à leurs deux filles : Mesdames Bompaire et Enjalbert.

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